Avis : Adieu Cuba - Page 2

Le début du film assez peu intéressant doit être être à l'origine des mauvaises critiques de presse car par la suite même si l'émotion dramatique ne passe pas totalement je trouve que Andy Garcia joue juste et rend son personnage attachant.

septiemeartetdemi.com - Adieu Cuba, c'est Andy Garcia qui rend hommage à son pays d'origine. C'est bancal dès le départ car l'anglais semble être la langue officielle de son Cuba, quoique l'espagnol soit parlé par bribes et incompris par des natifs de l'île. Ç'a rarement été un tel bazar linguistique chez Hollywood, fussé-ce pour une production américaine à la base, mais passons.

Si Dustin Hoffman tient la seconde place au générique et que son rôle ne dure même pas cinq minutes, c'est parce qu'il s'agit d'une création très égocentrique de Garcia : son pays, sa réalisation, son rôle, sa musique. Il est compétent mais pas assez pour occulter cette mauvaise impression, confortée par ailleurs.

Déjà, le scénario avance par petits bonds, comme propulsé par des capsules de bonnes idées tout juste bonnes à faire tenir l'histoire jusqu'au plan suivant. Il n'y a pas de rebondissement - en théorie, c'est normal puisque c'est un film historique, mais il prend suffisamment de liberté artistique (dans le façonnement notamment de la vague romance tramée au milieu mais aussi dans le tissage des ses personnages, un bon point pour le coup) pour qu'on puisse lui porter ce grief légitimement.

Résultat, l'histoire est une longue route pavée de pierres usées. Surtout qu'un détail choque : la musique - encombrante - est intégrée à la part de réalité historique d'une façon qui frise le mauvais goût, trahissant l'incapacité du réalisateur à faire un compromis efficace entre le divertissement et l'historique (au point que des personnages sont totalement inexpliqués, comme celui de Bill Murray dont le boulot est de glisser une vanne de temps en temps pour réveiller les spectateurs ennuyés). Cela a-t-il une utilité de mettre une musique joyeuse tandis que sur l'écran défilent des sévices révolutionnaires fictifs ou issus d'images d'archives ? Aucune. Et si c'est vraiment un hommage, c'est d'autant plus surprenant.

Vu le titre, on pouvait s'attendre à une sorte de récit historique de la révolution castriste de 1959, avec bien sûr une histoire quelconque en arrière-plan histoire de rendre le tout plus digeste pour le spectateur profane, un peu comme ce médoc que votre môman vous donnait quand vous étiez petit et qui avait le goût de l'orange. En fait, non. Les événements politiques fournissent le décor d'une soporifique histoire sentimentale. 2h20 à vivre au sein d'une famille qui se déchire, pas très jouissif. Les dialogues sont pourtant bien tournés, mais cela ne suffit pas. Manque de rythme, manque d'action, manque d'intérêt tout simplement. Et que vient faire le foutu personnage de Bill Muray dans l'histoire ? Il est censé nous faire rire ? A chaque fois qu'il ouvre la bouche, on hausse désespérément les sourcils à la recherche d'une explication scientifique à sa participation au film. J'aurais aimé pouvoir finir en disant "Oui, regardez le film, vous en saurez plus sur la révolution de 1959 !", bin en fait non.

Je n'ai vraiment pas aimé même si le film est bien mis en scène.

Un film où Garcia montre à al fois sa passion pour la musique et son talent de réalisateur.

Les clins d'oeil au Parrain sont nombreux, mais il y à aussi du Guépard, de Visconti, du Roméo et Juliette, de Shakespeare, c'est autant une sage familiale, qu'une fresque historique et un drame amoureux.

Campant, en Federico Fellove, un homme sensible et juste, spoiler: qui refusera tout au long du film de choisir entre son métier, sa famille, son amour et son attachement à son pays
, Andy garcia fait montre de tout son talent d'acteur, mais aussi de musicien ( la bo principale du film, sorte de lancinante mélopée rétro est de lui).

Le montage du film entrecoupe presque à chaque scène les trois thématiques : bouleversements politiques, amour déçue et musique cubaine.

A voir pour tous ceux qui croient encore au pouvoir des souvenirs.

A éviter pour ceux qui pensent que la nostalgie c'est gnangnan

Immense déception pour un film bien fade.
En voulant traiter à la fois la prérévolution, la revolution et la postrevolution, il ne parvient à retranscrire l'ambiance d'aucune des périodes malgré l'accumulation grossière de rhum, cigares et salsa cartespostalesques.
D'un point de vue politique on filme les expropriation castriste sur les riches propriétaire mais la situation des pauvres sous Battista ou castro (la majorité du peuple cubain) est totalement ignoré pas une seule image en 2H20.
Le traitement du thême de la famille déchiré par la grande histoire ne tient pas la comparaion avec "les 4 cavaliers..." de Minelli.
Reste l'histoire d'amour trés chaste mais plutôt émouvante grâce au charisme de Garcia et à la splendeur de Sastre qui à un rôle intéressant au contraire de Murray et Hoffman dont on est gêné par l'indigence de ce qui leur est donné à jouer.

Malgré l'accueil très moyen de la critique, j'ai trouvé que ce film était plutot une belle surprise. On peut se rendre compte qu'Andy Garcia s'est beaucoup investi dans son projet, ou la reconstitution historique, sans être grandiose, est plutot de qualité, et ou l'on ne s'ennuie pas, malgré au départ une durée assez conséquente. De plus, la musique apporte au charme de l'oeuvre, ou les figures historique sont plutot convaincantes et bien joués. Le casting, l'un des points forts, avec un Andy garcia de qualité, même si sa présence a quasiment tout les plans du film paraissent un peu excessives, Dustin Hoffman présent seulement une dizaine de minutes mais toujours aussi fringuants, Une Inés Sastre superbe. Seul Bill Murray, bien qu'assez amusant, n'a pas vraiment sa place dans le film. Sans être un grand film, Adieu Cuba est pour moi un bon film, avec du mérite et quelques belles qualités.

andy garcia signe un film personel, peut etre trop personel par moment ce qui fait que par moment il se laisse emporté par son emotion et fait se film un peu long, cependant cela reste un bon film passionant, intelligent et politiquement incorrect, andy garcia met beaucoup de coeur a montré l'image de cuba et prend soin de ne pas montré que le coté sombre en montrant ls belle plage, les jolie fille et les chanson
le film tourne autour de la revolution et pas autour de fidel castro ou du che, il montre juste la destruction d'une famille par rapport au different point de vue de chacun, quitte a en oublié son pere, sa mere et son frere

Un excellent elixir dans son genre. Très rarement un film a réussi à me bouleverser autant de part sa justesse émotive dans les échanges et les compositions. Avec une musique enjouée et une épopée humaine des plus émoustillantes, on ne peut que délecter chacune de ces secondes à résonnance cubaine. Maîtrisé et "sculpté" par une main de maître, l'amour d'A. Garcia pour son pays ne peut laisser le spectateur de marbre. Se réjouir c'est déjà prendre du plaisir, alors l'affimer à haute voix ... Bravo pour tout ce fourre-tout terriblement vrai, sensitif et jouissif.

Première et dernière réalisation du Cubain Andy Garcia, "The Lost City", rebaptisé en France "Adieu Cuba" est directement perçu comme un film personnel. On sent qu'Andy est proche de son film et c'est sans doute pour ça qu'après plus de dix ans, il n'a jamais lâché l'affaire pour le réaliser. Et niveau réalisation, Andy ne se démerde pas trop mal avec ce film. Il fait même un meilleur boulot que certains réalisateurs que je ne citerai pas pour ne pas critiquer injustement Uwe Boll. Mais bon, malgré que ce soit Andy Garcia, malgré qu'il y ait Hoffman et Murray à ses côtés, on observe plusieurs carences et c'est ce genre de film qui me dégoûte parfois de la bouffe cubaine puisque le film est fade, gras et bourratif à défaut d'être saisissant et émouvant.

Tel "Le seigneur des anneaux" où l'on se tape deux nains marchant pendant neuf heures, "Adieu Cuba" nous expose un pauvre gérant mollasson poisseux pendant la révolution de Che qui passe son temps à se lobotomiser la boite crânienne avec des spectacles de salsa, le problème c'est que si le personnage principal s'obstine à se mater ces spectacles, le téléspectateur est obligé de les suivre aussi. En bref, Andy, un film n'est pas un PUTAIN de concert ! Alors certes oui, c'est beau de visiter le Cuba, c'est beau de voir les couleurs locales et de voir un travail personnel qui ne manque pas de bonnes idées et d'implication, mais est-ce bien raisonnable (dixit Desproges), de nous donner l'impression de nous taper l'intégral de Arsenio Rodriguez en 2h20 ?

Autre problème de ce film, c'est le casting. Quand on voit l'affiche, on en a la bave aux lèvres, que ce soit la famille fondée par Andy Garcia avec entre autre le petit Nestor que j'ai découvert dans "Lost" et qui me décroche toujours un petit sourire sur mon visage rabougri par la haine du cinéma facile moderne. Ensuite, il y a Dustin Hoffman, présent au maximum 8 minutes dans la totalité du film. Et Enfin, dans le rôle du concubain de Andy (c'était facile), on retrouve Bill Murray, alias "l'écrivain", un personnage intéressant avec une belle personnalité qui restera Fidel à Andy jusqu'à la fin (c'est la fête). Encore de la musique Cubaine … ça n'est pas un putain de concert ! Mais le problème avec tout ce beau roster, c'est qu'aucun personnage n'est exploité. Hoffman est quasiment inutile, Murray n'aide en rien au dénouement de l'histoire, c'est juste un personnage détaché qui nous fait passer de bons moments.

Ami communiste, le film parle tout de même bien peu Castro, Batista ou du Che, d'ailleurs je me demande bien de quoi l'on parle dans ce film. C'est difficile de s'y mettre dedans, et à partir du moment où l'on tombe tête la première dans le mielleux, alors là, on ne sait plus quoi penser. Entre la musique cubaine, les cocktails exotiques, les moments philosophiques, les bisous, le beau regard d'Andy, la Révolution, on s'y égare (cubain … mouais …) un peu. On a également de belles citations de la Rochefoucauld "Y a trois choses qu'on ne peut pas regarder en face : le soleil, la mort et le dentiste" … à moins que ce soit ce plaisantin d'Alex Metayer … bref … et des phrases sans queue ni tête "Je n'aime pas les fins, sauf si ta fin est ton début ce qui fait que ton début est ta fin, dans ce cas là j'adore les fins".

J'avoue avoir apprécié d'avoir vu tous ces acteurs réunis, le film est à moitié divertissant, Andy Garcia joue son rôle de façon assez percutante sans pour autant m'émouvoir (mais c'est sans doute parce que je suis psychopathe, la dernière fois j'ai regardé "le Tombeau des Lucioles", j'étais plié en deux), le film est dépaysant et le sujet, même si mal exploité, est intéressant. Malheureusement, les longueurs et ces spectacles cubains ont réussi à m'envoyer loin de l'histoire alors que j'y étais bien installé dedans pendant la première heure. J'ai appris que quand un corps explose, il reste intacte (c'était le petit chose utile du film).

Bon Film :)

quel merveilleux film, de la musique cubaine à volonté et on s'en lasse pas... Andy Garcia a vraiment réalisé un film qui rentre pleinement dans l'histoire de cuba de la fin des années 1950... c très bien amené comme scénario... de beaux paysages une histoire qui tien la route et qui relate très bien la vie de La Havane à cette époque et je crois aussi en partie une partie de la vie personnelle de Andi Garcia "fico" dans le film... plus de 2h de film d'une grande qualité... je l'ai loué sans prétention à l'origine mais au final ce film est très touchant et je l'ai adoré.

Très mauvais ... Je ne sais pas par où commencer mais rien ne va dans ce film. Étant fascinée par Cuba ( c'est ma destination de rêve), j'ai voulu voir ce film pour approfondir mes connaissances sur l'histoire tragique du pays mais ce fut une belle déception. Ce film est plat. On ne sait pas où on va. Il ne parvient pas à captiver l'auditoire. J'ai la sensation que c'est un espèce de fourre tout historique sans filiation logique. Je n'ai pas pu le regarder en entier... On sent que le film partait d'une bonne intention mais le scénario est très bancal, faute d'une mauvaise réalisation. Je déconseille fortement ...

Un film plein de charme qui sait se montrer très critique. L'excellente distribution permet de combler la faiblesse du scénario pour un film de cette durée. Alors certes, il n'est pas non plus très dynamique mais les thèmes évoqués, à savoir l'amour, la patrie et la famille tiennent la route.

Définition de révolution: remède qui peut s'avérer pire que le mal qu'elle prétend soigner.

Un film envoûtant, réalisé et interpreté de mains de maître par Andy Garcia suppléé par le très décalé Bill Murray qui brille ici de mille feux !