Derniers Avis : Nikita - Page 6

Après son succès pour "Le Grand Bleu", Luc Besson change de registre en passant au thriller et sort "Nikita" en 1990. Je trouve les critiques presse vraiment dures avec ce film car certes, même s'il n'est pas parfait et que ce n'est le meilleur de Besson, ce film reste tout de même très bon et très bien réalisé avec des scènes mémorables. Le scénario est très bon et surtout, c'est une femme qui est mise en tant que personnage fort et principal et même si ce n'est pas rare chez Besson, cela reste assez inédit dans le cinéma, ce qui est d'ailleurs assez dommage. Le film montre le parcours d'une fille junkie vers une femme travaillant pour le gouvernement et cela est très bien fait car elle ne change pas totalement, au fond d'elle, elle reste la fille impulsive et un peu gamine qui lui va comme un gant. La scène la plus mémorable du film est lorsque Nikita se trouve en mission dans le restaurant, qui est visuellement très belle et très bien réalisée du côté de l'action. Du côté des acteurs, nous avons Anne Parillaud, Tchéky Karyo, Jean-Hugues Anglade, Jean Reno etc. et tous jouent très bien. Le film est accompagné de la très bonne B.O signée Eric Serra. "Nikita" est donc un bon film qui est malheureusement trop sous-estimé.

En 1990, la cote de Luc Besson est ascensionnelle. "Subway" et "Le grand bleu" ont certes suscité la polémique sur l'imagerie "clipesque" du jeune réalisateur mais ils ont enflammé une grande partie du public notamment la jeunesse et se sont remarquablement comportés commercialement (3 millions d'entrées en France pour "Subway", 10 millions pour "Le grand bleu"). Désormais le jeune homme qui n'a pas sa langue dans sa poche est guetté à chaque sortie de l'un de ses films dont on attend qu'il fasse l'évènement. "Nikita", thriller complètement fantasmé, entièrement basé sur le personnage d'une junkie improbable jouée par Anne Parillaud, la nouvelle compagne de Besson qui aime jouer les pygmalion, va combler les attentes de ses fans et continuer d'énerver ses contempteurs qui jugent son cinéma boursouflé, jouant exclusivement sur l'émotion facile et la manipulation des spectateurs les plus jeunes. Le cinéaste devenu producteur n'a jamais depuis cessé de déclencher la controverse. Les quelques 25 ans qui nous séparent de la sortie du film doivent permettre de voir si "Nikita" dont le titre est inspiré d'une chanson contemporaine d'Elton John supporte le poids dans ans. En premier lieu, le scénario est toujours aussi improbable, notamment dans toute sa première partie où Anne Parillaud qui en fait des tonnes doit se demander aujourd'hui comment on a pu lui attribuer le César en 1991. Heureusement elle peut sauver sa prestation dans la deuxième partie où son personnage devient un peu moins hystérique. Besson multiplie lui aussi les effets de manches à force de vouloir se singulariser et apparaître comme le Ridley Scott français. Ce goût immodéré du tape à l'œil est notamment frappant concernant la musique d'Eric Serra qui aujourd'hui semble particulièrement datée et insipide. Le compositeur s'il travaille toujours pour Besson n'est guère sollicité en dehors de la fidélité de son ami. Malgré tout ces défauts criants le film fonctionne grâce à l'efficacité du réalisateur quand il s'agit de diriger les scènes d'action où il est nettement plus à l'aise que dans l'évocation de la psychologie de ses personnages. Sans doute très amoureux d'Anne Parillaud a-t-il trop cherché à la mettre en valeur pour lui permettre de relancer une carrière peinant à démarrer malgré deux films tournés avec un Delon en perte de vitesse ? Tcheky Karyo et Jeanne Moreau ainsi que Roland Blanche et Jean Reno sont brièvement mais solidement présents pour donner un peu de crédibilité à un scénario qui aurait mérité plus de rigueur. Par charité, nous éviterons d'évoquer la prestation de Jean-Hughes Anglade en amoureux transi de la belle Nikita. Luc Besson était donc particulièrement en phase avec son époque, trop peut-être, et ses films ont parfaitement répondu aux attentes du moment. Certains films, souvent les plus grands sont intemporels comme "L'aurore" , "M le maudit" , "Sunset Boulevard", "Certains l'aiment chaud", "Taxi driver" ou "Requiem for a dream". D'autres ont simplement marqué leur époque. Ce qui n'est déjà pas si mal.

"Nikita" est un film extrêmement ennuyeux, en manque de rythme, aux dialogues pauvres et au scénario léger. Ce film fait partie des débuts de carrière de Luc Besson, et on retrouvera déjà bien son style ici. "Nikita" ou l'amorce de "Léon" n'a rien de convaincant, et ce n'est pas cette pléiade d'acteurs aux prestations toutes plus médiocres les unes que les autres sous la direction abjecte de ce cinéaste qui changeront la donne.

Avant de se lancer dans la partie pleinement américaine de sa carrière, Besson confirme avec ce film ne rien vouloir faire comme les autres. Il se s'agit plus de se jouer de la façon de faire en outremer, mais bien de l'intégrer à la recette. Nikita est peut-être le parachèvement de cette mixité, car personne ne fait de films d'action comme lui, qui parvient à distraire n'importe quel spectateur et à le soumettre à ses piques inattendues d'humour, pile au moment où il est gênant de rire. Forte en sentiments et forte tout court, une oeuvre qui ne passe pas par la case arrivée mais dont la fin est aussi à la hauteur.

Pendant tout le film, je n'ai pas arrêté de me dire: "C'est ça le chef d'oeuvre deLuc Besson ?" Une fois fini et terriblement déçu, une petite voix m'as dit : "Mec, c'est normal". Et là tout est devenu clair: la mise en scène plate, le scénario stupide, les acteurs mauvais, les dialogues stupides... Pourquoi s'attendre à un super film quand on regarde un Besson ? On doit s'attendre à quelque chose de crétin, surréaliste et bourré de clichés...
Un soir, un groupe de drogués prennent d'assaut une pharmacie. Très vite, la police arrive sur les lieux et une fusillade éclate. Dans l'affrontement, un policier est tué par la jeune Nikita. Alors que ces amis sont à la morgue, elle, est condamnée à perpétuité. Avant son incarcération, un homme étrange du nom de Bob lui propose de faire un choix: Finir ses jours derrière des barreaux ou recommencer une nouvelle vie comme assassin du gouvernement....
La réalisation est assez mauvaise: les prises de vues n'ont aucune originalité, la mise en scène est molle, le cadrage est parfois à côté de plaque et les mouvements de caméra franchement moches.
Le scénario, comme dit précédemment, est plein de clichés, as rarement du sens, est terriblement long et devient totalement inintéressant passé les 30 premières minutes.
Les acteurs sont vraiment mauvais: soient ill surjouent d'une façon complètement horripilantes soient ils n'ont aucune expression (avec la tête d'hareng-saur qui va avec). César non mérité pour Anne Parillaud. Leurs personnages ne semblent avoir aucune écriture, ils complètement creux. Les dialogues n marchent, enfin quand on les entend vu que les acteurs chuchotent presque toutes leurs répliques.
La photographie a de belles couleurs et une lumière plutôt bien travaillée mais elle ne change jamais; le ton reste le même d'un décor à un autre.
Le montage n'est vraiment pas intéressant ou original, il est même très mou.
Les décors sont assez beaux, ils faut le reconnaître, les costumes faient par Mimi Lempicka (Chroniques sexuelles d'une famille d'aujourd'hui), Valentine Breton des Loys et Anne Angelini ne sont pas supers et la musique est très souvent absente et quand elle est enfin là, elle franchement ridicule.
Nikita est film qui a fait et continue de faire parler de lui, mais je ne voit vraiment pas pourquoi...

Pour l'époque, "Nikita" était le premier film de Luc Besson à ne comporter qu'un seul véritable personnage principal. Le défi était donc de taille, mais le réalisateur a su parfaitement le relever. Nous proposant une femme comme personnage principal, ce que ce réalisateur fera souvent par la suite, le long-métrage se classait parmi les grosses surprises de l'époque en France. Luc Besson voulait proposer quelque chose de plus grand que ce que nous avions l'habitude de voir dans le paysage populaire français. Le style est donc très particulier, car flirtant entre le film d'espionnage, policier et d'action. Et le tout est assez bien géré dans son ensemble, en proposant de la tension et des scènes d'action de qualité, le film ne lasse pas, on ne s'ennuie jamais. Le projet va donc clairement être un gros billet d'entrée pour les États-Unis, même si le long-métrage est évidemment bien plus que cela. Là où va être sa grande force, cela va venir de l'évolution du personnage de Nikita. Campé par la superbe Anne Parrilaud, le personnage est vraiment l'élément central de l'histoire. On va passer tout le film à suivre son évolution, toujours de manière logique. C'est réellement intéressant de voir cette petite délinquante un peu fragile, devenir une sorte de machine à tuer. Toute la question du film va donc tourner autour de cela, des émotions de ce personnage. Tout cela en étant un film déjà très féministe pour l'époque. Et globalement, la thématique du film va être la question de la seconde chance, tout en traitant de liberté et des droits. Nikita est une héroïne perdue et qui va mettre tout le film à se chercher, elle va se questionner. Cette seconde chance qu'on lui apporte, est-elle vraiment une bonne chose ? Bref, je trouve cela de plus en plus rare de voir ce genre de proposition. Ce film réussit à être un gros film d'action, mais également à rester très bien centré sur son personnage principal et à le développer correctement. Le projet est donc une énorme réussite, que je vous recommande chaudement. Rares sont les films de ce style en France, et c'est vraiment malheureux à mon sens. Pour conclure, encore un joli travail pour un Luc Besson toujours très performant.

Que dire de plus que ce qui a déjà été dit à travers les 480 critiques postées par les internautes ? Que Nikita est un des films de l’âge d’or de Luc Besson ? Eh bien oui. Le cinéaste majeur du cinéma français des années 90 est une fois de plus au top de sa forme, seulement deux ans après l’immense succès commercial remporté par "Le grand bleu". Tout comme lors de son précédent film, il met en images son propre scénario, et le résultat final entre en concurrence directe avec les meilleures productions hollywoodiennes. Sauf qu’ici, il ne propose pas un héros, mais une héroïne : une femme, à qui la déchéance était promise, aspirée qu’elle était par une spirale infernale. "Nikita" débute exactement comme "Le grand bleu" : un survol rapide du plancher zéro, sur une musique d’Eric Serra, dont je parlerai plus tard. Sauf qu’au lieu de dévaler les eaux, on file à toute vitesse sur le macadam humide jusqu’à la devanture d’une pharmacie où de jeunes junkies s’affairent. Les premières minutes sont efficaces, et accrochent définitivement le spectateur. Le scénario est tendu à souhait, bien rythmé, précis, sans perdre de temps dans des phases de transitions inutiles et qui n’auraient pas enrichi le propos, si ce n’est peut-être à développer un petit peu plus la psychologie des personnages. spoiler: J’estime cependant que nous en savons bien assez sur eux, car n’oublions pas ce qu’ils font n’est pas recommandable, que ce soit d’un côté de la barrière, ou de l’autre. D’ailleurs, les secrets sont bien gardés, et que Nikita ni Marco ne connaissent le passé ni de l’un ni de l’autre.
Ceci revient à dire que le montage est irréprochable, tout comme la réalisation car nous savons toujours exactement où nous en sommes, bien que l’histoire se déroule sur plusieurs années. Et surtout, les plans de caméras permettent de faire un focus sur les personnages principaux, rendant le tout incroyablement prenant. Côté casting, il n’y a rien à redire : chaque comédien est parfait. Anne Parillaud joue un vrai rôle de composition, en interprétant cette jeune junkie désocialisée et ayant perdu le sens des réalités. Mais ce n’est pas tout : elle bluffe le public de sa capacité à se transformer, à se transfigurer pour chaque étape marquée dans l’évolution de son personnage. Elle mérite amplement le César qu’elle a reçu. Tchéky Karyo est dans un des rôles dans lequel il excelle : froid, méthodique, implacable, ce genre de rôle qu’il va retrouver dans "Le baiser mortel du dragon". Nous retrouvons également Jeanne Moreau, et prête même à sourire lorsqu’elle doit enseigner le sourire à sa pouliche alors qu’elle-même a un visage austère et dur, dénué du moindre rictus censé montrer l’exemple. Marc Duret figure encore une fois au casting d’un film de Besson, cette fois en Rico totalement déjanté, et il excelle. Et puis évidemment, quel plaisir de retrouver Jean Reno, cette fois en nettoyeur, un rôle expéditif expédié en quelques minutes presque trop courtes. De la même façon que Besson a eu la riche idée de mettre une héroïne sur le devant de la scène, il a pris le risque d’amener de la douceur par l’intermédiaire… d’un homme : c’est Jean-Hugues Anglade qui s’y est collé, avec beaucoup de cœur, et ça lui va bien. Si on regarde bien le casting dans son ensemble, on remarquera que Besson s’entoure souvent des mêmes artistes, qu’ils soient comédiens, ou compositeurs. Une fois de plus, c’est Eric Serra qui a signé la partition, dont chaque thème accompagne de façon ultra-efficace chaque moment du film. Aujourd’hui, je m’interroge sur la genèse de "Nikita". Bon, officiellement, l’idée de faire un film sur une femme portant son prénom est née de la chanson "Nikita" d’Elton John. Mais faire un film sur les agissements secrets du gouvernement, il fallait oser quand même ! Surtout après les disparitions tragiques de Philippe de Dieuleveult en 1985, de Daniel Balavoine et de Coluche en 1986, des décès survenus lors de circonstances que bon nombre de gens s’accorde à penser qu’ils sont louches… Comme quoi, prendre des risques s’avère parfois payant, et Luc Besson a su le faire. Et de quelle manière !!!

Tchéky Karyo, Jean-Hugues Anglade et surtout Anne Parillot, qui joue le personnage de Nikita ont beau se démener, l'intrigue est inexistante et la mise en scène trop violente pour construire un film intéressant.

"Nikita" (1990) D8 le 06.03.2016
Pas bien terrible : on a une impression de déjà vu et on finit par s'ennuyer ferme ! On se demande pourquoi Besson a voulu copier la mode US des films qui dépassent les deux heures ! Pardi, parce que sans ça il n'y aurait pas dépassé les 5 millions de dollars ! Les américains aiment bien en avoir pour leur argent ! Rappelons aussi que Luc Besson eut une liaison avec Anne Parillaud ! A voir si vous n'avez rien d'autre à vous mettre sur l'écran, et si vous n'êtes pas trop fatigué !
willycopresto

Excellent, du grand Besson, il y a de l'action, du suspense, et pleins d'autres. Ce film est très prenant et les personnages y sont arrachant.

Il fût un temps où Luc Besson réalisait de très bon films, des polars noirs où ressortait tout son talent. "Nikita" en fait partie : à la fois sombre, décalé et jouissif. Grâce à de telles réalisations, Luc Besson était le fleuron du cinéma français dans les 90's. Laissant transparaître une émotion sincère, Anne Parillaud excelle dans son rôle et sera justement récompensée d'un César. C'est à découvrir !

Luc Besson signe le film parfait pour son amour des héroïnes fortes et originales. Un film à l'anti-héroïne originale qui donne un rythme assez folklorique à un film de pur genre où les scènes d'action sont très rythmées tout en n'en faisant pas trop. Cela donne un film déstabilisant mais culte.

Film très sombre, avec une lueur d'espoir pour l’héroïne. Je m'attendais à avoir beaucoup plus de surprises dans ce film de Besson. J'ai été déçue particulièrement par l'histoire un peu banale pour le genre et des scène trop prévisibles. Je n'ai pas réussi à m'attaché à ce petit bout de femme qui reste incroyable comme même.

Plus je regarde des films de Luc Besson, plus il perd de légitimité à mes yeux. N'ayons pas peur des mots, « Lucy » est une véritable turbo bouse torchée à la va vite, « Subway », malgré une idée de départ originale est tout juste convenable. J'en viens à me dire, qu'il n'est l'homme que d'un seul film : « Léon ». Sur ce coup là, Besson était comme frappé par la grâce. Il avait une bonne étoile au dessus de la tête. Quid de «Nikita », considéré comme l'un de ses meilleurs opus. Pour moi, il ne s'agit là que d'une grosse blague voire même d'une surévaluation inquiétante. J'aimerais bien que l'on m'explique comment on peut s'extasier et trouver quelque chose de bon dans ce film. Si quelqu'un a des éléments de réponse à me fournir, je suis preneur ! Franchement, j'ai rien vu qui justifie la réputation de ce film. C'est quand même bien du n'importe quoi. L'histoire en elle même n'est pas du tout crédible. Une junkie camée jusqu'à la gueule et qui abattu un flic lors d'un braquage d'une pharmacie se voit offrir une nouvelle chance et se retrouve à suivre une formation de tueuse à gages. Faut voir de quelle manière c'est emmené ! C'est vraiment super con ! Et puis sans blaguer, quelle idée de mettre Anne Parillaud dans un rôle comme celui-là ? Ça ne lui va pas du tout ! Son personnage est sérieusement agaçant et l'on a qu'une seule envie : lui envoyer des grandes baffes à travers le museau ! Ça n'engage que moi, mais j'aurais mieux vu Béatrice Dalle dans ce rôle ! Bref ! Il y a vraiment rien de bon là dedans. Les personnages, principaux ou secondaires sont aussi plats que la Belgique, y a pas une once de tension et l'on s'ennuie copieusement. Pour moi, la place de ce film, c'est la cuvette d'un objet que l'on utilise quotidiennement. Inutile de préciser lequel.

Nikita : Le film où les personnages parlent tout bas. Réalisé par Luc Besson, avec qui j'ai clairement un problème, le film est une sorte de portrait de Nikita, ancienne junkie qui va devoir travailler avec le gouvernement pour éviter la perpétuité. Dans sa mise en scène, on a rien à vraiment reprocher : tout fonctionne en finesse, les ellipses qui se basent sur un seul plan sont subtiles et réussies, et les scènes de gun fight sont à ce jour les meilleurs filmés par Luc Besson. Techniquement parlant, celui-ci trouve encore de bonnes idées pour raconter son histoire. Mais parlons-en, de cette histoire. Le film ressemble beaucoup à Léon dans son scénario et sa façon de développer le personnage. On sent que Besson cherche à marquer le spectateur au niveau de la manipulation de quelqu'un, ici, Nikita. Mais encore une fois, le réalisateur est assez maladroit dans son écriture : les missions de la jeune femme sont toujours très prévisibles, tout comme les situations qui en entraînent d'autres. Rien n'est donc surprenant dans l'histoire, d'autant plus que les personnages sont, une fois de plus, un peu laissés de coté. Seul Nikita, interprétée par une Anne Parillaud peut-être parfois un peu dans l'excès, semble avoir un minimum de personnalité et de passé. Pour le reste, ce ne sont que des figurines, comme le sait si bien faire Besson : son fiancé est un cliché ambulant et ce Bob n'a absolument rien de profond. De plus, les dialogues de sourds n'arrangent pas grand-chose. C'est de nouveau dommage, car le concept est intéressant, cette histoire de double-vie cachée, de manipulation du gouvernement, avait de quoi faire quelque chose de choc, mais mis à part quelques acteurs convaincants, une mise en scène très clean et des scènes d'actions de qualité, rien n'est transcendant. Nikita est un film policier qui, à cause de son scénario trop maladroit, risque de passer pour une série B alors qu'il n'en est rien. Mais à force de regarder du Besson, avec Lucy récemment, on finit par croire qu'il ne changera jamais vraiment sa façon de faire.