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Rodrigue B
18 abonnés
220 critiques
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3,5
Publiée le 4 mai 2019
Toujours rafraichissant les Fernandel... En lançant un de ses films, on attend la simplicité, les bons sentiments et un humour bien particulier ! En réalité, les films de Fernandel ont ce don : ils nous rapprochent de l'essentiel, du sens de la vie ! Pour ma part, j'ai toujours préféré ses rôles plus sérieux que ses comédies populaires ou que ses Fernandellerie (comme on les appelle). Je poserai le même constat pour son concurrent direct : Bourvil ! « Heureux qui comme Ulysse » sera son dernier film et ponctue sa carrière avec l'un de ses plus beaux rôles ! Il y aura des moments très drôles : la scène avec l'agent de circulation qu'Antonin « assimilera à une borne », la séquence où Antonin se rend compte qu'il a eu de la chance de ne pas avoir fait sa vie avec sa copine d'antan qui lui a été « volée » par un camarade, il dira sur la tombe de la défunte « je l'ai échappé belle » ... Des moments drôles mais surtout des moments touchants pouvant même faire briller les yeux des plus sensibles ! Le message est simple mais beau : « Toutes les créatures vivantes sont faites de la même matière, nous mangeons la même nourriture, nous buvons la même eau, nous avons les mêmes maladies, le même soleil nous fait chaud, le même vent nous fait froid, on fait partie de l'âme du monde » telle est la réplique prononcée par notre marseillais préféré avec l'énergie qui le caractérise ! Fernandel se sent inspiré par son rôle ! Il se servira de tout son passé d'acteur (de « Meurtre ? » à « Le voyage du père ») pour nous servir un dernier rôle qui confirme sa place au sein des grands de ce monde ! Le film date de 1970 et dispose d'un budget très limité mais les plans avec Ulysse, le cheval, sont très impressionnants ! Notamment lors de la séquence où Ulysse apparaît mourant et que Fernandel lui lance la réplique bouleversante « Tu ne vas pas me laisser tout seul ?». Le thème de Brassens fonctionne très bien et je ne suis pas très fan de l'artiste !
Fernandel fait découvrir le pays à Ulysse et aux spectateurs par la même occasion. Une aventure plus qu'un film avec l'accent du midi et la voix qui porte de Fernandel, le tout sous des airs de Georges Brassens. Un moment de liberté très agréable et triste.
ce film change des autre films de Fernandel qui sont hilarant et très drôle. celui ci est toujours une comédie mais aussi un film d'émotion , qui permet à Fernandel de tourner à nouveau avec un animal après la vache et le prisonnier cette fois ci c'est un cheval qui est mis à l'honneur du film . Un film qui prône le bien être animal et la considération animations déjà pour l'époque c'est incroyable . Un film drôle et aussi de l'émotion dans certaine scène. ce n'est pas forcément le meilleur Fernandel mais un qui a les plus belle valeur et attentionnée
11 999 abonnés
12 157 critiques
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3,0
Publiée le 26 février 2012
Film nostalgique ou l'on traverse quelques beaux paysages de la Provence que ce soit Saint-Rèmy ou les Baux Arles sous l'èclat du soleil du midi! Fernandel, en valet de ferme, qui entreprend de sauver son vieux cheval Ulysse et qui doit être conduit à l'abattoir, apporte sa touchante humanitè à ce rôle! Une jolie promenade jusqu'en Camargue et comme le dit si bien la magnifique chanson de George Brassens: Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage...Heureux qui comme Ulysse a vu cent paysages et puis a retrouvè après maintes traversèes le pays des vertes allèes, par un petit matin d'ètè quand le soleil vous chante au coeur qu'elle est belle la libertè...
3 415 abonnés
18 103 critiques
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4,5
Publiée le 31 octobre 2021
Henri Colpi a fait peu de films. Une Aussi Longue Absence était un beau film une sorte de Un Long Dimanche de Fiançailles mais avec plus d'élégance de pudeur et d'émotion. Heureux qui comme Ulysse dont le titre est emprunté à un poème éponyme de Joachim Du Bellay du XVIe siècle raconte l'histoire d'un vieux cheval qui ne peut plus travailler dans une ferme et dont la prochaine étape est les arènes d'Arles autrement dit la mort. Le valet de ferme (Fernandel) qui doit y conduire l'animal décide de se rebeller contre la décision inhumaine de son patron. Les amoureux de la Provence apprécieront les magnifiques paysages de Saint-Rémy de Provence, les Baux et, la Camargue sans oublier une chanson émouvante de Georges Brassens qui agrémente superbement le film qui devrait plaire à toute la famille...
Un chef d'oeuvre ! Un film intelligent, bien écrit, plein d'humanité et de bon sens. Vraiment rare ce genre de films càd pas de vulgarité, de langage grossier, de violence, de sang mais au contraire des thèmes universels comme la liberté pour chaque être vivant( qu'il soit humain ou animal), l'amitié entre l'homme et l'animal, le respect envers la nature, un beau scénario, de magnifiques décors de la Provence etc,etc. Sans oublier un Fernandel (comme souvent d'ailleurs) excellent. C'est un film intelligent rien de plus. On en fait malheureusement plus beaucoup de nos jours.
Passionnée de chevaux et résidant moi-même en Provence, sur la route d'Antonin (Fernandel) dans "Heureux qui comme Ulysse", comment critiquer ce film ? Hymne à la Provence avec ses jeux de boules, ses fêtes votives et son soleil éclatant, éloge des étangs de Camargue et déclaration d'amitié au cheval, ce film a tout pour se faire apprécier, malgré une prise de position tranchante sur la corrida. L'histoire nous fait voyager dans l'espace comme dans le temps, en même temps qu'on apprend à connaître le passé d'Antonin et de son ami équin, Ulysse. On passe du rire aux larmes, on attend parfois, on s'inquiète. Bref, on se met dans la peau d'Antonin. La beauté de l'oeuvre est encore réhaussée par la chanson de Brassens du même nom, parfaitement dans le ton du film. On n'aurait pas pu choisir meilleur interprète. Et pour finir, Fernandel nous ravit avec son grand sourire plein de tendresse et son accent qui chante, pour la dernière fois. A regarder en famille si vous souhaitez passer un joli moment.
Son patron charge Antonin de mener aux arènes d'Arles le vieux cheval Ulysse destiné à finir en monture de picador et, peut-être, à mourir étripé par un taureau de corrida. Antonin ne s'y résoud pas, trop attaché à ce compagnon dont il s'est fait comme un fils. L'homme et l'animal sont "l'âme du monde" ainsi que l'affirme le réalisateur Henri Colpi dans un fiklm atypique, un poème naïf, écologiste, sur lequel se greffent parfois les accents de la comédie méridionale. Les valeurs que Colpi défend sont le respect de la nature -la Camargue, belle et encore préservée- et le respect de la vie. Des considérations qu'auraient perdues de vue, tandis que Tonin et Ulysse cheminent tranquillement sur la route d'Arles, ces automobilistes énervés ou, plus loin, ces insouciants spectateurs de corrida. Le film n'est pas précisément une charge contre la corrida mais peut-être l'a-t-elle inspiré. Le vieux Tonin, interprété dans un mélange de faconde provençale et de mélancolie par Fernandel, est un homme sensible, un des derniers, dirait-on, à ressentir sa responsabilité envers son environnement. Cependant, Colpi ne parvient pas souvent à toucher la corde sensible (pas même avec le renfort de la mélodie de Georges Delerue) et l'"amitié" entre Tonin et Ulysse reste illustrative. Les bons sentiments ne font pas forcément les bons scénarios.
Le dernier film de Fernandel et aussi son plus touchant.. Un grand moment d'émotion et d'humour concocté par l'inconnu Henri Colpi, avec en cerise sur le gâteau les magnifiques paysages de Provence et la chanson de Brassens avec la superbe et nostalgique musique de Georges Delerue.. Un beau moment !
C'est un film qui fera plaisir aux nostalgiques d'une certaine France. L'histoire est plaisante, Fernandel est touchant. Ce n'est pas un grand film, mais on passe un moment sympa.
Le dernier film de Fernandel, malheureusement loin d'être le meilleur. Fernandel apparaît dépassé par la modernité amorcée des années 70. De la même manière que dans la Vache et le prisonnier, il parcourt les routes et chemins à pied avec un animal. A savoir, Ulysse, un vieux cheval destiné à une fin tragique. Cependant, il ne s'agit pas de s'évader mais d'éviter à l'animal de connaitre une fin tragique. Il faut toutefois saluer le message véhiculé par ce film à savoir une critique de la tauromachie, "spectacle" violent où les animaux souffrent. Il s'agit également d'un plaidoyer pour l'amour de la nature et de l'animal. La fin est quelque peu touchante avec Antonin qui délivre définitivement Ulysse pour qu'il finisse sa vie en liberté avec d'autres chevaux camarguais. Le tout avec la célèbre chanson de Brassens, un amoureux des animaux (en particulier des chats).
Le dernier film de Fernandel et aussi son plus touchant.. Un grand moment d'émotion et d'humour concocté par l'inconnu Henri Colpi, avec en cerise sur le gâteau les magnifiques paysages de Provence et la chanson de Brassens avec la superbe et nostalgique musique de Georges Delerue.. Un beau moment !
peut être pas le meilleur film de fernandel, mais sans doute le plus émouvant, puisqu'il s'agit de son dernier. on y retrouve tout ce qui à fait son succès : sa gouaille marseillaise, ses coups de gueule, ses colères mythiques, mais au fond plein de tendresse . On ne rit pas forcement dans ce film, mais on se laisse avoir par toute sa poésie . malgré son age, du grand fernandel .
Film d'une simplicité confondante qui n'en est pas moins un film immense, profondément humain, profondément bouleversant, sans le moindre effet de manche, sans le moindre effet tire-larme, sans le moindre pathos. "On vivait bien content, mon cheval, ma Provence et moi".