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    Le Voyage de James à Jérusalem
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Le Voyage de James à Jérusalem" et de son tournage !

    Présenté à la Quinzaine des Réalisateurs

    Le Voyage de James à Jérusalem a été présenté en 2003 au Festival de Cannes, dans la section Quinzaine des réalisateurs.

    La genèse du projet (1) : la rencontre avec James

    C'est la rencontre du cinéaste avec un immigré issu du Niger qui est à l'origine de ce long-métrage, Le Voyage de James à Jérusalem. "Il y a quelques années, j'ai rencontré James, un Nigérian qui vivait en Israël avec un visa de touriste longue durée. James avait une quarantaine d'années. Il était banquier, mais, compte tenu de la situation politico-économique du Niger, il vivait désormais à Tel-Aviv en faisant des ménages. James me confiait les épreuves, les peurs et les peines de sa vie de travailleur immigré, mais aussi les souvenirs de sa Terre natale, le Nigéria, et son désir de vivre dans un pays qu'il avait un jour rêvé d'atteindre : le Canada" , se souvient Ra'anan Alexandrowitz.

    La Genèse du projet (2) : Israël vu par James

    Quand il entend James lui donner sa vision d'Israël, Ra'anan Alexandrowitz a l'idée de prendre comme point de départ d'un film l'histoire de cet homme rencontré par hasard. Le réalisateur précise : "Un jour, James me raconta quelque chose de stupéfiant : il me décrivit comment il avait imaginé la Terre promise comme une verte et opulente contrée, un pays de lait et de miel, comme il est écrit dans la Bible. Dans ce pays, pensait-il, vivait en paix peuple le plus heureux et le plus vertueux de la terre : le Peuple Elu. "Je me souviens du moment où je suis descendu de l'avion" me dit-il dans un sourire, "j'ai respiré la douceur de l'air et j'ai pleuré parce qu'enfin, j'avais atteint la Terre promise." A ces mots, j'ai réalisé que je tenais la première scène d'un film, sans savoir encore de quoi ce film serait fait. Les contradictions et l'ironie ressenties à l'écoute de cet homme qui vivait dans les bas-fonds de ma ville, un homme qui gagnait sa vie en nettoyant les cuisines et les toilettes, tout cela m'a poussé à écrire Le Voyage de James à Jerusalem."

    Cinq années de travail

    Le scénario du Voyage de James à Jérusalem a été écrit en 1998. A cette époque, ce film était destiné au petit écran. Il a finalement été tourné à la fin 2001 avec en vue une exploitation en salles, le budget ayant été entretemps multiplié par quatre.

    Un documentariste passe à la fiction

    Le Voyage de James à Jérusalem est le premier long métrage de fiction de Ra'anan Alexandrowitz, qui a auparavant réalisé plusieurs documentaires, dont The Inner Tour, consacré au conflit israëlo-palestinien, en 2000. S'il raconte de nouveau une histoire qui a pour cadre Israël, le cinéaste a choisi un angle original, en abordant la question de l'immigration africaine.

    Terre promise

    Avec ce film, le réalisateur a souhaité confronter l'image que l'on a d'Israël et le quotidien de ce pays. "La première idée que je voulais explorer était la contradiction fondamentale entre l'idée abstraite d'une terre promise que se font des milliers de gens de par le monde, et la réalité d'Israël, un pays très prosaïque, attaché à son développement économique, plein d'embouteillages, de galeries marchandes... et de lois sur l'immigration.", explique-t-il. "J'ai donc imaginé un personnage qui arrivait en Israël d'aussi loin qu'un pèlerin puisse arriver. Ce personnage ne connait de la Terre promise que sa description dans la Bible."

    Casting

    Après un premier casting fait à partir de cassettes, le réalisateur est allé en Afrique du Sud pour y faire passer des essais. C'est ainsi que Siyabonga Melongisi Shibe, le comédien principal, et Hugh Masebenza, qui interprète Scomboze, ont été choisis. Les autres comédiens d'origine africaine qu'on voit dans le film sont des immigrés installés à Tel-Aviv. Le casting compte également un comédien palestinien, citoyen israëlien, Salim Daw, ainsi qu'Arieh Elias, acteur juif irakien.

    Hommage

    Le personnage de Salah fait référence à un film des années 60, Salah Shabati d'Ephraïm Kichon, auquel Ra'anan Alexandrowitz rend ici hommage. En effet, ce film traitait des difficultés d'intégration des Juifs du Maroc en Israël, et Le voyage de James à Jérusalem évoque également le parcours semé d'obstacles d'un immigré dans ce pays.

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