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Laurent Boutonnat
5 abonnés
234 critiques
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4,5
Publiée le 3 octobre 2023
Un film touchant. Un gosse des villes passe ses vacances à la campagne chez sa grand mère rustique qui vit avec 3 fois rien. Deux univers qui s'entrechoquent. Le gosse passe son temps devant sa game boy et est mauvais avec sa grand mère qu'il méprise. Mais le jour où les piles de sa game boy sont cuites, il est bien obligé de s'intéresser à ce qui l'entoure. Peu à peu, il change de comportement et se rapproche de sa grand mère...
4 361 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 18 mars 2021
Nous sommes semble-t-il censés être charmés par l'amour inconditionnel manifesté par la grand-mère. J'ai plutôt l'impression que ce que nous voyons c'est sa résignation triste et muette face a sa présence dans sa vie car il n'est qu'un autre fardeau douloureux qu'on lui fait porter à un moment de sa vie où elle a peut-être assez souffert. Sans possibilité de s'exprimer ou de prendre le contrôle physique de ce garçon la seule façon pour elle de changer les choses est de céder à ses caprices. En fin de compte j'ai trouvé que l'histoire était un commentaire déprimant sur la vie des personnes âgées. Je crains que le réalisateur ai passé un moment similaire avec des grands-parents lorsqu'il était enfant et qu'il utilise ce film pour nous montrer à quel point il pense l'avoir résolu. Dans la mesure où nous sommes censés sortir du film en pensant qu'il y a eu une quelconque évolution j'ai du mal à croire que les personnages ont appris quoi que ce soit qui leur restera en mémoire plus d'un jour ou deux. Tout ce que le public semble devoir retenir c'est un sentiment de chaleur et de confort à savoir que les grands-mères sont géniales. À mon avis cependant le véritable message délivré semble être mon dieu n'ayez jamais d'enfants car l'un d'entre eux pourrait finir comme ça...
Un petit garçon est obligé de passer l'été avec sa grand-mère qu'il ne connaît pas. Le dépaysement est rude, puisque la vieille dame mène une vie monacale à la campagne. C'est une histoire toute simple. Un enfant mal aimé et sa grand-mère aimante, d'abord agressif et méchant le garçonnet découvre une autre façon de vivre. Entouré de bienveillance, d'autres enfants plus habitués aux jeux à l'extérieur. Le film ne s'embarrasse de rien et va à l'essentiel. Ce lien générationnel indispensable à la construction d'un individu. Sang-woo n'oubliera jamais cet été, cette petite partie de son enfance qui lui fit prendre conscience de ce qui l'entoure et de l'amour que l'on transmet. Le film est superbe, simple et tellement bien fait. Il s'en dégage une émotion brute et sincère.
Ce film raconte une histoire simple, belle et universelle : l'amour grand-mère / petit-fils. Mais cet amour, pourtant si naturel et évident, démarre sur de mauvaises bases : des incompréhensions nées de langages différents (coréen pour le petit-fils et langue des signes pour la grand-mère muette) et de cultures différentes (la superficialité du confort moderne occidental (jeux vidéo et fast-food) face aux préoccupations essentielles d'une vie rurale « à l'ancienne »). Jiburo profite, dans sa réalisation - rythme posé - et son scénario - choix des situations -, de toute la sagesse asiatique. Les caprices de l'enfant n'en sont que plus terribles et l'émotion parfois bouleversante. Je ne comprendrai jamais pourquoi un tel film, vu par des millions de spectateurs coréens, ne « mérite » pas en France une sortie dans au moins une salle de l'une des grandes chaînes de distribution parisiennes (UGC, Gaumont/Pathé et MK2) qui l'ont purement et simplement boycotté.
Thème classique des relations conflictuelles entre un jeune garçon et son aïeul : choc des générations, des habitudes, des modes et des conditions de vie; Débuts conflictuels qui évoluent vers une adoption mutuelle, et une relation qui passe de la détestation à l'amour. C'est souvent niais et très conventionnel. Ici c'est plutôt réussi. Cela reste très gentil, et plutôt dirigé vers un public d'enfants, mais le film parvient à une forme d'intensité zen avec pas grand-chose : beaucoup de silence, une grand-mère muette et pliée en deux d'une infinie tendresse, une description plaisante d'un joli environnement rural et d'une société campagnarde vivante, de superbes plans fixes, doux et contemplatifs. Un film reposant
Un film touchant, très modeste, une histoire d'affection réciproque naissante entre un garnement pourri gâté citadin à 100% forcé de rester avec sa grand mère très âgée, et pourtant alerte, et muette. Ici pas de grosse tirade, les émotions passent par le jeu parfait des acteurs, les gestes, les regards. Le réalisateur dédicace ce film à toutes les grand mères, et celle qu'il dépeint ici possède une force de caractère énorme et une patience infinie. A voir absolument
Extrêmement touchant. L'histoire simple d'un sale gosse qui passe 2 mois chez sa grand-mère. Sans atteindre la niaiserie, le film réussit à nous faire jongler entre rire et larme. Une pépite coréenne qu'il est impératif de voir.
Une mère emmène son fils à la campagne. Contrainte de le laisser dans les mains d'une personne. C'est la grand-mère qui s'en occupera et la mère reprendra son fils quelques mois après. Ce petit garçon n'en fait qu'à sa tête, pas très gentil , que des caprices envers sa grand-mère. Comprenons bien entendu que la situation est rude pour le petit. Loin de sa ville urbanisé. Mais petit à petit il va être toucher par les attentions que lui offre cette grand-mère dégourdie.
Un film Coréen des plus simple qui soit ou un garçon sera laisser par sa mère pendant deux mois chez sa grand mère qu'il ne connaissait pas . Le film mise la carte du réalisme et du naturel , jeu d'acteurs d'une grande simplicité ou l'on voit clairement du talent chez le jeune acteur principal, et des décors d'une campagne perdu au fin fond de la Corée .
On a un contraste intéressant entre la jeunesse et la vieillesse , un jeune moderne et plutôt méchant au départ et une vieille qui représente la sagesse et le calme mais qui est n'est pas très moderne bien loin de là . Le tout est accompagnée d'une belle bande son , reposante et zen qui colle bien au rythme par moment assez lent , un rythme voulu qui est là pour nous montrer un peu la vie de la campagne et la beauté du récit . Évidemment on sait deja comment va se finir l'histoire mais bon ça ne gâche en rien le film .On retrouve aussi une petite dose d'humour assez sympathique .
La photographie est soignée et vraiment belle par moment , et les personnages sont assez attachant , Jiburo n'est probablement pas un indispensable du cinéma Sud-Coréen mais reste un beau film humain et touchant malgré une relation petit fils / grand mère très peu approfondie a mes yeux, ce qui est assez dommage vu que c'est censé être la base même du film .
Un petit garçon de la ville arrive à la campagne chez sa grand mère, et là choc culturel. Au début le petit garçon est infernal avec sa grand mère qui est sourde, lente, et surtout très pauvre. Puis peu à peu il commence à comprendre, à accepter et à aimer cette femme si différente de lui. C'est une histoire simple, du quotidien, et très touchante. L'humilité de la vieille dame qui a aucun moment ne s’énerve est magnifique.
tres bon film , pas le meilleur du cinema sud coreen mais il y en a tellement de bons que celui ci est un petit peu au dessous mais bon film quand meme
Dotés d'une histoire toute simple mais qui à le mérite d'être profondemment attachante ainsi que d'une prestation d'une grande sensibilité de la part des deux comédiens principaux - mention spéciale pour Eul-boon Kim qui campe une grand-mère d'une infinie tendresse -, ce long métrage sud-coréen se trouve être à la fois drôle, poignante et souvent bien cruel. Une excellente surprise en tout point de vue.
Jiburo est de ces films qui se laissent voir très facilement de par sa simplicité et son honnêteté. En plus de ça, il possède son caractère propre, et charme par son absence de prétention et sa belle narration couplée aux images simples mais propres. Aucune surenchère ici, ni de caricature, mais bien l'écoulement d'un morceau de temps quelconque qui recèle en lui une multitude de facettes. Au-delà d'une rencontre inter-générationnelle, c'est un récit de vie que la réalisatrice nous propose à travers ce beau film qui parle autant au vieux qu'aux enfants. La morale n'est pas encombrante, et le côté gentillet est dilué par une vraie maîtrise du récit cinématographique qui fait que Jiburo va plus loin que la belle intention ; il livre un vrai et beau film.