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bsalvert
320 abonnés
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3,0
Publiée le 5 janvier 2013
un film très bine ficelé qui donnera lieu à une reprise quelques années plus tard avec Paul Newman toujours et Tom Cruise PLV : de bons acteurs, une bonne histoire un bon moment.
Pas terrible, la mise en scène est longue et plate par moment. Bonne histoire sur l'amour et le jeu (le billard, activité peu montrée au cinéma ; c'est original). George C.Scott, Paul Newman et Jackie Gleason sont charismatiques.
Un film passionnant et souvent surprenant où Robert Rossen, qui n'a franchement jamais été aussi inspiré, restitue à merveille l'ambiance sombre et enfumée des salles de billard. Dès les premières images, la réalisation est vive et étonnante par sa modernité et les plans sur la table de billard sont tout simplement superbes. Remarquablement bien secondé par Jackie Gleason, George C. Scott et Piper Laurie, l'acteur Paul Newman fait montre de son incroyable charisme sur chaque plan du film. L'acteur était un véritable dieu de l'écran et il suffit de le voir dans ce film pour s'en assurer. Alors chef d'oeuvre ? Ouais, chef d'oeuvre.
Davantage un film sur l'argent que sur le billard qui n'est qu'un prétexte pour traiter ce thème dégradant: quel prix accorder au pouvoir qu'il octroie? Le film s'éternise quand même un peu trop sur les parties de billard un peu lassantes et souffre d'un équilibre parfois précaire dans la succession des scènes avec une longue première partie beaucoup moins passionnante que la seconde.
Sans conteste le plus grand film de Robert Rossen ! Et l'un des plus grands rôles de Paul Newman. Comme un signe du destin, c'est en 1986, lorsque Scorsese lui proposera de reprendre son personnage culte d'Eddie Felson que l'acteur gagnera son seul Oscar. Eddie Felson, c'est un petit peu le "Rocky" du billard ; celui qui même battu, reviendra au top de par sa persévérance. "L'arnaqueur ne fait qu'obéir à un schéma on ne peut plus classique : l'ascension, la chute, la rédemption ; un fil rouge que Rossen gère parfaitement, y ajoutant quelques mémorables tours de force. La partie de billard entre Felson et le Pacha est magnifiquement orchestrée et s'avère haletante de bout en bout. Outre ces qualités formelles, à travers ce jeune champion accro ne sachant jamais s'arrêter quand il le faut, "L'Arnaqueur" est un des films les plus efficaces sur les dégâts du jeu d'argent, qui impactent aussi bien soi que son entourage. Qui aurait pu croire qu'un sujet comme le billard aurait pu devenir si passionnant ?
Paul Newman incarne un surdoué et escroc du billard, décidé à vaincre le champion officieux du pays. Très loin d'une success story sportive, "The Hustler" dépeint l'univers du billard de manière assez sinistre. Dans une ambiance fumeuse et fortement alcoolisée, les joueurs ont une certain classe, qui masque les manipulations et humiliations qu'ils pratiquent à plein régime. Le protagoniste devra alors prendre conscience de son vide intérieur, à travers une histoire d'amour douloureuse. Avec son sourire ravageur et son charisme insolent, Paul Newman est parfait dans ce rôle. Face à lui, George C. Scott campe admirablement un manager froid et sans scrupule. Le tout étant filmé et monté avec des plans soignés, et un noir et blanc très bien découpé. Sans compter les séquences de jeux qui raviront les amateurs de billards. On regrette seulement quelques longueurs dans l'intrigue.
Paul Newman montre déjà tout l'étendu de son talent en interprétant le personnage d'Eddie Felson, petit escroc qui sévit autour des tables de billard des tripots qu'il reprendra 25 ans plus tard sous les ordres de Martin Scorsese. Le milieu sombre du jeu ou se mêle crapules de tout espèces est parfaitement décrit.
Un très grand film qu'on continue à regarder non sans déplaisir plus de 60 ans après sa sortie, notamment grâce à 4 acteurs parfaits. Un Paul Newman au sommet de son art et un George c Scott toujours aussi trouble.
L'autre film de référence sur le jeu, ici le billard avec Newman, avec le Kid de Cincinnati (avec Mc Queen). Se laisse voir sans déplaisir malgré une certaine lenteur. Pour moi, c'est George C Scott qui fait la plus forte impression en tant que mentor mafieux.
Un film sombre et psychologique sur l’addiction au jeu mais surtout sur les méfaits de l’argent qui en découle. Une bonne histoire, très lente toutefois mais servie par une mise en images de Robert Rossen dans un noir-blanc impeccable. Paul Newman y incarne Eddie Feldon, personnage emblématique de sa carrière qu’il retrouvera en 1987 dans le très bon « la Couleur de l’Argent » de Martin Scorsese. Les excellents George C. Scott, Jackie Gleason et Piper Laurie complètent l’affiche de « l’Arnaqueur ».