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Adam67
2 abonnés
436 critiques
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3,0
Publiée le 28 décembre 2022
20 000 lieues sous les mers sorti en 1954 est un film américain tiré du livre culte du même nom par l’écrivain français célèbre Jules Verne. Cette production est ancienne et malgré tout, ce film n’est pas en noir et blanc.
Honnêtement, globalement pour l’époque c’est un bon film, le réalisateur doit adapter un livre riche en aventure et événement et heureusement, la trame principale du livre est bien respectée. La fin est quant à elle différente.
Malheureusement, ce livre étant très riche en aventure, le scénario paraît accéléré et manque de saveur, d'âme en comparaison avec le livre. spoiler: Cependant, certaines parties du film sont plus intéressantes et plus longues notamment la scène du calamar géant qui est selon moi la meilleure scène du film.
En ce qui concerne les personnages, je trouve Aronnax assez fidèle, mais trop en retrait, Conseil relativement bien, Ned Land différent, mais malheureusement Nemo joue le rôle d’un méchant et non un anti-héros comme dans le livre.
Malgré tout, il faut saluer la qualité technique et surtout le réalisateur a voulu rester assez fidèle au livre. Bon film
Très bon film, presque parfait. Les dialogues sont superbes, l'action est bien faite et les acteurs sont superbes également. Ce n'est pas une comédie, mais il y a beaucoup d'humour. Il est très difficile de faire un film de ce genre en évitant le flop et en le rendant crédible et intéressant du début à la fin, c'est pourquoi je lui mets 4 étoiles car il a réussi là où bon nombre ont échoué...
ce film est le melleur exemple de film réalisé à l'époque ou les adaptations était fidèle. j'ai grandi avec ce film, le Capitaine Nemo est devenu mon père spirituelle.
Très bon film d' aventure.avec une magie que,a mon gout les films d' aujourd'hui n ont pas,le jeux des acteurs,les couleurs et des effets spéciaux meilleurs que certaines daube de nos jours.
Né dans les année 80 il est sur que ce film n' est pas le film de mon enfance, d' ailleurs je viens seulement de le voir cette année.
Je ne prends pas le livre en référence car là on parle de Verne et nous savons tous que les livres sont mieux que les films.
Donc il y a peu j' ai vu ce film. Je dois dire que en voyant son année de sorti je me suis dis oulaaa !! Et bien je dois dire que ce film ma surpris. Les images sont chouettes, sur les effets spéciaux ne sont pas ceux d'aujourd'hui mais ils sont sympas, dans le sens ou ce n' est pas grotesque. L' acteur Kirk Douglas est superbe, un jeux magnifique, une gueule de marin, j'ai aimer.
Je lui retire quelque point pour la qualité image mais vraiment il faut le voir.
A voir, à louer. A acheter pour cinéphile. Et ci vous n'avez pas lu le livre, acheter le d'abord , Jules Vernes était un visionnaire.
Une magnifique adaptation du roman de Jules Verne. On reste émerveillé devant un spectacle d'une telle splendeur. Fleischer signe ici l'une de ses plus belles réussites. La qualité des effets spéciaux, la beauté de la mise en scène et le superbe face-à-face entre Kirk Douglas et James Mason, font de ce film d'aventures une oeuvre exceptionnelle et inoubliable.
Évacuez ces descriptions de poissons que je ne saurais voir
Un équipage est à la recherche d’un fameux monstre marin. Lors d’une attaque de celui-ci, il se retrouve captif à bord du Nautilus, détenu par l’insondable Nemo.
L’adaptation abandonne les poissons longuement décrits insipidement dans le roman qui en fait plus un livre océanographique, on n’y aperçoit que quelques tortues et un légendaire calmar géant ne subsiste alors que la palpitante aventure du Capitaine Nemo et du professeur Aronnax dans ce qui sera un film axé sur l’évasion. Les effets spéciaux sont ahurissants pour l’époque et les prises de vue sous-marines sont extrêmement bien filmées. Le film est à moitié séculaire et n’a pas si mal vieilli que ça.
Chef d'oeuvre du cinéma d'aventure, un grand film qui reste dans ma mémoire. Kirk Douglas interprète Ned Land avec Maestria. J'apprécie particulièrement l'attaque du poulpe géant.
Je ne reproche pas tant au film de s'éloigner de l'histoire originale, nous privant ainsi des mille merveilles sous-marines dépeintes par Jules Verne, sans doute impossible à retranscrire à l'écran pour un film d'époque. Je lui reproche surtout le manque de profondeur dans les personnages ! Aronnax est transparent, Conseil, véritable Denrée des mers, est à la limite du bouffon, et Ned Land, une caricature. Mais surtout, qu'ont-ils fait du charismatique Capitaine Nemo, qui porte le livre à lui seul ! Où est passé l'homme fou et tourmenté, l'arrogant et mégalomane Empereur des Océans, inspirant autant la crainte que la fascination ? Déception ... Malgré tout, le rythme est bien mené et les images sont de qualité. Je pense notamment à la reproduction du Nautilus et à l'attaque du Kraken. Quel dommage que ce film soit trop ... Disney.
20,000 Leagues Under the Sea (1954) (Vingt mille lieues sous les mers).
Une créature marine attaques des bateaux dans l’océan Pacifique. Un professeur est envoyé pour enquêter sur le mystérieux monstre. Après un incident, le professeur Pierre Aronnax, son assistant Conseil et le harponneur Ned Land vont découvrir que la créature nébuleuse est en réalité un sous-marin, le Nautilus, piloté par le Capitaine Nemo.
Alors que les questions du professeur nous aident à mettre en perspective, à relativiser et à comprendre le monde aquatique et les mystères et secrets immergées dont recèlent les profondeurs ; nous permettant de découvrir les habitudes des scaphandriers (p.ex. l’enterrement sous-marin), la nourriture provenant uniquement de ce que la mer a à offrir, ou encore la valeur relative des richesses (l’or ne sert que de ballaste) ; Conseil et Ned seront la force opposée, ne souhaitant pas apprendre, faisant passer les plaisir avant la science et cherchant à fuir le Nautilus et la mer, qu’ils considèrent comme un prison. Il s’agit d’un contraste qui construit sans le vouloir l’histoire en explorant les arguments positifs et négatifs du monde. Mais finalement ces personnages sont faibles ne servent qu’à nous présenter ce monde fabuleux et le Capitaine Nemo. Capitaine qui est quant à lui construit et présenté progressivement. On le voit d’abord comme un idéaliste, ayant construit la machine fantastique, ayant dompté une énergie formidable (clin d’œil contemporain mais fantaisiste au nucléaire) et ayant découvert tous les secrets des océans. Ses paroles sont dans un premier temps cohérents, cherchant à lutter contre l’esclavagisme (une des différences par rapport au livre) et contre toute forme de guerre ou de navires militaires. Les thématiques sont fortes, mais l’intérêt grandit d’avantage lorsque nous découvrons la tragédie qui a fait de lui ce qu’il est, qu’il s’ouvre d’avantage et que nous découvrons son discours et les décisions extrêmes qu’il prend. Un genre de héros chevaleresque déchus et désillusionné.
Pour camper ces personnalités nous avons déjà Kirk Douglas dans le rôle de Ned. Quoiqu’il utilise toutes les techniques classique (position, expression, etc…) c’est plus le personnage de Ned qui m’ennui : Kirk lui donne un coté hautain, ne cherchant qu’à fuir aussi bien les responsabilités que le sous-marin, ou bien concentré uniquement sur sa propre richesse. Tout au long du film, ce profiteur arrogant et coureur de jupon ne fait preuve que d’égoïsme. Sommes-nous sensé lui accorder notre sympathie uniquement grâce à la révélation durant le climax de sa vrai personnalité, au travers duquel il se dévoilera au travers d’un acte héroïque, en incohérence avec tout le reste du film, et amenée artificiellement ? Ça n’a pas marché avec moi et je n’ai pas aimé ce personnage. Conseil prends l’utilité d’un messager ou d’un perroquet, alors qu’on s’attend à plus de Peter Lorre, tandis que le professeur devient de moins en moins intéressant. Heureusement James Mason donne beaucoup de dramatisme et de solennité au Capitaine.
Un gros effort a été accordé à l’aspect visuel du film. Il y a de très beaux plans en extérieur, avec les iles, pour les prises immergées ou encore pour l’identité visuelle du navire. L’aspect externe du Nautilus est unique et de nombreux éléments nous marquent encore de nos jours, qu’ils s’agissent du hublot géant et de son Iris, de l’orgue (surement tirée d’une épave, comme le reste du mobilier du vaisseau) ou encore du combat contre le poulpe géant.
Des thèmes pertinents pour un voyage extraordinaire. 7/10