Quel bonheur ce film ! De loin une des meilleures comédies musicales. Les chansons, les chorégraphies, les acteurs... Tout y est parfait ! Gene Kelly, comme à son habitude nous donne envie de chanter et danser avec lui. Il ne manque plus que la pluie pour être au comble du bonheur !
Comédie musicale remarquable, nous faisant voyager en musique au plus profond des studios d'Hollywood. En plus de livrer des chorégraphies phénoménales et des musiques marquantes, Chantons sous la pluie offre même au spectateur une vision intéressante et quelque peu amusante, sur le passage du cinéma muet au cinéma parlant. Gene Kelly est grandiose...
La plus grande comédie musicale jamais produite. Aucun défaut n'a réussi à rentrer dans les rouages du scénario de ce film dont on savoure les parties chantées et jouées. On est ravis par les prestations de tous les acteurs qui s'avèrent exceptionnelles car joué à la fois dans un film muet, parlant et chantant doit demander beaucoup de travail, ainsi chaque spectateur est emporté dans ce long-métrage grâce aux différentes prestations. Des scènes cultes et des chansons cultes c'est ce que nous offre ici les deux réalisateurs du film sur un plateau et on prend, on achète et on s'en délecte jusqu'à la toute dernière seconde de l'histoire qui se déroule devant nous. Une palette d'émotions impressionnante qui se déploie devant nous et qui nous prend à part et nous envoie dans le long-métrage avec une grande puissance. Des choix de réalisations très bons, on compte bien sur les décors, les musique très bien travaillées, la qualité de l'image et le scénario plus qu'original qu'on regarde avec attention. A mon sens la plus grande comédie musicale jamais écrite.
Chantons Sous la pluie est indiscutablement l' un des plus grands classiques du cinéma américain. Porté par des acteurs charmants (Gene Kelly et Debbie Reynolds), cette comédie musicale propose des numéros inoubliables de danse et de chants. Le scénario est également fort intéressant car il explore une période charnière de l'histoire du cinéma. Un chef d'œuvre.
Flamboyant mariage d'un danseur/chorégraphe de génie et d'un "oeil" cinématographique d'une créativité hallucinante. Si l'on retient surtout la perfection des scènes dansées, c'est avant tout grâce aux fabuleuses trouvailles de Donen, qui a su comme personne "lier" l'ensemble (le plan séquence sur "good morning", époustouflant, le cadrage de Kelly pour la scène arrosée...). Mais que dire du jeu des caméras pour la scène de Broadway ? Certains l'ont trouvée longue. Ils ne voient pas tout le côté onirique que Stanley apporte à cette séquence. Certes, la chorégraphie de Kelly touche à la perfection, mais la rendre à l'écran n'était possible qu'en organisant aussi une chorégraphie des cadrages, des plans, des teintes. Et là est le génie de Donen. Chaque mouvement du ballet apparaît comme neuf, comme une découverte, vu à chaque fois sous un angle nouveau. Et comme le bougre est aussi un véritable peintre, sa symphonie de couleurs (passant du très vif au pastel en suivant les sections tension/détente) nous plonge dans un monde que tous les effets spéciaux de tous les Cameron présents ou à venir ne sauraient effleurer. Bien qu'étant assez hermétique à la danse, je reste toujours fasciné par ce chef-d'oeuvre qui est d'abord un immense film de cinéaste. Donen a eu besoin de Kelly pour exister, c'est vrai. Mais Kelly n'aurait pu que "montrer" ses chorégraphies sans Donen, et ce film n'aurait été qu'une comédie musicale de plus. C'est Stanley qui donne le rythme, par ses cadrages et son montage. Assez simple avec des acteurs "complets". Mais tout de même, mention spéciale au pur génie, pour qui l'écran est trop petit et qui le crève : Mister Donald O'Connor, qui me fait regretter de ne pas disposer d'une sixième étoile. Enfin, ce film est aussi une leçon de cinéma, et pas seulement par son thème. Ce qui saute aux yeux s'appelle évidence, alors que nous savons très bien qu'une telle perfection n'est possible qu'après des milliers d'heures de transpiration, de crampes, de douleurs multiples, voire de blessures. Pour qu'on ne le ressente pas et qu'on s'émerveille à chaque fois.
Bouzi Bouzouf adore « Chantons sous la pluie » (s'il fallait adapter ce titre à la situation météorologique en France depuis quelques jours, il deviendrait : « Cassons-nous la gueule sous la neige »), sans doute la comédie musicale la plus célèbre de toute l'histoire du cinéma, qui propose quasiment une scène d'anthologie toutes les deux minutes. Parmi elles, il y a bien sûr le fameux barbotage dansant de Gene Kelly dans la rue, tandis qu'il entonne « Singin' in the rain », séquence alternant plans serrés sur le visage lumineux de la star (Kelly avait pourtant la fièvre durant son tournage, paraît-il) et plans larges pour bien mettre en évidence sa chorégraphie tournoyante (Bouzi Bouzouf en profite pour vous donner le lien d'un clip génial qui refaçonne cette scène à la sauce breakdance ; cette vidéo est à la fois étonnante et hilarante ; on ne peut que regretter qu'elle ait été créée dans le cadre d'une pub pour une bagnole à la con). Cela dit, aussi magique soit cette danse légendaire sous une averse, le numéro du film que Bouzi préfère est celui, non moins fameux, qui voit l'ébourrifant Donald O'Connor chanter « Make 'em laugh » tout en faisant le con. Et quand un type pareil fait le con, cela se traduit par des acrobaties sidérantes, dont certaines ont tout simplement été récupérées par le cinéma d'action contemporain (le fameux salto arrière avec appui sur un mur, ou « wallflip », que « Matrix », et toutes les copies du chef d'oeuvre des frères Wachowski, ont repris à leur compte pour en proposer mille et une variantes). Pour l'anecdote, après le tournage de cette chorégraphie, O'Connor a dû se reposer plusieurs jours tant les efforts fournis pour sa mise au point avaient été violents. Mais en revenant au studio, Gene Kelly lui a appris que la pellicule sur laquelle la scène avait été imprimée, avait été accidentellement détruite et qu'il devait tout refaire. LOL Bouzi Bouzouf est très friand de ce genre de petits faits amusants liés à l'histoire du cinéma.
Le passage du muet au parlant a traumatisé durablement les studios hollywoodiens dans les années trente. Sans surprise, une fois repartie, la machine à rêves n'a pas tardé à retrouver des couleurs et de faire du business en exploitant ce filon historique jusqu'à la corde. A l'entrée des années 50, Une version sombre de la déchéance des stars du muet fût par exemple le magistral Sunset boulevard de Billy Wilder. Simultanément, Donen et Kelly vont choisir délibérément la version optimiste de la reconversion, la preuve par l'exemple du dynamisme américain, de l'inépuisable capacité de la profession a rebondir après un échec. Qu'il vente ou qu'il pleuve, rien n'allait arrêter l'irrésistible ascension de Singin' in the rain vers les sommets.
Et soixante ans plus tard, Hazanavicius continuera d'exploiter le filon avec The artist.
Qui ne connait pas au moins un air de cette comédie musicale? Il faut reconnaitre que le jeune Donen a su démultiplier la renommée de Gene Kelly et dès le générique déployer une inventivité sans limite, en s'appuyant sur les réelles qualités et le professionnalisme du danseur de claquettes. Ajoutez à cela, un zest d’autodérision à l'encontre du star-system hollywoodien , et les ingrédients sont rassemblés pour célébrer sans vergogne le cinéma de l’Amérique, qui en cette année 52 se regarde en pleine gloire . Le rythme, en particulier de la première partie, est éblouissant et nous entraine dans une succession de scènes devenues cultes. N'oublions pas de donner une mention spéciale au sparring-partner de Kelly: Donald O'Connor est aussi acrobate que Buster Keaton, mais en plus il parle, il joue la comédie, et enchaine blagues et mimiques comiques avec une facilité déconcertante. Faites-les rire, décline-t-il entre deux pirouettes.
Singing' in the rain défie le temps sans renier son époque. Il fait bon vivre en le regardant, sans pour autant être simpliste ni naif. Ainsi la star Lockwood se fait remettre en place lors de la première rencontre inopinée avec Kathy (vous n'êtes qu'un pantomine) et sa réponse est qu'effectivement il ne peut lui dévoiler son cœur qu'en allumant les projecteurs. La star a besoin d'être aimé, mais attire aussi les faux semblants et le crime alléché par l'odeur de l'argent. L'apparition brève mais significative de la vénéneuse Cyd Clarisse dans la scène rêvée Broadway melody est de plus un bijou de mise en scène.
Vous vouliez de la couleur, vous en aurez, les costumes illuminent l'écran et rejaillissent sur le spectateur. Demain vous ne direz plus jamais "good morning" de la même façon, ni répéter les chaussettes de l'archiduchesse sont-elles sèches, archi-sèches sans penser à la leçon de diction du duo mythique. Voilà un remède idéal en période de déprimante pandémie. Vous m'en remettrez deux heures, docteur! TV4 VO aout 2021
PS un encore plus grand moment fut de voir le film en présence de Stanley Donen! lor s de l'ouverture du FESTIVAL LUMIERE 2010
Ils sont rares, les films qui donnent un tel sourire ! Je me souviens avoir découvert ce chef d'œuvre à la télé, j'étais pas très motivée de regarder un film "de vieux", et au final, je me retrouve écroulée de rire sur la moquette. Mes a priori en ont pris un sacré coup, et moi, je suis devenue une fan absolue de Gene Kelly, Donald O'Connor et Debbie Reynolds. Scénario béton, numéros de danse époustouflants, chansons inoubliables, sourires sur tous les visages...ce film dégage une vitalité extraordinaire et contagieuse. Il n'y a que la scène de Broadway sur la fin que je regrette, elle est vraiment trop longue et hors sujet, et casse un peu le rythme d'enfer du film. Mais sinon, ce n'est que du bonheur !!! J'ai eu la chance de revoir "Singin' in the rain" en VO et au cinéma, grâce au Silencio, le ciné-club de Thonon, que je remercie, continuez, on en redemande !