Avis : Zatoichi - Page 3

Que dire d'autre qu'un incontournable de Kitano, un incontournable du cinema asiatique et incontournable du film de sabre !!!


A voir film merveilleux en VO indispensable

Kitano s'éloigne de son univers pour réinventer un mythe japonais. S'il a fait mieux, on ne peut qu'admirer ce film aux combats magnifiquement stylisés et chorégraphiés avec plusieurs litres d'effusions de sang. On a connu plus original mais ça fonctionne très bien Le spectacle est assuré et après tout, c'est bien pour ça que l'on va au cinéma.

Désireux d'imposer sa marque de fabrique, Kitano recrée la légende de Zatoichi avec beaucoup de panache et d'élégance et joue sans crainte avec les faux-semblants. Un film hommage bien ficelé et joliment mis en scène.

La mise en scène et l'interprétation de Kitano font mouche dans ce Zatoichi.
Malgré un humour omniprésent et une chorégraphie finale monstrueuse, j'ai trouvé le film trop lent et les giclées de sang ridicules en images de synthèse.
A part ça, Zatoichi reste un bon film.

Qui d’autre que le grand Takeshi Kitano pouvait s’approprier le rôle déchu de Zatoichi, tristement abandonné par Shintarô Katsu en 1989. La série arrêtée au bout du nombre record de 28 films se retrouve ici agrémentée d’un nouvel opus, à part bien sûr, comme un faux-remake. Kitano réalise et interprète donc le fameux masseur aveugle en l’empreignant de son style et de son empreinte immuable. Cette fois-ci, Zatoichi est blond, d’une grâce et d’une sérénité brute. Toujours aussi friand des bonnes choses (que ce soit les jeux, le saké ou les filles de joie), il se retrouve à nouveau pris dans des querelles sans fin, aidant de pauvres villageois à se débarrasser de vils samouraïs qui font régner la terreur dans le paisible village. Les combats sont magnifiquement bien chorégraphiés, la beauté visuelle de la réalisation est à son comble, proposant des combats sous la pluie ou dans des ruelles sombres. On regrettera cependant le fort emploi d’effets numériques visibles, utilisés par souci de réalisme mais hélas un peu trop inégaux. L’histoire classique est pourtant sujette à de nombreux rebondissements (notamment la toute fin avec une révélation aussi douteuse qu’originale) et à des passages caustiques à souhait : le personnage de Shinkichi, le fils du voisin voulant devenir samouraï… L’intégralité des acteurs joue brillamment bien et la musique rythmée nous plonge dans un feu d’artifices ancestral féodal du plus bel effet.

Zatoichi est un film particulier mais vraiment bien sympa.

Je m'attendais à un film sérieux mais autant dire que son côté humoristique et vraiment décalé je ne m'y attendais mais alors pas du tout. Et ce fut une bonne surprise, Zatoichi est un film totalement décomplexé et bien divertissant. La mise en scène m'a bien plu, le côté improbable des combats avec toutes ces gerbes de sang également. Seul le montage ne m'a pas trop plu, je l'ai trouvé un peu hasardeux, on passe souvent d'une situation à l'autre brusquement, ce qui donne un rythme ayant l'impression d'être pas totalement maîtrisé. Esthétiquement ça ne m'a pas trop remué, la photo est agréable sans plus. Les acteurs quant à eux sont vraiment très bons, mention à Kitano et à Asano.
L'histoire est bien menée et parsemée de scènes hilarantes comme celles avec le voisin timbré ou encore les quelques dialogues bien trouvés. Ca fait plaisir de voir un bon film bien décomplexé comme celui-là.
Sans m'avoir remué, Zatoichi m'a fait passer un bon moment et je n'en demandais pas plus. En tout cas il m'a bien donné envie de voir la série originale ( Bien que je ne sois pas sûr que le ton soit le même que dans le Kitano). Un bon film.

Takeshi Kitano signe un bon film de sabres, ultra-violence au programme. La fin peut cependant dérouter.

2 ou 3 étoiles hmmmm...à voir! en tout cas un excellent film d'action avec des samuraïs; le sang gicle à souhait et les combats sont beaux, le scénario est pas mal (ça ressemble fortement au scénario des films de western spaghetti de Sergio Leone)... de ces dernières années surement le meilleur film de samuraï (mettez aux oubliettes les mauvais killbill ou autres derniers samuraïs caca) un film de samuraï fait par des japonais y'a que ça de vrai de toute manière!

Takeshi Kitano reprend ici un personnage populaire de la culture japonaise, Zatoichi, justicier aveugle apparu dans plusieurs séries de films à partir des années 60, qu'il incarne lui-même. Il réalise ainsi un long-métrage intelligent et prenant, dans la logique des films de samouraïs, qu'il parvient à dépasser en y intégrant de nombreux ingrédients personnels. La comédie, voire le burlesque, ne sont ainsi jamais très loin, même si cœur de l'intrigue est dramatique. Une superbe musique de Keiichi Suzuki.

Takeshi Kitano prouve une fois de plus son talent pour la réalisation tout comme son talent d'acteur et nous livre un film tranchant et poétique dans le Japon du 19eme siècle .
On retrouve un scénario ou divers histoires vont s’entremêler , des combats bien orchestrés , parfaitement réalisés et violent avec une touche d'hémoglobine .
L’esthétique est soignée et agréable , les décors et les costumes sont bon mais on viendra a regretter quelques petites choses comme des effets numériques lors des combats qui semble dater ( le film a tout de même 10 ans ) mais pas si gênant que ça au final .

Il y a aussi des longueurs par moment , surtout vers la fin , une fin d'ailleurs qui part en musique et une grande danse , décevant et de trop a mes yeux .
Le film ajoute aussi une bonne dose d'humour , on ressent bien le style de Kitano est ce film est donc une réussite , il sait ou il met les pieds et le fait avec soin .

je ne suis pas arrivé à terminé ce film, je n'adhérait pas au film reste les belles scènes d'affrontements!

Une adaptation très sobre du mythe. Les combats sont d'une maîtrise technique impressionante, mais plutôt expéditifs: pas un mouvement n'est inutile (on est loin du cinéma chinois!). Kitano parvient à donner à son film une grande beauté sans pour autant donner l'impression de la rechercher.
A côté de celà, on a droit à quelques fantaisies (typiquement nippon): de l'humour burlesque et du sang qui jaillit par hectolitres. Cependant, ce côté décalé est parfois un peu dérangeant, notamment à la fin où on a l'impression de voir une comédie musicale ratée.

Ktano est un génie. Ils ne sont plus si nombreux les membres vivants de ce cercle restreint. Comme Hana BI dans un autre registre, Zatoichi est une perfection de film et d'hommage à tout un pan du cinéma de sabre japonais. A voir absolument notamment pour réaliser que là où l'hommage de Kitano sonne juste, personnel et profond, celui d'un Tarantino dans Kill Bill (pour les films de la Shaw Brothers notamment) sonne soudain beaucoup plus verbeux et toc.

Un film super efficace. Kitano y est aussi bon devant la caméra que derrière. Sa prestation est vraiment très convainquente et le scénario tien la route.

Devant et derrière la caméra, Kitano revisite le célèbre personnage de Zatoichi, justicier errant, aveugle et fine lame ; il le fait à sa façon, mi-sérieuse, mi-burlesque. Ce Zatoichi s'inscrit ainsi à la fois dans un genre, le wu xia pian (film de sabre et d'art martiaux), et dans le cinéma de Kitano, pétri de violence et d'humour décalé, à froid. Très libre dans sa conception dramatique, le réalisateur éclate son récit qu'il truffe de combats joliment chorégraphiés et bien saignants, de scènes plus mélodramatiques (autour de l'histoire des deux geishas) et de touches excentriques très dansantes (les paysans qui font des claquettes dans un champ, le show musical final...). Le tout ponctué par une drôle de considération nihiliste. Voilà qui est éclectique. Voilà qui est aussi vaguement déroutant. Sur le fond, ce film est certainement plus léger que la plupart des oeuvres de Kitano. Mais en tant qu'exercice de style, il se regarde avec curiosité et amusement.