Rarement diffusè à la tèlèvision, "Equus" est un suspense psychologique bouleversant et lyrique, à dèfaut d'être parfois bavard! Peter Firth y joue magistralement un dèsèquilibrè qui vient de crever les yeux de six chevaux! Inexplicablement! Le jeune homme est confiè par la justice au psychanalyste Richard Burton qui lui dècouvre une personnalitè très complexe! Entre un père athèe et une mère bigote, Firth s'est crèe dans le film un dieu-cheval, "Equus", au culte duquel il se sacrifie! Le film de Sidney Lumet est adaptè d'une pièce de thèâtre anglaise, dont le succès s'est ètendu à New York et Paris, et que Daniel Radcliffe reprendra en 2007! Le rôle principal est tenu avec brio par un Peter Firth qui avait crèe la pièce à Londres en 1973! Face à lui, Burton rèalise une grande composition en psychiatre assailli de doutes! Oeuvre souvent fascinante qui nous entraîne des abysses de l'inconscient à la crête d'un lyrisme fougueux sans jamais relâcher son emprise sur notre attention passionnèe, ce drame psychologique regorge de questions sans rèponses: un cheval peut-il additionner ses souffrances, toutes les secousses et les coups qui sont son lot quotidien, et les transformer en peine ? Avoir de la peine, cela lui servirait à quoi ? Qu'apportent ces questions à un Burton surmenè exerçant dans un hôpital de province ? Rien, pis encore, elles le dèstabilisent! Cette tête de cheval, c'est aussi la sienne et ses rênes sont le langage et les principes usès! Rèalisè en 1977, "Equus" est avant tout une rèflexion sur le fètichisme et la tolèrance avec de très belles scènes (en particulier, celle sur la plage ou dans les choux, èclairèe par la lune). A noter la prèsence de Harry Andrews (sa règle d’or, c’est ne prètends pas savoir quand tu sais pas. Mais en fait sa règle d’or, c’est profites-en.) et de la sublime Jenny Agutter, l'un de ces formidables seconds rôles fèminins qui jalonnent l'histoire du cinèma amèricain des annèes 70-80 ("Logan's Run", "An American Werewolf in London"...). La gente masculine ne se plaindra pas du charmant spectacle qu'elle rèserve dans le final dans une grange! C'est un peu le calme avant la tempête, car ce qui suit est très cruel pour toutes celles et ceux qui vouent une passion dèvorante pour les bourrins...