Avis : L'Interprète - Page 7

Un bon thriller de Sydney Pollack, assez classique dans son genre, mais efficace, l'histoire d'un complot politique fomenté par des individus contre un dirigeant Africain. Côté casting, on a le droit à un beau duo d'acteurs avec une Nicole Kidman crédible en interprète et un Sean Penn, qui comme à son habitude est très bon.

On a connu Pollack plus inspiré car ici il nous livre un thriller des plus classique ou l'interet reside principalement dans le fait de decouvrir pour la 1ere fois au ciné les veritables locaux de l'ONU ,heureusement les 2 acteurs principaux sont au top avec une Nicole Kidman plus belle et rayonnante que jamais et Penn tres classe meme dans un role de flic bourru ange gardien ultra classique.Au fait que viens foutre ici Yvan Attal : il passait par la et avait vu de la lumiere ou quoi ????

Merci, Mr Pollack, pour cet "interprète" qui apparait comme un phare dans la nuit américaine. L'on reproche à votre film ce qui en vérité en fait toute sa force : l'idéalisme. Un idéalisme qui depuis la nuit des temps est à la société humaine ce que les étoiles sont aux marins, un guide vers l'horizon, un soleil derrière lequel l'homme court en défrichant l'univers. Mais en cette période sombre où le matériel prend le pas sur l'humain, où les armes sont jugées plus efficace que les mots, l'homme est en panne. L'homme est en panne car les idéaux se sont éteints. Merci Mr Pollack d'avoir tenté de le rallumer aux yeux de vos concitoyens ainsi qu'aux miens. Et remerciez votre couple d'interprètes, il le mérite bien.

L’interprète est un excellent film de Sydney Pollack qui m’a séduit. Une belle distribution avec des acteurs convaincants comme Nicole Kidman, Sean Penn ou encore Catherine Keener. Du côté de la réalisation rien à redire, de bons dialogues et un scénario efficace qui nous tient en haleine. Le film est très dynamique et je suis resté scotché devant le film du début à la fin. Bref un film à découvrir, 13 / 20.

L’interprète est un thriller correct sans plus. L’intrigue repose sur les non dits de la principale protagoniste (Nicole Kidman) qui malgré elle empêche le personnage de Sean Penn de voir les éléments qui lui permettraient de trouver l’assassin. Le début de l’intrigue est plutôt bien trouver : l’enquêteur se méfit du témoin et pense qu’elle ment, malheureusement l’histoire très vite prend un tour plus classique et s’oriente vers une histoire d’assassina à connotation géopolitique. A partir de là l’histoire devient un peu grotesque dans la mesure où les bâtiments des Nations Unies sont une vraie passoire où les interprètes peuvent se balader sans surveillance, où des armes rentrent malgré un système de sécurité qu’on pense drastique, où les dictateurs mettent en place des machinations pour de faux assassinats, mais le pire est l’implication de l’interprète (Nicole Kidman) qui outre le fait d’être une ressortissante du même pays que le dictateur cible du tueur, est aussi liée à un de ces opposants et qui plus est à aussi fait parti de la rébellion armée. Bref tout cela fait un peu trop pour être crédible ! Seule le personnage incarné par Sean Penn est suffisamment creusé pour être intéressant. Néanmoins si on n'est pas trop regardant on peu se laisser embarquer par ce film qui reste pourtant distrayant mais vraiment sans plus.

C'est un bon thriller sous fond d'enigme géopolitique actuelle. Nicole Kidman y est exellente. Le fait que le film est été tournée au siège même de l'ONU donne vraiment du réalisme au film. De plus l'histoire aborde un sujet politique qui me semble interessant et tout à fait à l'odre du jour.Par contre c'est parfois un peu long.

Cadre inédit pour un thriller palpitant. Tourné au sein même du bâtiment de l'ONU, ce film nous plonge au cœur de l'organisme chargé de préserver la paix dans le monde. On suit donc la trajectoire d'une interprète placée sous la protection du Service Secret américain afin de la soustraire à des mystérieux terroristes aux intentions troubles. Les scènes d'action sont rares mais elles valent le détour, notamment la scène de l'attentat du bus, merveille de précision et de virtuosité technique. S. Pollack est assez en forme malgré une mise en scène très sage et qui ne laisse pas vraiment s'installer un vrai climat de tension. Le scénario est un peu embrouillé à la 1ère vision mais il reste lisible à une 2ème. Les interprètes principaux sont par contre bien servis par des personnages bien fouillés et torturés : N. Kidman est très convaincante et intense, S. Penn nous fait une nouvelle démonstration de son talent avec un personnage plein de fissures mais touchant tout en étant un poil cow-boy. C'est du bon cinéma, divertissant, intelligent, parfois brillant et même si le regard qu'il pose sur l'Afrique n'est guère novateur, il reste ambigu et intéressant. D'autres critiques sur

Un coup dans l'eau. Visionné il y a 4 jours, je n'en ai rien retenu. Tout est moyen, lisse, fade (même les acteurs, Sean Penn en tête avec son éternel air de chien battu commence à me crisper). Et comme le scénario est très maigre, on s'ennuie jusqu'au dénouement convenu au possible. Peu recommendable finalement.

Un thriller classique a pour avantages les deux acteurs principaux (Sean Penn a la grande classe dans le rôle de ce flic et Nicole Kidman est toujours aussi belle) et la première entrée de caméras dans les locaux de l'ONU. Au-delà de l’intrigue intéressante axée autour de la politique internationale, le scénario patauge vite dans le déjà vu, aussi bien sur le plan de l’enquête policière que sur celui de la phobie terroriste.

Un thriller politique. Pas trop ma tasse de thé à la base, mais on est jamais à l'abri de tomber sur une bonne surprise, type "The constant gardener". Malheureusement pour moi, ce ne fût pas vraiment le cas, car je n'ai quasiment rien compris au film. Par contre, les acteurs sont très bons, et la photographie est irréprochable. Le film est même certainement très bon en fait, pour les gens qui le comprennent. Mais avec moi, désolé : ça passe pas. Trop de bla bla, de conspirations, de ceci, de cela. Rien compris.

Ce film bénéficie d'une très bonne intrigue: une interprête de l'ONU surprend une conversation établissant un futru complot contre un chef d'état Africain. Harcelée, menacée, cette interprête devra faire face aux suspicions de la police à propos de ses déclarations et de son passé. Cet aspect là de l'histoire est le point faible du film car il est traité trop longtemps et ralentit le déroulement. En revanche, le contraste entre l'ONU et la réalité africaine est saisissant: Sidney Pollak tourne dans des lieux magnifiques et filme avec audace quelques scènes chocs (fusillades, bombes) montrant la cruauté faisant rage en Afrique (Enfants avec des mitrailettes, dictature..). Enfin, en plus d'un dénouement innatendu, le film est sublimé par le faceà face entre la troublante et excellente Nicole Kidman et le talentueux Sean Penn, de même que par le second role offert au surprenant Yvan Attal.

Entre polar international et drame humain, un beau film bien filmé, bien joué (Sean Penn et Nicole Kidman parfaits de bout en bout), bien monté. Mais Sydney Pollack ne tranche jamais entre les deux genres, est-on du côté politique, avec une nouvelle donne : la misère des pays du sud de la planète finit par troubler la quiétude des états dits civilisés, ou bien est-on du côté du mélodrame, avec un beau couple de cinéma, assez classique : le flic et la femme-témoin, tous deux douloureusement atteints par la cruauté de la vie…
Chacun de ces genres pourrait être à l’origine d’un chef d’œuvre. Là, on s’embrouille un peu, et le film perd de sa force originelle. Mais c’est à voir tout de même !

Sans s'éloigner du thriller Américain type,Sydney Pollack signi ici un film correct,aux allures récentes qui merdurent principalement du fait que son installation soit faîte à l'ONU,nouveauté à ce jour jamais recopiée. Cependant l'intrigue,à force de pats à moitié faîts puis de suites défaîts, nous laisse séptique quand au dénuement finale ou l'on à l'impression qu'une querelle fortement explicite se détériorise trop rapidement. Sans paraître trop lassant, L'interprète marque le savoir-faire indéniable de Pollack mais aussi des progrès qu'il est capable de faire.

L'OMBRE D'UN DOUTE. Sydney Pollack nous gratifie d'images monumentales du siège de l'ONU. Rare faits, mais intrigue médiocre et ce n'est pas le casting pourtant alléchant qui nous redonne du gout.

Depuis "Les 3 Jours du Condor", il y a belle lurette que S. Pollack n'avait pas fait aussi fort. Le thriller de l'année 2005 (avec "The Constant Gardener" of course), qui n'hésite pas à nous entraîner dans une intrigue policière (excessivement) bien tissée. D'une cruauté et d'une intelligence excitantes, les antres de l'ONU nous offre un champ d'action des plus originaux et des mieux exploités à ce jour. Une leçon sur l'aspect diplomatique de la justice internationale que l'on n'est pas prêt d'oublier de si tôt. Peut-être que certains lui reprocheront son côté trop bien-pensant ou trop idéaliste. Les mauvaises langues iront jusqu'à dire que l'oeuvre est un honorable porte-parole cinématographique de cette corporation, histoire d'en mettre plein la vue à ceux qui oseraient s'y frotter trop longtemps. Mais le S. Pollack sait ce qu'il fait, et les revers, il les encaisse avec une certaine ironie. Puisque apporter son soutien à une organisation qui fut créée notamment pour maintenir la paix et la sécurité internationales, dont le but ultime est de promouvoir les droits de l'homme, c'est tout à son honneur. Y greffer un script de cette couture, il fallait le faire ! Et ça n'est pas donné à tout le monde de réaliser une oeuvre de cette ampleur avec un si prestigieux casting, dans un lieu si symbolique. Certes, on pourrait chipoter sur deux trois exubérances historiques ou scénaristiques, mais l'essentiel est là ; il ne s'agit pas seulement d'un excellent divertissement, mais plus justement d'une utile réflexion sur le bien-fondé d'un si vertueux concept international basé sur le compromis et/ou l'avis majoritaire. "Entraver une opinion est plus recommandable que de destituer un sentiment" ...