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dai72
121 abonnés
2 131 critiques
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3,0
Publiée le 9 mai 2010
Blake Edwards a fait mieux quand même, voilà mon constat après avoir vu ce film. Une comédie qui part dans tous les sens, qui est composée de gags plus ou moins réussis et qui fait penser par moments à Satanas et Diabolo. Le scénario est un peu léger, le rythme n'est pas soutenu et la jolie distribution ne parvient pas à gommer les petits défauts. A voir malgré tout!!
Je n’arrive décidément pas à un être un fan du comique de Blake Edwards. « La grande course autour du monde » est une sorte de grosse parodie cartoonesque de la fiction d’aventure à la Jules Verne. On s’amuse beaucoup, comme des gamins, des machines abracadabrantes, des personnages fantaisistes de bande dessinée. Mais le moins que l’on puisse dire c ‘est qu’Edwards ne fait pas dans la légèreté. Certains gags sont formidablement réglés, mais ils sont souvent bien appuyés. Les ficelles et les figures habituelles de la comédie sont bien visibles (la répétition, les disputes récurrentes de couple, et même la bataille de pâtisserie…). On ressent des longueurs, on rit franchement par moment.
En général adepte du burlesque, suis très déçu par cette production de Blake Edwards. Excessivement longue, cette comédie perd totalement pied au 2/3 du film, mon ennui ayant pris le pas sur la curiosité de voir la suite.
On a beau se dire que c'est du second degré, qu'il y a tout de même Tony Curtis et Peter Falk (je ne l'avais même pas reconnu), force est de reconnaître que c'est de la merde en boîte. C'est d'un niais... Le spectateur est infantilisé, c'en est presque insultant. Et le film dure, dure, le calvaire s'éternise ainsi 2h30. L'entre-acte de 3 minutes, au milieu du film, remue le couteau dans la plaie.
Dès le départ Blake Edwards affirma son goût prononcé de l'univers du cartoon comme le prouve déjà la danse de la "Konga" de "Ma sœur est du tonnerre" (My Sister Eileen, 1955) dont il écrivit le scénario avec le réalisateur Richard Quine. Ainsi en partant d'un hommage au burlesque, perceptible dans quelques situations comme la gigantesque bataille de tarte à la crème, The Big Race déborde carrément sur le dessin animé. En effet aucune volonté de faire vrai, les effets spéciaux sont énormes, les gags récursifs et les méchants monomaniaques! Les personnages de Jack Lemon et Peter Falk inspirerons ceux de Diabolo et Satanas de la série TV de dessins animés "Les fous du volant" qui firent la joie des enfants au début des années 70. Edwards néanmoins reste encore dans l'univers relativement sage de Hanna et Barbera, avec un montage trop relâché (le film dure 2h40) qui nuit au rythme de l'ensemble. En reprenant la série des Clouseau il basculera définitivement vers celui de Chuck Jones et Tex Avery.
« La Grande Course autour du monde » (« The Great Race ») est une comédie burlesque de Blake Edwards assez délicieuse et plaisante, malgré quelques gags poussifs. Le film mêle un esprit cartoonesque à une aventure qui s'apparente à une ode à l'époque des pionniers de l'automobile. Le film est dominé par la performance de Jack Lemmon et Peter Falk, dont les personnages ont inspiré la série d'animation américaine « Les Fous du volant » (« Wacky Races ») avec Satanas et Diabolo. Tony Curtis (le futur Pierre de Beau-Fixe) et Natalie Wood (la future Pénélope Joli-Cœur) sont d’un charme fou. Bien qu'il démarre sur un rythme soutenu, le film peine parfois à maintenir une dynamique constante tout au long de sa durée. La référence à Laurel et Hardy, bien que séduisante, crée des attentes élevées que le film ne parvient pas toujours à satisfaire pleinement. Deux scènes mythiques : la bagarre dans le saloon qui est une scène de destruction massive et la bataille de tarte à la crème où Blake Edwards montre toute l'étendue de sa démesure. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
A 15 jours d'intervale vont sortir deux des plus grands hommages aux films burlesques. Ken Annakin sort "Ces merveilleux fous volants dans leurs drôles de machines" en Angleterre, aux Etats-Unis Blake Edwards replique avec "La grande course autour du monde". Les deux films sont construit sur le même schéma (début du 20° siécle, une course autour du monde, hommage aux comédie burlesque, grands décors, cinémascope, etc...) la seule différence étant qu'Edwards en fait une course automobile alors que celle d'Annakin est aéronautique. Dès le début du film Edwards annonce la couleur en dédiant le film à Laurel et Hardy, et il y a de quoi, le nombre de gags faisant référence a leurs films est innombrable ici. Jack Lemmon en professeur Fatalitas avec son assistant (Peter "Colombo" Falk) reprenant avec brio la relève du duo comique. Le personnage de Tony Curtis toujours en blanc et toujours impécable est évidement une référence aux rôles de Douglas Fairbanks. Natalie Wood est là pour amener la touche sexy et on note la présence de Ross Martin (Artemus Gordon des "Mystères de l'ouest"). Enfin il faut souligner le remarquable travail des décors et des effets spéciaux qui regorgent d'inventivités. A l'heure où la majorité des comédies se font à renfort de jeux de mots souvent vaseux, il est bon de revoir des films où l'humour est visuel et n'a pas besoin de paroles (la tête d'élan au mur du professeur Fatalitas).
Les "fous du volant" en film avec l'humour balourd qui va avec, l'humour de dessin animé qui ravira éventuellement les petits enfants s'ils ne s'endorment pas avant la fin... le bousin tapant allègrement -et sans honte aucune- ses deux plombes et demi.
Les personnages sont tous sévèrement débiles de Jack Lemon à Peter Falk (le pauvre) en passant par le bellâtre Tony Curtis et l'écervelée Nathalie Wood (on a enlevé le cerveau, de toute façon il servait à rien). Visionner en entier une telle bouffonnerie fait l'effet d'une terrible punition que je ne souhaite à personne.
Du très bon cinéma d'aventure et de divertissement. Même si on regrette le côté "trop burlesque" et la longueur excessive du film, il en reste que c'est très amusant à regarder. Les acteurs sont parfaits : Tony Curtis très à l'aise en champion des records dragueur, mais c'est surtout Jack Lemmon qui retient l'attention avec son personnage de méchant au rire "diabolique" (assisté de Peter Kalk, très bon). Natalie Wood est lumineuse est très drôle. Réalisé par le maître de la comédie burlesque américaine, Black Edwards. A voir !
Plus de 2h30, voilà qui parait particulièrement long pour une comédie burlesque, qui ne se prend presque jamais au sérieux. Mais quelle scène enlever? Chacune recèle un gag éblouissant. Le sens du timing de B.Edwards ainsi que les performances des 4 acteurs principaux font de ce film une des meilleurs comédies, porté par une nouvelle excellente partition de Mancini. Dès le générique le ton est donné: partout où on peut placer un gag, on le fera. Le film emprunte ainsi à tous les types de comique, le duo à la Laurel et Hardy, le visuel à la Chaplin ou Keaton, à Tex Avery, ou encore à Lubitsch une vision très amusée des rapports entre les hommes et les femmes. Le film parodie divers genre cinématographique: le film de sport, le western, le drame historique, le film de cape et d'épées... 2h30, voilà qui donne une idée de l'ambition d'Edwards, et de sa conception ambitieuse de la comédie. Après avoir vu le fim, on ne peut que lui donner raison: la comédie burlesque est des grands genres cinématographiques qui exploite au mieux les possibilités du septième art, avec son rythme, ses cadrages, ses acteurs, ses décors et sa musique d'H.Mancini...
Une comédie burlesque vraiment sympathique à voir. Néanmoins, elle est trop longue. 2h25, c'est bien trop pour un film de ce genre, on voit les minutes s'écouler avec lenteur. Enfin, ça reste quand même bien amusant, j'ai ri par moment. Ce film fait un peu penser aux fous du volants. Bonnes prestations des acteurs accompagnées par une jolie bande-son. Bref, un bon film certes un peu vieillot mais fort plaisant.
Le film a un peu vieilli, et le début peine à capter l'attention par son côté "pas sérieux du tout". Mais passé la 1ère demi-heure, je dois dire que je me suis laisser entraîné par ces aventures, et j'ai trouvé l'ensemble plutôt bien, intéressant et divertissant, et avec l'envie de connaître le fin mot de l'histoire. Malgré quelques longueurs, on suit les péripéthies de nos protagonistes sans relâchement. Un film avec des moyens je trouve pour l'époque, et on a mal pour les cascadeurs lorsqu'on voit à quel point ça fait vrai! Un bon moment, à voir sans hésiter.
Un film que j'adore depuis que je suis gamin. Avec un Blake Edwards en pleine forme, un Jack Lemmon bien délirant et un Tony Curtis éclatant. Rajoutez Nathalie Woods hyper sexy en guépiêre, bas noirs et couverte de créme, en cadeau Peter Falk et Ross Martin (Gordon dans les mystères de l'ouest). Et pour finir c'est grâce à ce film que Hanna et Barbera ont crées les fous du volant, c'est vous dire !! ah oui, derniere cerise : musique de Henri Mancini.