Avis : Les Aventuriers - Page 2

Film atypique duquel émane une atmosphère tranquille, sereine, toute imprégnée des valeurs de l'amitié qui lie les personnages. L'intrigue finalement passe au second plan afin que le spectateur puisse savourer cela. Evidemment un casting de première et une musique itou aident le film à ne pas sombrer dans les affres du temps, car il a quelque peu vieilli. A revoir avec grand plaisir.

Delon aux côtés du fringant Ventura.. On a vu mieux niveau mise en scène (un peu fade) et intrigue (ui traîne en longueurs par moments) mais le duo à l'affiche réussit tout de même à nous captiver.

Le souffle du grand large et de la belle amitié virile plane sur ces aventures chaleureuses signées du regretté Robert Enrico. Mais l'ensemble à eu un peu de mal à me séduire, une préférence pour "Les Grandes Gueules" du même réalisateur, qui reste pour moi l'un des plus beaux films du cinéma français. Très bonne composition musical de François de Roubaix, comme à son habitude.

Le souffle du grand large et de la belle amitié virile plane sur ces aventures chaleureuses signées du regretté Robert Enrico. Mais l'ensemble à eu un peu de mal à me séduire, une préférence pour "Les Grandes Gueules" du même réalisateur, qui reste pour moi l'un des plus beaux films du cinéma français. Très bonne composition musical de François de Roubaix, comme à son habitude.

Après une première heure qui s'étire en longueur, l'aventure commence enfin mais il est déjà trop tard, j'ai décroché face à l'ennui que m'a procuré Les Aventuriers (ce qui n'aurait pas du être le cas avec un tel titre). Ennuyeux et peu rythmé, la rencontre d'Alain Delon et Lino Ventura donne lieu à un film bien décevant.

Un montage au hachoir. Des dialogues bisounours. Une musique harcelante. Tout d'un dépliant touristique plutôt qu'un film. Tête déçu.

Robert Enrico célèbre la franche et belle camaraderie à travers Delon et Ventura, parfaits. Divertissant mais un peu gnangnan.

Mais quel film vieilli et ennuyeux! Seule la toute fin, soit à près d'1h30 du début (!), est intéressante car elle se déroule sur le Fort Boyard. Celui-ci, en 1967, n'était presque plus qu'une ruine jonchée de mousses et de pierres, avant que, 20 ans plus tard, le producteur Jacques Antoine ne le rachète, rénove et en fasse le jeu cultissime de France 2. Mais pour le reste, malgré la présence notable de Ventura et Delon, il n'y a pas grand-chose à garder de ces pseudos "Aventuriers"...

Film terriblement ennuyeux où le réalisateur semble avoir oublié de faire plaisir à ses spectateurs. Certes, la présence de Ventura et de Delon semble promettre une aventure digne de ce nom mais on déchante petit à petit puisqu'après une heure il ne se passe strictement rien! Ou si peu spoiler: (à part la rouste filée par Ventura à un escroc)
. Ce n'est qu'à la seconde partie du film (le départ pour la chasse au trésor) que ça s'anime enfin, et encore, avec des langueurs inacceptables. Et puis pour parfaire le tout, Shimkus joue tellement mollement et sans émotion qu'on en vient à la prendre en grippe. D'ailleurs j'ai plus eu l'impression d'assister au visionnage des vacances en Super 8 de ce trio d'acteurs plutôt qu'à un vrai film, et je n'exagère pas. Alors bon, je comprends que les vieux ça leur rappellera leur enfance mais pour un type de la génération Y comme moi, ça ne me convainc aucunement.

En fait d'aventure, on peut être un peu déçu. Mais pour le film et les acteurs, c'est superbe. Je pensais tomber sur un film énergique à la Belmondo, ici, on est dans le règlement de compte et la sobriété. Le film est volontairement sec, je crois même que c'est le style du réalisateur. Il n'égale pas évidemment "les grandes gueules" qui est selon moi également (vu sur une critique) un des plus grands films du cinéma français, mais il a une force vive intérieure impressionnante. Cependant, le très long début peut dérouter, mais dans l'ensemble, on est sur un très bon film.

Les Aventuriers arrive dix ans trop tôt ou trop tard : ni au sommet du genre exotique ni du film d’action réformé, il essaye d’initier tout seul une révolution qui fait long feu. Son but : couvrir le maximum de sujets, du petit film de truands au tournage congolais, avec une histoire d’amitié, d’amour ambigu, de fans de mécanique, de trésor, de trahison & de castagne.

Résultat : le film utilise autant de véhicules qu’un Buster Keaton, les scènes n’ont pendant longtemps aucun lien les unes avec les autres, & pas la moindre séquence n’arrive à donner une personnalité fixe aux personnages, comme s’ils étaient les marionnettes de leurs actions & pas du tout les fortes têtes qu’on attend en position d’ “aventuriers”. Peu importe alors que Delon, Ventura & Reggiani dussent faire partie d’un casting disparate avec du bouche-trou bon marché.

À sa décharge, c’est exceptionnel qu’un film français de cette époque s’essaye à autant de choses. Utilisant à la fois ces bons vieux fonds défilants & des plans subaquatiques, Les Aventuriers est si expérimentatif qu’il en est presque un James Bond franchouillard (avec une criminalité à la portée très très réduite, fade d’ailleurs), avec quelque audace pour des plans en avion m’as-tu-vu mais bien intégrés, & surtout un des premiers opus du septième art où l’équipe assume de s’être éclatée. On peut le voir sans souci pour autre chose que la découverte du Fort Boyard prétélévisuel si l’on ne se fait pas surprendre par son vieillissement hétérogène et localisé.

→ https://septiemeartetdemi.com/

A retenir : la très belle composition dramatique de Serge Régiani et la très belle composition musicale de Francois De Roubaix !
La deuxième partie du film est plus intéressante,plus dynamique que la première.
Le précédent film de l'auteur : "les grandes gueules"(titre du roman : "le haut fer"),est doté d'un scénario plus riche,plus original,plus profond,plus émouvant...

Le film met un certain temps a se mettre en place. Du coup, on se demande un peu, ou ils veulent en venir. La seconde partie du film est bien plus soutenu, et Delon et Ventura jouent leurs partitions de belles manières.

Pas mal mais surtout il y a le charme d'Alain Delon.

De grands moments cinématographique que de voir Reggiani, Delon et Ventura réunis. Roberto Enrico nous a livré quelques très bons films dans sa carrière, celui-ci souffre hélas d'un scénario classique et peu original compensé par une vraie amitié filmée, une bande son agréable et de beaux décors. Une aventure sans fioriture, fidèle à son cinéma.