Avis : Vietnam Paradiso - Page 2

Julien Lahmi a souhaité donner au documentaire un rythme saccadé, propre à celui de l’animation, parallèle entre le projet humain et le projet cinématographique. Mais ce rythme haletant est temporisé par la voix off – celle du réalisateur, surtout, douce et reposante – comme par la musique, vietnamienne, française et surtout anglaise, du rock apaisant et poétique qui appuie l’image et complète ces nombreux sourires d’enfants.

Ce film est aussi intéressant qu'émouvant. Plus que comme un docu, je l'ai ressenti comme un voyage initiatique, un moyen pour le réalisateur de dire adieu à son enfance.