Avis sur Ecrit dans le ciel

Un avion décolle d'Honolulu vers San Francisco. En cours de route, un réacteur prend feu. Le crash semble inévitable.
Un des premiers film-catastrophe en plein ciel, qui n'est pas vraiment un d'ailleurs. C'est très hollywoodien, avec son cortège de personnages, les passagers, qui ont tous une histoire à raconter. Un film psychologique sans grand suspense ni performance d'acteurs, Wayne et Stack sont fades. Mais Wellman a du métier et du savoir-faire pour nous intéresser au sort de ces américains banals. Rien de génial là-dedans, du cinéma sans turbulences, mais solide.

Peut-être le premier film catastrophe de l’histoire du cinéma, le précurseur des Airport, celui qui ouvrit la voie, curieusement méconnu de nos jours. Ce film est pourtant signé par William Wellman, plus qu’honnête réalisateur qui a donné des œuvres intéressantes (Mon grand, avec Barbara Stanwyck à l’aube du parlant) et au moins un chef-d’œuvre, L’Étrange Incident, western atypique et crépusculaire. Écrit dans le ciel bénéficie d’une interprétation somptueuse avec John Wayne dans le rôle d’un pilote en quête de rachat, Claire Trevor (tiens, le couple de Stagecoach réuni !) et Robert Stack en faux héros. L’histoire est linéaire avec une avarie à bord d’un appareil qui fait craindre le pire pendant deux heures et la création d’un microcosme torturé où chacun se révèle aux autres et surtout à lui-même, avant le happy end obligatoire. Ce n’est pas un chef d’œuvre mais c’est un film qui fait passer un bon moment et c’est indiscutablement à voir en tant que curiosité de l’histoire du cinéma.

Soporifique. Casting de rêve mais plat plat plat. Le concept des flashback et des passagers dépareillés a été repris avec plus de brio dans la série des "y a t'il un pilote dans l'avion"

John Wayne siffle dans les airs. Là, pas de pistolet et pas de chevaux. Ce long-métrage des années 50 vole déjà sur le thème du film catastrophe mettant en scène les pilotes et ses passagers dans un avion qui au bout va connaitre un pépin mécanique. Plein d'autres films suivront la même destination. Mais en cet instant, restons sur la trajectoire d'Ecrit dans le ciel. Montons à bord, les protagonistes sous la moulinette par des discussions trop banales ainsi que quelques scènes flashbacks inutiles. Trop de minimum pour en plus deux heures de vol. Rien de bien stimulant du décollage jusqu'à l'atterrissage.

C'est moralisateur au possible. Et c'est bavard également. Tout le début avec la présentation des passagers est franchement ridicule. Mais heureusement ils ne sont que 15!!!! Le film a vieilli c'est évident. Les américains savaient déjà depuis les années 60 faire des films catastrophe aux dialogues insipides pour meubler entre les séquences d'action. Mais là on assiste aux balbutiements: il faut attendre une heure de film pour assister à la première péripétie!!!! Et ils continuent à discuter et ils parlent et ils parlent, de tout et de rien.... Heureusement qu'il y a un enfant pour le côté gnangnan du film!!!!!!! Risible

Mais pourquoi faire un film aussi long quand on a si peu de choses à montrer? Le film met plus d'une heure à démarrer, la première partie étant surtout des bavardages incessants et inutiles, la présentation de tous les passagers (même ceux qui n'ont aucun effet à l'histoire), donc on se lasse rapidement. Heureusement, par la suite, le rythme s'accélère légèrement et nous offre enfin de l'action, de quoi nous satisfaire mais ces moments sont courts et ne tiennent pas en haleine. Le final, sans surprises, déçoit également!!

Au départ, je voulais voir ce film pour John Wayne car j'étais curieux de le voir jouer autre chose qu'un cowboy ou un militaire, ici, il joue un pilote d'avion et, bien fut ma surprise, c'est un film chorale dans le genre catastrophe avec plusieurs personnages principaux sachant que la mise en scène est signé William A. Wellman, pourquoi pas !! Honolulu, terre de départ d'un avion pour pas mal de touristes qui se mettent confortablement à leurs places qui part dans un autre état. Les discutions pendant le voyage vont avoir droit à des flashbacks jusqu'à ce qu'un aile de l'avion prend feu et l'équipage doit se tenir prèt pour un atterrissage mouvementé On est loin des films catastrophes des années 70 qui étaient spectaculaires car "Ecrit dans le ciel" est un film bavard, voir trop, ce qui est assez lassant à la longue car il dure plus de 2 heures mais bon, la mise en scène est assez malin niveau budget avec une belle musique signé par Dimitri Tiomkin. Les comédiens sont impeccables comme John Wayne, Claire Trevor , Robert Stack ou Robert Newton pour citer les plus célèbres. Regardable mais ça s'oublie vite.

Tout simplement redoutable.
Encéphalogramme plat du début à la fin... Vraisemblablement l'un des premiers films-catastrophe de l'histoire, qui est également une véritable purge. Tout est fait de longueurs, de personnages caricaturaux et de dialogues frisant le ridicule. John Wayne n'est pas franchement à son aise, hormis dans la seule scène d'action où il reprend les commandes de l'avion et s'impose au commandant de bord, incarné par le toujours excellent Robert Stack. Bref, une œuvre indigne de William Wellman, parfait somnifère au demeurant...

Un titre à la Douglas Sirk pour un film catastrophe qui ne mèrite attention que par son dèfilè de vedettes! A l'embarquement: Robert Stack, Laraine Day, Claire Trevor, Robert Newton et bien sûr John Wayne en vieux renard des airs qui fait son job! Plutôt que l'oeuvre d'un metteur en scène (William A. Wellman est tellement plus à l'aise sur la terre ferme), "The High and the Mighty" est le fruit des efforts de ses producteurs Robert Fellows et John Wayne qui tenaient à monter ce film malgrè les problèmes de distribution! Golden Globe de la meilleure actrice dans un second rôle, Jan Sterling mèritait de gagner l'Oscar (bien qu'elle fut nommèe dans la même catègorie) pour sa prestation, notamment le plan sèquence où elle se dèmaquille! Finalement, l'intrigue n'est qu'un prètexte au rècit parfois un peu long que l'intèrêt se rompt quelque peu avec les scènes de flash-back platement filmès de certains passagers qui s'avèrent inutiles (mention aux deux zigotos avec leurs colliers de fleurs). il manque aussi un soupçon de profondeur dans le personnage de John Wayne avec un passè douloureux qu'on aurait voulu voir plus en avant! Le film n'en est pas moins distrayant même s'il souffre de quelques trous d'air dans la mise en scène et dans l'interprètation! Musique de Dimitri Tiomkin qui recevra l'Oscar et que Wayne siffle à tue-tête dans la scène finale...

Une oeuvre qui préfigure les films catastrophes qui feront florès dans les années 70. On peut y trouver déjà tous les ingrédients qui feront le genre : des personnages hyper-stéréotypés, des flash-back inutiles et bien sûr un superbe casting. Si John Wayne paraît ici un peu effacé, Laraine Day, Claire Trevor, Robert Newton, Jan Sterling ou encore Paul Kelly donnent de très bonnes interprétations. Et il faut signaler tout de suite qu'on ne s'emmerde pas une seule seconde malgré ses défauts que William Wellman donne l'impression parfois d'assumer avec beaucoup d'humour. Bref, je pense que vous l'aurez compris : "Ecrit dans le ciel" n'a absolument rien d'un grand film mais a tout d'un bon divertissement.

Voir Robert Stack et John Wayne tous les deux au commandes de cet avion avec des mimiques appliquées genre Walt Disney est un vrai régal. Dans une musique angélique cet avion atterrira sans encombres, on passera pendant ce temps en revue tous les passagers et leurs petites histoires personnelles sans aucun intérét. Ce 1er film catastrophe sans catastrophe est une abomination.

John Wayne, Jan Sterling, Robert Stack, Laraine Day, Robert Newton , Claire Trevor ..., dirigés de plus par William Wellman, prouvent ici qu'un casting aussi glorieux soit-il ne suffit pas à faire un bon film. C'est peut- être Dimitri Tiomkin qui s'en sort le mieux pour la BO et sans doute Phil Harris, dans la 1ere partie , qui donne corps à un passager particulièrement content de lui, gobé des yeux par son épouse et qui se montre ainsi aussi horripilant que son rôle l'exige.
On a là affaire à une sorte de film choral avec la première moitié du métrage fort languissant et bavard. La réalisation s'intéresse aux personnages souvent par binômes; chacun fait ce qu'il peut, mais ça ne décolle pas, ce qui est un comble...
Des invraisemblances également : spoiler: 'L'évacuation des bagages, l'absence de mouvement dans la cabine ( on sait que ça a été tourné au sol, mais tout de même...)

Bref, plutôt décevant.