Derniers Avis : Adieu Cuba - Page 5

Excellent film
qui dit la vérité sur l'histoire de Cuba
remarquablement interprété par l'ensemble des acteurs
un très bon moment à passé au cinéma ce qui est assez rare aujourd'hui

Andy Garcia est passé derrière la caméra pour raconter l'histoire d'une riche famille cubaine prise dans la tourmente de la révolution castriste. Un très beau film, servi par des acteurs au jeu sobre.

La famille Fellovie est une un famille de La Havane, dont l'un des fils, Fico (Andy Garica), ancien danseur dirige un club très à la mode dédié à la danse et à la musique. Des deux autres fils on ne sait pas grand chose, si ce n'est qu'ils sont mariés. Luis avec d'Aurora (Ines Sastre, qui s'en sort très bien), Ricardo est lui aussi marié et père d'un petit garçon. Le père de famille est professeur de droit constitutionnel et l'oncle planteur.

Voilà pour les personnages. Le film s'ouvre sur le meurtre d'un policier, cible de nombreux meurtres à la fin du régime dictatorial de Batista. Brutal. Au fur et à mesure, on comprend, au travers d'une discussion , notamment, que le plus jeune fils, Ricardo, est un révolutionnaire, qui suit les idées de Castro. On apprendra plus tard, que Luis est lui aussi révolutionnaire mais son groupe s'oppose à Castro en ce qu'il est en faveur d'une après-révolution pluraliste, démocratique. Luis est tué lors d'une tentative d'assassinat du président cubain. Ricardo quant à lui, libéré grâce à l'aide de son frère (et d'un capitaine de l'armée, part rejoindre les rebelles dans la jungle. La révolution gagnée, on constate en même temps que Fico la nouvelle forme du régime, la violence des révolutionnaires qui ne font que reprendre les anciennes méthodes de Batista. Une scène frappante est celle lors de laquelle Fico demande à Ricardo, de faire relâcher le capitaine qui l'avait libéré. lelendemain, Fico apprend que l'ancien capitaine a été exécuté, sans que Ricardo n'y trouve rien à redire. Ceci n'est qu'un exemple de la désintégration de cette famille, son désarroi. Bill Murray est 1personnage sans nom, dont l'humour caustique vient en contrepoint de l'horreur et du chaos induits par la révolution. Un superbe film avec qq longueurs.

Malgré l'accueil très moyen de la critique, j'ai trouvé que ce film était plutot une belle surprise. On peut se rendre compte qu'Andy Garcia s'est beaucoup investi dans son projet, ou la reconstitution historique, sans être grandiose, est plutot de qualité, et ou l'on ne s'ennuie pas, malgré au départ une durée assez conséquente. De plus, la musique apporte au charme de l'oeuvre, ou les figures historique sont plutot convaincantes et bien joués. Le casting, l'un des points forts, avec un Andy garcia de qualité, même si sa présence a quasiment tout les plans du film paraissent un peu excessives, Dustin Hoffman présent seulement une dizaine de minutes mais toujours aussi fringuants, Une Inés Sastre superbe. Seul Bill Murray, bien qu'assez amusant, n'a pas vraiment sa place dans le film. Sans être un grand film, Adieu Cuba est pour moi un bon film, avec du mérite et quelques belles qualités.

On reste sur sa fin...la bande annonce semblait pourtant vraiment prometteuse, la brochette de bons acteurs egalement, malheureusement andy garcia semble trop monopolisé la vedette ce qui ternit beaucoup une idée de départ pourtant fort interessante. Seule Ines Sastre toujours aussi fabuleuse et divine apporte un peu de beaume a un film qui supporte trop de longueurs... dommage...

Une étoile juste pour les belles images, l'interprétation et la musique. Pour le reste, ne vous attendez pas à un film historique et grandiose. Durant tout le film, impossible de voir un cubain "normal", l'île semble habitée par une population bourgeoise. Tout se passe dans un cabaret de luxe, l'élégante maison familiale, quelques palais… où est le peuple cubain que prétend aimer et défendre Andy Garcia ? Il réussi même à nous faire visiter une plantation de tabac sans montrer un paysan. Batista ressemble a un petit mafieux de quartier assisté par un colonel, son garde du corps et quelques soldats. Même traitement minimaliste pour Castro et Che Guevara. L'influence des Etats-Unis n'est pas du tout traitée, par contre l'URSS est furtivement gratifiée d'un ambassadeur pervers sexuel. Là où on pouvait au moins espérer une vision intéressante et critique de la révolution castriste par le prisme d'une famille bourgeoise cubaine, Andy Garcia nous donne la vision d'un Cuba fantasmé, sans consistance sociale, caricatural. Au final, ce manque d'équilibre ne permet pas de s'émouvoir des malheurs de cette riche famille. A croire que ce film a été tourné pour complaire la communauté cubaine de Miami.

De retour d'un magnifique voyage à Cuba , c'est avec empressement que je suis allée voir adieu Cuba ! Je suis sortie sous le charme , je trouve ce film réussi .Bien que pas filmé à Cuba sauf pour quelques images , on y retrouve l'atmosphère et la beauté de l'île , la musique . Garcia est très objectif en nous montrant tous les côtés de la révolution , son CHE est plus vrai que nature .L'histoire d'amour entre deux êtres épris de liberté ,ne voyant pas celle ci sous le même angle est belle et poignante et tout en finesse .Bravo et viva Cuba libre !

Très bon film qui retrace bien la révolution cubaine.
La vision qui nous est donnée est très intéressante.
Andy Garcia est très bon, sans parler de Bill Murray, qui a un rôle qu'on ne comprend pas bien au début mais qui devient très vite attachant.

Par ailleurs, ca fait plaisir de retrouver certains acteurs hispaniques de séries à succès.

Quelle plongée dans l’histoire cubaine passionnante !
Au delà de l’aspect purement cinématographique, ce film permet de gommer quelques zones d’ombre (pour certains du moins) sur l’histoire torturée de ce pays et de ces habitants ! Les conséquences à court terme du changement de régime (du dictateur Batista ou libérateur communiste Castro) pour les plus nantis, comme pour les autres, ont entraîné des tensions à l’intérieur des familles et des exils clandestins.
Andy Garcia a eu le courage de réaliser ce film et c’est tant mieux pour nous ! Il y joue un rôle de « patron » de maison de nuit qu’il connaît bien depuis la saga Ocean’s. Et Bill Murray excèle en conseiller adapte de philosophie un peu bidon. Et pour les fans de Bruckheimer, Danni Pilo (Cold Case) et Enrique Murciano (FBI) avec un rôle majeur !