Avis sur Le Cavalier de la mort

Western possédant un triangle amoureux somme toute banal à suivre, "Le Cavalier de la mort" mérite d'être découvert pour la très bonne tenue de Randolph Scott dans le rôle principal, pour ses très beaux décors naturels et pour la solide mise en scène d'André De Toth qui nous offre quelques sympathiques moments, comme l'affrontement final se situant dans une tempête. Un western divertissant à défaut d'être totalement marquant où se distingue également les jolies Joan Leslie et Ellen Drew.

le western de série B est une genre à part entière et Randolf Scott est son icone incontestable, ce western avec le temps devient aussi précieux que les témoignages de cette époque américaine, bien que tourné en 1951...Ce sont des bijoux de genre qui forcément intéressent le critique autant que le curieux lassé des formes de cinéma contemporaines;..Sans compter une "morale" qui fait frémir aujourd'hui.....Bref mille façon de se reposer , voire de se ressourcer dans cet Ouest (Wild West) qui nous surprend et nous guide toujours pour certains d'entre nous.

Un gros fermier qui terrorise ses voisins avec l'aide d'un homme de main. Un seul résiste (Randolph Scott, égal à lui-même), partagé entre deux femmes, dont celle qui vient d'épouser son ennemi. Pas très original ce western, on en conviendra. Deux ou trois scènes marquantes, comme souvent avec de Toth en lien avec les éléments naturels (neige et vent) corsent heureusement l'affaire. Splendide technicolor, par ailleurs.

Avec De Toth on ne sait jamais quelle sera la qualité du western que l'on va découvrir, je crois que cela dépend de son budget et de son humeur car ce n'est pas le talent qui lui manque. Comme son titre français, complètement débile, ce film est raté malgré trois bon acteurs : Scott et les deux femmes. Les autres sont vraiment mauvais et le coté comique de certains est mal venu dans un western qui nécessite un minimum de gravité par rapport au thème choisi. De plus il a des cotés enfantins qui n'arrangent rien. les deux étoiles sont pour la mise en scène toujours propre, les deux parcours de chevaux au galop et la présence de Randolph Scott qui se dirige tout seul. Dommage, une fois de plus car la chanson du générique est belle, le scénario hyper classique et les scènes d'actions bien programmées. On ne répétera jamais assez combien un western a besoin de personnages forts pour fasciner les spectateurs plongés dans l'ambiance des saloons et des grands espaces, ici ils sont insignifiants.

Première collaboration entre le metteur en scène Andrè De Toth et le cowboy solitaire Randolph Scott dans une histoire d'amour qui s'achèvera une fois de plus dans le sang! Ce dernier campe le petit propriètaire d'un ranch qui, malgrè lui, va provoquer un drame! Mais comme tout bon western de sèrie B qui se respecte, la justice triomphera avec une excellente bagarre aux poings dans une bicoque qui ne cesse de s'effondrer pour se finir plus bas dans la rocaille enneigèe! Un western de bonne facture, très agrèable à regarder, avec une magnifique photo de Lawton et un Scott toujours aussi bon et monolithique! De plus, il y a de belles actrices dans "Man In The Saddle" dont Ellen Drew, charmante avec sa chemise pailletèe! Que demander de plus...

Un scénario manquant cruellement d'imagination en raison d'un sujet rabâché et d'une fin très faible (pour ne pas dire ratée) Le film a cependant des atouts, une excellente photo, de jolis chevauchées et mouvements de troupeaux en déroute. Quant à l'action on retiendra surtout cette bagarre interminable mais magnifiquement filmée commençant dans une cabane pas bien solide et se terminant sur des pentes enneigées. Quant à Randolph Scott, ce n'est que Randolph Scott

Randolph Scott continue sa prolifique et juteuse relation avec le producteur Harry Joe Brown sous la houlette cette fois-ci de Andre De Toth pour un solide western. Scott est engagé dans une lutte à mort avec un riche propriétaire terrien pour la possession tout à la fois des terres et du cœur de la jolie Joan Leslie. L'ensemble est rondement mené par un De Toth qui sait fort bien rythmer son récit sans l'encombrer de temps morts inutiles. Du solide et Randolph Scott dans un rôle un peu moins monolithique qu'à l'accoutumée qui le voit chéri de ces dames malgré un chapeau à bord retourné qui n'est pas du meilleur effet.

Plutôt le cavalier de l'ennui, en fait. Je connais pas beaucoup André de Toth dont le principal fait d'arme est d'avoir réalisé la Chevauchée des bannis qui est dans ma PAV. Ici le film souffre d'un cruel problème de rythme et puis Randolph Scott , c'est juste pas possible, c'est comme Alan Ladd , je n'y arrive pas.. . Un tel degré d'insignifiance en matière d’incarnation ne peut produire qu'un film trop souvent inhabité.

Ce western de série B mérite le détour. André de Toth, s'il n'est pas un spécialiste des grands westerns, réalise ici un bon film qui constitue un honnête divertissement, dans lequel Randolph Scott campe le héros vengeur et justicier qu'il incarne avec brio. Le thème du propriétaire terrien qui veut tout s'accaparer est une énième fois revisité dans ce scénario, mais le film gagne progressivement en intensité d'action et l'intérêt ne faiblit jamais.

Pur grotesque ratage, faits de grosses ficelles du genre western et suivant d'autre part tout le long, et sans le moindre sursaut, une ligne tragique vue et revue mille fois: simplement d'un autre temps.