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Acidus
622 abonnés
3 651 critiques
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4,5
Publiée le 17 avril 2015
Hitchcock est un maître de la mise en scène et "La mort aux trousses" illustre parfaitement ses hautes capacités. Le célèbre cinéaste verse tout son talent au service d'un scénario solide, rythmé et doté en plus d'une touche d'humour appréciable. S'ajoute à cela, un casting de luxe et des musiques magnifiques (signées B. Herrmann). Rien à redire.
Des scènes devenues cultes dans des décors vertigineux (l’avion vaporisant de l’insecticide au-dessus d’un champ de maïs perdu dans le désert, la poursuite à pied à travers le Mont Rushmore après avoir quitté la splendide villa donnant sur la mer), un rythme effréné, un Cary Grant alors au sommet de son art et très fringant malgré ses 55 ans, une bande-originale magnifique, une mystérieuse blonde qui ne l’est pas moins, ainsi qu’un méchant à l’humour pince-sans-rire charismatique (le très bon James Mason), non vraiment rien n’est à jeter dans cet excellent film de sir Alfred Hitchcock dont le sens du cadrage était alors hyper avant-gardiste pour l’époque ! Seul bémol pour moi : l’actrice jouant la mère du héros et donnant l’impression d’avoir son âge !
'North by Northwest' (La mort aux trousses, 1959. Hitchcock maître absolu du récit et ce dès les premières images. Pas une seconde de temps mort, chaque plan à sa place, dans son juste cadrage, sa juste durée. Pas plus, pas moins. La version restaurée permet de mieux encore saisir chaque détail de ce chef d’œuvre absolu qui est un modèle de construction cinématographique. La modernité d’Hitch est affolante. Il a tout inventé de ce que nous voyons aujourd’hui dans le moindre film de genre, la moindre série. Il nous offre ici en prime un récital d’humour éblouissant, le film prenant à maintes reprises les allures d’une comédie pour le moins inattendue dans un thriller à suspense de ce type. Comme à l’accoutumée ce qui intéresse le réalisateur de ''Psychose'' c’est le puzzle qu’il donne à reconstituer au spectateur, lui en livrant parcimonieusement chaque pièce tout au long des 2h15 de projection qui passent comme une étoile filante. Et là où il demeure le roi c’est que partout où on l’attend, il ne cesse de surprendre par quelque trouvaille géniale. La séquence de la salle des ventes où Tornhill passe pour un acquéreur demeuré pour échapper à ses poursuivants est à ce titre un morceau d’anthologie que tous les élèves devraient étudier dans les écoles de cinéma. Qui plus est Hitchcock reste un maître dans son utilisation de l’espace : la configuration des lieux, leurs proportions dans l’agencement de l’histoire, de la ville avec ses buildings aux confins du désert, tout tend à créer un sentiment de déphasage permanent qui ajoute encore à la dimension labyrinthique du récit. Il y a des plans géniaux dans ''La mort aux trousses'' tel cet écrasant plan large en plongée à l’O.N.U où l’on suit le trajet de Tornhill pas plus grand qu’une abeille qui accourt vers un taxi, sans parler de la fameuse séquence de l’arrêt d’autobus en plein désert où l’avion fonce sur Cary Grant ou bien encore tout le final au mont Rushmore. Savoureuse enfin la dimension érotique du film qui atteint des sommets dans la séquence du wagon-lit : tout est conçu une nouvelle fois pour dérouter le spectateur à travers les retournements de situations et le jeu auquel se livrent Eva Marie Saint et Cary Grant. Hitchcock, jamais à court, s’amuse, se régale, pimente à souhaits son plat et use de tours de passe-passe pour le moins jubilatoires. La mort aux trousses est incontestablement l’un des sommets de l’œuvre d’Hitchcock.
Film d'anthologie d'Alfred Hitchcock qui réalisait là un Chef d’œuvre sur fond d’espionnage ! Après bon le film datant de 1959 , vu d'aujourd'hui le film a fort logiquement quelque peu vieilli principalement du côté des effets spéciaux mais le scénario est palpitant de bout en bout et enchaîne les péripéties sans temps mort !
Un film mythique et palpitant, réalisé avec brio par le maître. Pour beaucoup La Mort aux Trousses est LE film emblématique d'Hitchcock : mystérieux, merveilleusement mis en scène, sexuel et tendu. Il est vrai que le film a tout pour lui et est absolument admirable. Les aventures de Kaplan se suivent avec délice et à un rythme effréné, on est sans cesse perdu, tiraillé et attendri également par l'histoire d'amour. A titre personnel, il reste malgré tout en-dessous de Psychose ou de Fenêtre sur Cour. Ce n'est que personnel, mais North by Norwest est moins inventif et moins fun.
Dans sa présentation du film, Allociné commet la sottise classique, en écrivant que le personnage joué par Cary Grant est un "publiciste". Non, c'est un PUBLICITAIRE. Ces deux mots se ressemblent, mais n'ont pas du tout le même sens. Cela mis à part, le film est un chef d'œuvre, qui a préfiguré tous les films sur James Bond.
Spectaculaire, rocambolesque, et avec une histoire d'amour au gout douteux... La réalisation est tout aussi brillante et maîtrisée que la musique de Hermann, les deux faisant un mariage parfait! Cependant je suis un peu étonnée parce que c'est un peu commercial pour un Hitchcock, ça ne soulève aucune réflexion.
de la couleur ,du suspense, de l action que demander de plus pour le film de Mr Alfred Hitchcock ?
Des dialogue toujour bien important , Des paysage superbe et du suspense dont certaine scene ou lon pense pouvoir savoir ce qui va ce passer et au final pas du tout et cela est chouette. Par conte pour une scène un des personnages secondaire doit tomber et bien ce n'est pas crédible sa facon a lui de tomber mais à part cela que dire de plus en compliment de ce magnifique film ?
Un des Hitchcock les plus connus et reconnus! A juste titre d’ailleurs tant le scénario est tordu à souhait et que le héros est original. Cary Grant campe un Monsieur tout-le-monde en danger de mort avec une décontraction, un charme et un humour réjouissant. Il est pour beaucoup dans la réussite du film auquel le maître n’a bien sûr pas oublier d’apposer son empreinte : un suspense haletant et des scènes choc (la scène de l’avion dans les champs et le final sur le Mont Rushmore).
Un homme ordinaire pris dans une situation extraordinaire. Véritable sommet de l'art hitchcockien, "La Mort aux trousses" demeure un réel ravissement cinématographique. On s'enchante en effet, devant cette beauté plastique sans égal, devant le charisme de Cary Grant ou encore devant cette légendaire scène de l'avion, absolument indémodable. Fort de ces quelques mémorables moments d'anthologie, "La Mort aux trousses" résume donc la philosophie du maître, à la fois son approche inégalable du suspense et du rythme, ainsi que ce plaisir presque pervers qu'il sait toujours si bien entretenir avec son spectateur. Rarement, au cours d'une carrière de cinéphile, les notions de virtuosité et de plaisir n'ont paru aussi liés. Car, même décripté avec un oeil avisé, "La Mort aux trousses" reste drôle, malin, surprenant et surtout, hautement savoureux. Le cinéma même en somme.
Remettez le film dans son contexte, 1959 bien sur qu'il à vieilli mais pour l'époque cela reste une oeuvre majeure et elle l'est toujours aujourd'hui. Cary Grant est extra et la réalisation d'Hitchcock est parfaite, même si les effets se font bien vieux on apprécie toujours ce film culte qui traverse les ages.
Un grand classique de Hitchcock, bien maîtrisé mais moins marquant qu'un Bates Motel ou Rear Window pour ma part. L'intrigue n'épargne pas notre héro qui doit se dépêtrer d'un quiproquo pouvant lui coûter la vie. On assiste donc impuissant, comme lui, à une série d'injustice dans lesquelles il rentre dans la peau d'un espion contre son gré, et se voit mêlé à un sombre jeu de rôle. Réalisé avec son style qui est devenu marque de fabrique, La mort au trousse est une référence du cinéma, notamment pour cette mythique scène d'attaque par les airs d'un avion agricole qui, encore 50 ans plus tard, fonctionne sans problèmes. Avec cette scène, l'oeuvre bascule du classique du genre en bouleversement des codes du guet-appen. Le spectateur sait que le rendez-vous est un leurre, contrairement à notre pauvre Cary Crant, mais nous pensons à chaque voiture, où lorsque l'individu descend du train, qu'il s'agirait du bourreau, tandis que le protagoniste pense à son mystérieux Kaplan. Puis vient la fameuse phrase "c'est étrange cet avion qui arrose là ou il n'y a pas de plantation" qui fait basculer toute l'installation dans l'action inédite qui offre entre autre des plans de génie, avec la tension qui va avec, jusqu'au fameux camion-citerne. Celà dit je trouve que la scène finale dessert un peu l'ensemble de l'oeuvre. Même si le réalisme ne fait pas parti du vocabulaire de Hitchcock, certaines scènes virent à l'absurde (scène de course poursuite finale), mais cette fois-ci dans le mauvais sens du terme. Dommage, mais c'est quand même à voir. Prestige oblige.
Je découvre ce film cité comme un chef d'œuvre. C'est peu de le dire au vu du scénario rocambolesque et de tous ces rebondissements ! Sur fond d'espionnage, ca démarre parfaitement. Mais, je ne sais pas si le film a plutôt mal vieilli ou si c'est ces longueurs et la romance vers le milieu fin qui font que ça traine un moment en longueur. C'est le seul point négatif que j'ai trouvé dans ce film intelligent et savamment mis en œuvre. Un film à voir absolument !