Avis : Oliver Twist - Page 7

Un bon film sur Oliver twist.

Evidement je ne peux pas comparer ce film avec les plus anciens, mais il y a une bonne histoire, une bonne intrigue, une bonne musique, des décors très bien reconstituer et de bons acteurs.

Nouvelle adaptation du célèbre roman de Charles Dickens, cette version "made in Polanski" peut se vanter d'être réussie. Réussie parce qu'elle a déjà le mérite de plaire aux petits comme aux plus grands. Chacun y retrouvera son compte tant Oliver Twist est une œuvre familiale, presque "passe partout". Puis, Polanski peut se vanter d'y avoir mis le paquet en terme d'ambiance dans l'Angleterre du XIXème siècle, en pleine révolution industrielle. Le budget est conséquent... et ça se sent: la reconstitution des villes, des ateliers d'enfants, de Londres sale et miteuse est assez incroyables. Foule, costumes, bâtiments d'époques, l'immersion est instantanée et quasi complète. Un très gros travail a donc été fourni sur la forme du film afin de crédibiliser au maximum l'histoire du jeune Twist, Orphelin et vagabond. Le petit bout de chou est craquant et très convaincant (Bravo au jeune Barney Clark qui, en plus d'être mignon comme tout, est diablement convaincant dans ce rôle délicat). On se laissera avec plaisir guider à travers les périlleuses et multiples aventures de ce jeune petit, tantôt livré à lui même, tantôt confié à des aristocrate ou a une bande de chenapan voleurs, sous l'aile de l'étrange mais délirant Fagin (interprété par Ben Kinsley, ici très professionnel et talentueux). Certains personnages sont attachants et la relations qu'ils ont entre eux est intéressante tant ils sont différents. L'aller-retour du petit Twist entre différents "maitres" et classes sociales est assez plaisant et apporte une certaine fraicheur au film. Les retournements de situations sont nombreux, les dialogues souvent judicieux et le rythme ne essouffle jamais. Le film traîne avec lui sa panoplie de bons sentiments et d'un humour assez mature. On a d'ailleurs parfois du mal à croire qu'il s’agisse ici d'un film de Polanski, car Oliver Twist apparait au final comme étrangement neutre, à la limite du désagréable. Tout est coquet et bien agencé, mais le tout manque cruellement d'une pâte personnelle. C'est bien là le principal reproche que nous pouvons tirer de ces 2h et quelques de film. On pourra parfois ronchonner devant des acteurs au jeu parfois hésitant ainsi que face au final du film, certes agréable, mais encore une fois bien trop neutre, sans aucune malice. C'est dommage, car mis à part ces quelques grosses épines, Oliver Twist vous fera passer un agréable moment de cinéma, entre la détente et l'émotion! 14/20

L'histoire d'oliver Twist tirée fidèlement du livre de Dickens. Polanski réalise là un film très sombre. Les enfants no sont pas protégés mais exploités, on assiste aux durs conditions de vie des déshérités du 19ieme siècle en Angleterre, au début de la révolution industrielle. Polanski qui a vécu une enfance pour le moins difficile a du trouver un écho à sa propose histoire dans Oliver Twist. La réalisation est classique et l'histoire pas si formidable que cela. Peu d'espoir ou d'enseignement à tirer. Un film mineur d'un réalisateur majeur, donc quand même un très bon film.

Sur le plan de la cinématographie, Polanski demeure incontestablement une valeure sûre. Reconstitution d'époque, lumière sombre de la ville et lumineuse de la campagne, costume, direction artistique, rythme, tout cela est maîtrisé d'une façon classique. Ben Kinsley en Fagin est tout simplement excellent! Je crois que le conte de Dickens est bien rendu. C'est un divertissement fort agréable à contenu social et philosophique encore pertinent de nos jours. Un bon film-plaisir!

Un très grand drame d'aventure de Roman Polanski.Une histoire excellente,brillante,réaliste mais une version trop dure d'Oliver Twist,une mise en scène magistrale,Barney Clark est excellente,Ben Kingsley est remarquable,les décors sont excellents et les costumes sont très beaux.

David lean semble loin. Difficile d'apprécier pleinement ce film après avoir vu le chef d'oeuvre de lean. Académique en diable , oliver twist est une relative déception ou l'on ne retrouve jamais la patte de polanski . On finit même par avoir l'impression désagréable que ce film pourrait être l'oeuvre de n'importe quel tacheron ou yes man d'hollywood . Le bilan est moyen surtout pour un film de polanski, dont on attend plus qu'un honorable divertissement familial .

Un très beau film avec des paysages et un décor éblouissants : on se croirait vraiment au XIXe siècle. Maquillages parfaits et superbes costumes favorisent l'immersion du spectateur dans cet autre siècle. Cependant, malgré de très belles images, l'émotion semble être la grande absente de ce film.

Un excellent film de Polanski. Certainement pas son meilleur, ni son plus personnel, mais un très bon film tout de même. Un scénario formidable de rebondissements et un film tout simplement passionant. La mise en scène du Londres du 19ème siècle est très efficace. A voir.

Polanski signe une oeuvre assez naïve à mon goût, mais assez passionante, "Oliver Twist", tirait de l'oeuvre de Charles Dickens conte les mésaventures d'un petit garçon orphelin dans la capitale Anglaise. Le gros point positif sont les décors de Londres, époustouflant.

Une adaptation de Dickens ou tout sonne faux. Les décors comme le jeu des acteurs. Curieux ratage de Polanski habitué aux bonnes reconstitutions d'époque.

Un film magnifique de toute part, une superbe réalisation, des très bons acteurs, on passe un très bon moment devant cette touchante histoire.

Rien de très personnel pour un film d'un auteur comme Polanski. Je n'ai pas accroché...

On ne voit pas trop l'intérêt de porter encore une fois à l'écran cette histoire d'"Oliver Twist" que l'on connaît par coeur, sachant que la plupart des précédentes versions sont excellentes (surtout celle de David Lean et la version musicale de Carol Reed). Pourtant, on se laisse une fois de plus emporter par le souffle de cette histoire absurde, mais si bien contée. Le choix de Polanski est de clairement opter pour la noirceur, tant il se régale à filmer les bas-fonds de Londres, la boue et les visages grossiers. Ainsi, les adultes sont tous fortement caractérisés, toujours à la limite de la caricature. Le tout est illustré par de magnifiques images, des décors très soignés (on peut leur reprocher de rendre beau la saleté) et une jolie musique. C'est d'un classicisme total, ce qui explique l'irritation de bon nombre de spectateurs et de critiques. L'attaque est prévisible, mais le cinéaste respecte quand même parfaitement son cahier des charges. Son adaptation est très réussie, très soignée, sans doute trop et on regrette qu'il n'y ait pas un vrai grain de folie dans tout ceci. N'empêche que l'émotion finit par percer vers la fin d'un film dispensable mais très professionnel.

Où sont les moines, Rose Mme Mayley, son fils, le docteur Losberne ?. Où est son ami Dick et son Que Dieu vous bénisse ?. Ils sont nécessaires pour montrer que malgré tout il y a de l'humanité dans beaucoup de gens et qu'il ne faut pas abandonner et c'est ce qui porte Oliver sinon il succomberait et mourrait. Cette histoire à travers Oliver et d'autres enseigne les personnes et les problèmes en même temps. Voilà sa substance. Polanski cependant parvient à éliminer à la fois la substance et l'emballage et il ne reste rien. En lisant le livre vous vous rendez compte que chaque personnage est un miroir dans lequel vous pouvez voir l'Oliver intérieur à travers ses interactions avec les personnages car à l'extérieur Oliver n'est guère plus qu'un pauvre garçon pâle que tout le monde utilise à gauche et à droite. L'histoire a vraiment besoin de parties heureuses où Oliver est reconnaissant envers ses bienfaiteurs et brille en tant que personne aimante et attentionnée pour contraster avec la morosité qui entoure sa vie. Polanski les a supprimés et le film est presque entièrement sombre ce qui signifie que les enfants ne vont pas l'aimer. Il a ensuite supprimé l'élément de suspense qui est le complot mystérieux, diabolique et puissant des moines contre l'innocent Oliver sans qu'il le sache de sorte que vous n'êtes plus sur le bord de votre siège ou que vous ne vous souciez plus de voir ce qui va suivre. Il a ensuite sorti des parties émotionnelles où Oliver est racheté pour sa souffrance et a une chance de se montrer. De quoi avez-vous besoin de plus pour faire un film sombre et ennuyeux. Enfin où est le Londres Dickens. Où sont ces bâtiments minables à peine debout et laids. Dans ce film tout est propre et joli et en se croirai en été...

L'histoire d'un orphelin qui va faire pleurer dans les chaumières plus qu'une petite vendeuse d'allumettes.
Quelle mouche a piqué Polanski d'adapter une telle dégoulinade de miel spécifique à un siècle où il était de bon ton de faire la morale avec des méchants personnages abjects face à des gentils dont le tort était d'être mal né ? Depuis « La petite maison dans la prairie », on pensait que l'humanité occidentale avait passé un cap, surtout notre jeunesse qui passe plutôt son temps à exploser des zombies sur console.
C'est vraiment insuportable, puisque pour ne décrocher qu'une censure moins de dix ans, il a manifestement édulcoré son propos et c'est encore plus niais que prévu.
Quant aux reconstitutions, elles sentent tellement le studio que le grand film d'aventure n'est pas au rendez-vous. Entre autre déconvenues.
Les numéros d'acteurs sont très corrects, même si le théatral est un peu trop présent. L'une des bonnes scènes étant le simulacre de vol avec Ben plié en deux et les trois garnements.
Le trublion Polanski est bien loin désormais, sa folle de femme lui a finalement fait emboîter le pavé de l'embourgeoisement mieux que toutes les aventures d'alors. C'est bien triste.