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🎬 RENGER 📼
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3,0
Publiée le 1 juin 2024
Que se passe-t-il lorsque le plus grand (et le plus prestigieux) musée au monde ferme ses portes au public ? C’est toute une fourmilière qui s’active pour prendre soin des oeuvres qui sont aussi bien mises à disposition du grand public que celles soigneusement entreposées dans les réserves privées.
Le musée du Louvre ouvre exceptionnellement ses portes au réalisateur Nicolas Philibert qui, lors du tournage, était en plein chamboulement, avec la construction du “Grand Louvre” (avec entre autres, l’expansion du musée, la création de galeries souterraines (pour le personnel) et bien évidemment, l’inauguration de la pyramide). Mais le chantier n’est pas le coeur du film, ce que le réalisateur vient filmer, c’est le quotidien du musée, à savoir la restauration des oeuvres, l’inventaire, l’installation d’une nouvelle exposition, l’entraînement aux risques incendies et premiers secours, la cuisine du personnel, les cordistes qui s’affairent sur la pyramide, les balayeurs qui nettoient la cours et les bassins des fontaines, les gardiens qui essayent leurs nouvelles tenues, … C’est véritablement une ville dans la ville qui nous attend (ces quelques chiffres donnent le tournis : + de 1200 employés, 300 000 oeuvres d’art, 15 km de couloirs souterrains, 30 000m² de surface d’exposition, + de 2 400 fenêtres, 3 000 serrures et pas moins de 10 000 marches d’escaliers).
On y découvre des scènes surréalistes, notamment lorsqu’ils déroulent une immense toile (aux dimensions spectaculaires) de Charles Le Brun enroulée sur un énorme cylindre en bois ou lorsqu’il est nécessaire d’avoir une dizaine d’hommes pour relever un impressionnant tableau en vue d’être accroché sur le mur d’une des nombreuses salles d’exposition.
On pense automatiquement à Frederick Wiseman qui réalisera 15 ans plus tard, le même travail sur la National Gallery (2014) de Londres.