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    Au-delà des grilles
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    18 critiques spectateurs

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    Antonin T.
    Antonin T.

    37 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 juillet 2014
    La rencontre du réalisme poétique français et du néoréalisme Italien, représenté par Jean Gabin et Isa Miranda offre une belle réussite.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    666 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 juin 2011
    Avec ce film franco-italien ( d'ailleurs, il faut être honnête on a plus l'impression d'assister à un oeuvre italienne que française ), René Clément nous offre un très beau moment de cinéma grâce à une histoire bien prenante du début jusqu'à une fin par contre sans surprise, et à une réalisation des plus soignées. En tête d'affiche, Jean Gabin et Isa Miranda sont vraiment à la hauteur de leurs interprétations, ce qui tombe bien car ils possèdent des personnages qui sont très intéressant. Une oeuvre dramatique assez méconnue, mais qui est clairement à découvrir car elle possède pas mal d'atout à son actif.
    calamarboiteux
    calamarboiteux

    18 abonnés 440 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 avril 2010
    Pierre (Jean Gabin), qui a tué une femme, débarque à Gènes, fuyant la police. Délesté de son argent par un voleur, il trouve son salut dans la rencontre avec Marta, qui l’aidera.
    Une intrigue trop simple, une fillette détestant cet intrus venant altérer la relation qu’elle a avec sa mère, une poule noire bien dressée, Marta faisant de son mieux pour aider un Gabin taciturne, se désintéressant progressivement de tout. L’ensemble manque de densité, et tourne à l’imagerie d’Epinal dépeignant les italiens pauvres d’après guerre, vivant dans les ruines et refusant d’aider la police. A se demander si le réalisateur cherche à faire autre chose qu’un documentaire, ou si, à l’instar du héros prononçant la dernière réplique de manière désabusée, il pense que de toute façon : « On n’y serait pas arrivé ».
    Une production justement oubliée ; se rabattre sur les réussites de l’auteur (plein soleil, le passager de la pluie, la course du lièvre à travers les champs, etc.)
    bobmorane63
    bobmorane63

    153 abonnés 1 898 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mai 2013
    Un film pleins de qualités qui se passe en Italie de l'après guerre signé en 1948 par le metteur en scène René Clément !! Une homme en cavale fuit la France pour la ville de Rome ou il rencontre une serveuse de restaurant et sa fille et vont avoir une relation compliquée car elle est mariée et lui ne doit pas rester longtemps en Italie et fuir la police. J'ai bien aimé l'histoire qui garde son charme d'époque et la façon de filmer les différentes rues de Rome avec une population nombreuse et vivante, ça donne envie d'y aller (quoique peut-être que ça a du changer avec les travaux et le temps (rire)). La mise en scène de René Clément est simple comme la vie. Il offre un bon role à Jean Gabin égal à lui-même, c'est à dire pleine de classes. A ces cotés, Isa Miranda et la petite fille de 10 ans sont excellentes. J'aurais mis volontiers le maximum mais les problèmes techniques de sous titrages en langue Italienne sont absents, j'ai pas étudier l'Italien à l'école et des scènes de deux minutes dans le film, c'est un peu gonflant à suivre.
    Acidus
    Acidus

    618 abonnés 3 648 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 janvier 2015
    Bon petit film qui ne brille guère par son originalité mais se rattrape par le charisme de ses acteurs et une bonne réalisation de René Clément. Le cinéaste a beau être français, on ressent fortement le caractère néoréaliste de ce long métrage. Une influence du cinéma italien qui colle aprfaitement avec son sujet.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 968 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 décembre 2012
    Dans l'immèdiate après-guerre (nous sommes en 1948), un certain nombre de rèalisateurs français prestigieux resteront fidèles à la tradition nationale du "rèalisme noir", tels Renè Clèment avec le très beau "Au-delà des grilles" où l'excellent Jean Gabin tient pour la dernière fois un rôle de mauvais garçon de style classique, un peu comme il l'avait fait jadis en incarnant un caïd de la pègre parisienne dans le mythique "Pèpè le Moko" de Julien Duvivier! En attachante serveuse de restaurant, Isa Miranda fait une composition remarquable (tout comme la jeune Cecchina), obtenant même un Prix d'interprètation fèminine à Cannes! Mais la rèussite du film tient à une ville, Gênes "la superbe", premier port d'Italie, ville de contrastes où Gabin arpente ses pittoresques quartiers de la vieille ville qui s'ètendent du vieux port en un lacis de ruelles ètroites! Oscar du meilleur film ètranger, Clèment signe un joli classique du genre qui n'est pas dèpourvu de qualitès au plan de la mise en scène et qui n'est pas sans rappeler le magnifique "Ride the Pink Horse" de Robert Montgomery, rèalisè l'annèe prècèdente...
    vivaBFG
    vivaBFG

    10 abonnés 1 135 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 mai 2019
    Très beau drame avec un Gabin au meilleur de sa forme.
    Et surtout un très beau et fort témoignage de ce que pouvais être une ville dans juste l'après guerre ; on peut y vois dans quelles conditions vivaient les sinistrés de la guerre, qui avaient perdu leur maison; et là, ce n'est pas du décor, c'est du vrai.
    A voir par les amateurs de Gabin et des films d'après guerre...
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 008 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 avril 2024
    Au cours de sa longue carrière, Jean Gabin n’aura tourné que trois fois en Italie. “Au-delà des grilles” de René Clément tourné à Gênes et à Rome en 1949 dans les studios de la Titanus sera suivi par “Pour l’amour du ciel” de Luigi Zampa en 1951 puis par “Fille dangereuse” de Guido Brignone en 1953. Tous les trois et ce n’est sans doute pas un hasard sont situés dans la période où Gabin cherche à retrouver ses marques dans un cinéma français qui n’a pas renoncé à voir en lui le héros romantique et tragique d’avant-guerre. Justement ce film est celui où Gabin âgé de 45 ans joue pour une dernière fois le marginal marchant à contre-courant face à un destin inexorablement défavorable.
    René Clément qui vient du documentaire inscrit sa narration et son esthétique dans le courant néo-réaliste italien qui est alors à son apogée. Même s’il peut paraître un peu vieux pour le rôle du fugitif passé en fraude en Italie suite au meurtre de sa jeune maîtresse, Gabin se sort parfaitement de ce rôle où il lui suffit de puiser dans son expérience acquise chez Duvivier, Renoir, Carné ou Grémillon pour être crédible. Commençant dans les cales d’un cargo où un complice joué par le toujours efficace Robert Dalban l’a fait passager clandestin, le film montre un Gabin ronchon, miné par une rage de dent l’obligeant à trouver un dentiste dès le pied posé dans le port de Gênes. Cela paraîtra sans doute un peu dérisoire voire exagéré mais voir Jean Gabin mimer un mal de dent est proprement fascinant. On y croit dur comme fer et le spectateur a presque mal avec lui. Cela pour dire que rien n’est négligé par Gabin qui il faut le rappeler n’est passé par aucune école de théâtre.
    Le scénario est écrit par les trois prestigieuses plumes qu’étaient Suso Cecchi d’Amico (“Le voleur de bicyclette”, “Rocco et ses frères”, “Le guépard”,...), Cesare Zavattini (“Sciuscià”, “Le manteau”, “La ciociara”,...) et Alfredo Guarini qui n’ont aucun mal à transcender cette histoire d’amour tragique assez basique, l’insérant parfaitement dans l’atmosphère misérable d’une ville de Gênes meurtrie par la guerre. Jean Aurenche et Pierre Bost se chargent quant à eux de l’adaptation et des dialogues. L’affaire est d’évidence dans de bonnes mains pour seconder un René Clément qui s’il n’est pas un débutant n’est pas encore complètement familiarisé avec la fiction.
    Le personnage interprété par l’excellente Isa Mirana permet de mesurer ce que la détresse engendrée par la précarité matérielle et sentimentale peut générer comme imprudence. Les deux acteurs parfaitement au diapason crédibilisent cette histoire qui parle de la fragilité des femmes face à la violence trop souvent mal contenue des hommes et rappelle que l’Europe a connu il n’y a pas si longtemps une misère largement répartie sur tout son territoire. On notera l’excellente prestation de la toute jeune Vera Talchi en fille d’Isa Miranda qui en pince elle aussi pour le mystérieux étranger. Un beau film au franc succès public qui en sus de l’Oscar du meilleur film étranger en 1951 a permis à Isa Miranda de décrocher le Prix d’Interprétation Féminine et à René Clément celui du meilleur réalisateur à Cannes en 1949.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    917 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 août 2022
    Un film qui pourrait rappeler les sentiers de Madison avec cette femme qui entrevoit un espoir avec cette "cloche" mais le passé rattrapera cet homme renfermé qui ne semble pas voir l'espoir au bout de la route.
    Le film est assez noir dans son style car il y a toute la seconde partie qui est la recherche de cet homme qui fuit et qui n'a pas payé sa dette.
    loulou451
    loulou451

    105 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2014
    René Clément, qui signe là un de ses premiers films, réalise sans doute un de ces plus beaux, offrant ainsi un rôle à la mesure de Jean Gabin qui dépeint, par petites touches et tout en nuance, un homme recherché dans le Gênes de l'après-guerre. Aux côtés de ce monstre de cinéma, Isa Miranda est tout simplement éblouissante, s'intégrant parfaitement dans le néo-réalisme italien qui imprègne chaque plan. Et une fois encore, René Clément se distingue par sa mise en scène soignée et sobre, s'attachant à de multiples détails et s'appuyant sur une photographie exceptionnelle. Dommage que le scénario ne soit pas vraiment à la hauteur de la réalisation.
    Plume231
    Plume231

    3 477 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 novembre 2012
    Film totalement méconnu aujourd'hui qui pourtant à son époque a reçu quelques belles récompenses dont l'Oscar du Meilleur Film étranger (le premier de deux pour Clément !!!), "Au-delà des grilles" ne se distingue pas pour l'originalité de son scénario, au demeurant très prévisible mais non négligeable grâce à quelques bonnes idées (la rage de dent, les inscriptions à la craie, etc...!!!). Mais la réalisation de René Clément était encore une fois très solidement charpentée, faisant un usage très habile du Gênes de l'immédiat Après-guerre avec ses angles et ses escaliers notamment, et les interprétations de Jean Gabin, d'Isa Miranda, de la gamine sont impeccables. Pas une œuvre majeure du cinéaste mais elle mérite incontestablement le détour.
    halou
    halou

    100 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 septembre 2011
    Film mineur dans la filmographie de Gabin, sans grand intéret mais sauvé par la beauté de Miranda et la réalisation de René Clément.
    Max Rss
    Max Rss

    168 abonnés 1 713 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 octobre 2017
    Après la seconde guerre mondiale, à laquelle il a participé, Jean Gabin a connu une période noire (terme qu’il employait lui-même). En 1969, dans une interview, il confiait qu’ « Au-delà des grilles » était le film issu de cette période difficile qu’il aimait le plus. Alors vous pensez bien que ma curiosité a été piquée à vif, et que naturellement j’ai voulu voir quelle tronche avait ce film de René Clément. Faut dire les choses comme elles sont: c’est pas mal, pas mal du tout même. Certes, l’histoire est classique de chez classique et le scénario n’est pas des plus recherchés, mais ça fonctionne, et on demande rien de plus. Ça fonctionne parce qu’on a de bons dialogues, qui sont bien percutants à certains moments. Ça fonctionne parce que même si la mise en scène demeure assez standard, elle sait quand même bien exploiter les espaces. Ce qui est non négligeable pour un film comme celui-là. Et ça fonctionne parce qu’il y a de bons acteurs. Jean Gabin est impérial comme souvent et fait parler son charisme. J’admets que pendant près d’une heure, j’étais prêt à coller 4 étoiles à ce film. Finalement, je n’en mets que 3, étant donné que dans les 25 dernières minutes, on déplore une baisse de régime, malheureusement trop flagrante pour qu’on puisse en faire abstraction.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 4 octobre 2008
    Le film souffre d'un scénario faible qui n'est pas compensé par le rapport entre les personnages, même si séparement le jeu des acteurs est plutôt bon, l'ensemble manque de continuité. Malgré de belles images on s'ennui donc un peu.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    89 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 mars 2016
    Jean Gabin nous propose ici une production palpitante, riche en antagonismes émotionnels où le scénario comme les relations s'entremêlent harmonieusement au gré de petits mensonges, de petits gestes. Mais pourquoi, au nom du Grand Ecran, pourquoi faire de l'avenir une chose si précieuse et utopique du moment que l'histoire finit mal ? Et quelle est cette fin si brutale et définitive, synonyme de la fin d'un amour alors que tout se solde seulement par un séjour en prison ? D'accord, on peut comprendre que la peine capitale l'attend...Mais alors, les sentiments en moins. Dommage car la coordination franco-italienne, sans peur d'inonder le public de sous-titres, le destinait à un beau résultat.
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