Avis : Adieu Cuba - Page 3

Un film bizarre. Pas mal d'égocentrisme pour un A.Garcia pas très crédible en "cubain" comme toute sa famille d'ailleurs. Une histoire qui aurait pu valoir le coup pourtant. Pas mal de clichés, une histoire décousue, qui finit en eau de boudin. Au final, on retiendra l'excellente musique et les scènes de spectacles, quelques beaux plans de Cuba. Même si, comme tous les autres rôles secondaires, son personnage n'est pas très approfondi, I.Sastré se dévoile sous ses traits magnifiques.

Un petit voyage à Cuba !
Film très touchant, très belle musique, le spectateur rentre tout de suite dedans. Très bon acteurs.

"Adieu Cuba" est une magnifique déclaration d'amour à la plus grande île des caraïbes. Andy Garcia pour son premier film en tant que réalisateur met tout son coeur dans son oeuvre avec la volonté de traduire le plus fidèlement possible son ressenti sur son pays natal. On suit l'histoire d'une riche famille propriétaire qui traverse une poignée d'années qui marqueront Cuba à jamais. Les acteurs et dont Andy Garcia lui-même sont parfaits dans leurs rôles, les dialogues sont bons, la photographie est sublime, la bande originale l'est aussi. Le film prend volontairement le parti de ne pas trop évoquer les sujets politiques (la vie sous le dictateur Batista est à peine évoqué, et quant à celle sous Fidel Castro est à peine effleuré) et encore moins de prendre position. Inés Sastre, magnifique, ajoute une touche féminine parfaite à la romance qui se joue dans cette période troublée pour Cuba. En revanche, le film comprend aussi quelques défauts : le scenario est trop maigre, l'angle politique aurait du être mis plus en avant afin de retranscrire la réalité dans le pays (dans la période pré et post-révolutionnaire). Bill Murray, quant à lui, joue un personnage un peu étrange et qui aurait pu être gommé du scenario et l'acteur jouant "Che" Guevara n'est pas terrible. Pour conclure : "Adieu Cuba" s'affranchit de l'éternel débat politique et plaira à ceux qui ont vu l'île, qui ont perçu sa beauté et veulent la revoir sous cet angle ou encore aux spectateurs voulant voyager dans un pays où le temps s'est figé aux années 50.

On se laisse prendre au jeu de cette fresque familiale historique. Réussi.

De retour d'un magnifique voyage à Cuba , c'est avec empressement que je suis allée voir adieu Cuba ! Je suis sortie sous le charme , je trouve ce film réussi .Bien que pas filmé à Cuba sauf pour quelques images , on y retrouve l'atmosphère et la beauté de l'île , la musique . Garcia est très objectif en nous montrant tous les côtés de la révolution , son CHE est plus vrai que nature .L'histoire d'amour entre deux êtres épris de liberté ,ne voyant pas celle ci sous le même angle est belle et poignante et tout en finesse .Bravo et viva Cuba libre !

Très beau film, évitant la facilité des clichés. La psychologie des protagonistes est fouillée. Andy Garcia est remarquable et crève l'écran. Son père est aussi très bien joué. Réserve pour les guérilleros qui sont un peu caricaturaux. À voir !

Andy Garcia est passé derrière la caméra pour raconter l'histoire d'une riche famille cubaine prise dans la tourmente de la révolution castriste. Un très beau film, servi par des acteurs au jeu sobre.

La famille Fellovie est une un famille de La Havane, dont l'un des fils, Fico (Andy Garica), ancien danseur dirige un club très à la mode dédié à la danse et à la musique. Des deux autres fils on ne sait pas grand chose, si ce n'est qu'ils sont mariés. Luis avec d'Aurora (Ines Sastre, qui s'en sort très bien), Ricardo est lui aussi marié et père d'un petit garçon. Le père de famille est professeur de droit constitutionnel et l'oncle planteur.

Voilà pour les personnages. Le film s'ouvre sur le meurtre d'un policier, cible de nombreux meurtres à la fin du régime dictatorial de Batista. Brutal. Au fur et à mesure, on comprend, au travers d'une discussion , notamment, que le plus jeune fils, Ricardo, est un révolutionnaire, qui suit les idées de Castro. On apprendra plus tard, que Luis est lui aussi révolutionnaire mais son groupe s'oppose à Castro en ce qu'il est en faveur d'une après-révolution pluraliste, démocratique. Luis est tué lors d'une tentative d'assassinat du président cubain. Ricardo quant à lui, libéré grâce à l'aide de son frère (et d'un capitaine de l'armée, part rejoindre les rebelles dans la jungle. La révolution gagnée, on constate en même temps que Fico la nouvelle forme du régime, la violence des révolutionnaires qui ne font que reprendre les anciennes méthodes de Batista. Une scène frappante est celle lors de laquelle Fico demande à Ricardo, de faire relâcher le capitaine qui l'avait libéré. lelendemain, Fico apprend que l'ancien capitaine a été exécuté, sans que Ricardo n'y trouve rien à redire. Ceci n'est qu'un exemple de la désintégration de cette famille, son désarroi. Bill Murray est 1personnage sans nom, dont l'humour caustique vient en contrepoint de l'horreur et du chaos induits par la révolution. Un superbe film avec qq longueurs.

Succession de tableaux soignés de l'histoire cubaine. Très beau film. belles images, certes des longueurs mais si bien accompagnées par une belle très belle palette d'acteurs. La BO est formidable. L'histoire est particulièrement attachante car elle est d'un grand réalisme: du dictateur furieux au dictateur idéaliste, Cuba souffre. Cette souffrance est représenté jusque dans la famille du héros divisée dans les idéaux de chacun. Fidel est Ché sont dépeints tels qu'ils étaient jeunes et enfin au pouvoir, et cela explique sans doute la mauvaise critique d'une presse française envoûtée par l'image du Che qu'elle aimerait tant préserver.

Déception. Voilà le mot qui vient à l'esprit après s'être infligé les deux heures de Adieu Cuba. Avec un tel casting, on était en droit de s'attendre à tout autre chose. Mais au final, deux petites apparitions de Dustin Hoffman seulement, Bill Murray dans un rôle de comique inutile, Inès Sastre bonne à porter des robes et à passer du rire aux larmes en un rien de temps, et enfin un Andy Garcia qui avait vraiment envie qu'on le voit à l'écran. Que dire de la réalisation. Certes, ce film nous offre quelques beaux plans de Cuba, mais à quoi servent les longues scènes de cabaret ou encore l'histoire d'amour cul-cul la praline? Mais parlons maintenant de l'essentiel, l'histoire. D'après ce que nous montre le film, la vie sous Batista n'avait pas l'air bien dure. On ne voit aucune image de ceux qui souffraient sous ce régime. Non, tout le monde fait la fête dans les cabarets. Mais pour ce qui est de dénigrer les révolutionnaires, là on met le paquet. Que dire du Che Guevara sanguinaire? Certes, il a ordonné des éxécutions après la prise de pouvoir (comme tout révolutionnaire, nous autres Français les premiers)mais pendant la campagne, il est reconnu qu'il soignait les soldats de Batista comme ses propres hommes. Alors l'éxécution du capitaine blessé était peut-être en trop. Et que dire du pauvre riche propriétaire terrien qui fait une crise cardiaque quand on lui annonce qu'on lui confisque sa terre? Mais justice est faite car tout à coup, le neveu responsable de la crise cardiaque est accusé par sa famille d'avoir trahi son pays, alors il se suicide. Si c'est pas du grand cinéma tout ça!!! Bref, un film à oublier. Bravo Andy, tu as réalisé un film anti-castriste (merci papa et maman, j'ai bien retenu la leçon!!!) et ennuyeux au maximum J'espère que tu te contenteras à l'avenir de ton métier d'acteur et laisser la réalisation à d'autres.

Le seul point positif du film : la musique.
Le reste n'est qu'un ramassis de non-sens. D'abord l'intrigue est ultra-légère et mal fissellée.

Ensuite, Che Guevara est présenté comme un sombre crétin macho qui prend du plaisir à tuer. La CIA ou le Ministère de la Défense américain auaraient produit ce ilm ? Car ça ressemble outrageusement à une propagande anti-castriste. Un film devrait à mon sens éviter de tomber dans ce genre de revendications.

Il semble que Andy Garcia aime aussi beaucoup se filmer, on ne voit que lui, quel égo ! Il devrait éviter de faire des films et se contenter de faire l'acteur.

Ceci dit, ne soyons pas de mauvaise foi, je le répète il y a des bons morceaux de musique et quelques rares scènes bien filmées.

Autre chose : que vient faire Bill Murray dans ce navet ???

Pourquoi Dustin Hoffman est il sur l'affiche? je ne l'ai pas vu! Il joue dedans? Ah oui? Coup de pub surement... Bon sinon pour le film, je l'ai trouvé long, trés long et aussi trés ambigue par moment. Vraiment moyen quoi! Une étoile pour une mention trés spéciale à Bill Murray, excellent comme d'habitude, qui rend le film beaucoup plus agréable qu'il ne l'est.

Une évocation résolument nostalgique de Cuba, à travers l'histoire d'une famille possédante de La Havane. La musique est omniprésente dans le film, choisie par Garcia lui-même, et donne une couleur particulière à l'histoire du passage entre les deux dictatures Batista/Castro. Il est intéressant de voir les grandes figures de la révolution montrées sur un jour peu favorable, mais il manque un je ne sais quoi pour en faire un vrai bon film.

Magnifique film que cette première réalisation d'Andy Garcia sur fond de musique cubaine. L'action se situe pendant la prise de pouvoir de Fidel Castro, un dictateur balayant l'autre... Andy Garcia joue le gérant d'un club de La Havane qui va se retrouver confronté à la nouvelle politique communiste de l'île. Il y a aussi une jolie histoire d'amour avec la belle actrice française Inès Sastre et de merveilleux seconds rôles pour Bill Murray et Dustin Hoffman. En parallèle, on suit l'histoire mouvementée de l'île avec beaucoup de clareté. Un très joli film loin des explosions à l'hollywoodienne qui prouve la finesse de l'acteur Andy Garcia.

Andy Garcia a le mérite de s'attaquer à un sujet difficile et nous propose une interprétation de l'Histoire. Malheureusement, le film n'est pas à la hauteur de ce que l'on pouvait attendre mais demeure plaisant par ses décors, sa musique et par la performance de quelques acteurs.

Remarquable! Andy garcia nous emporte dans l histoire dramatique de cette famille cubaine divisée dans cette révolution ! On sent son vécu ! Il nous montre ce qui dérange ! La musique qui lui est cher est bien présente