Avis sur Sex-shop

Une énorme surprise que ce film de 1972 , magnifique document sur la société libérée des 70’s. Un film racontant la montée du libertinage et ces différentes pratiques, mais dans un grand film avec des acteurs célèbres et un vrai scénario. Il faut savoir que le film rencontrera un grand succès à sa sortie à l’époque avec 1,5 m. d’entrées en France, en parlant du libertinage, de l’échangisme, et de la SM. ! Claude Berri prenait, ce qui paraitrait aujourd’hui, un risque incroyable en abordant ces thèmes, qui lui étaient certainement chers. Des acteurs formidables participent à cette aventure : Jean Pierre Marielle bien sûr, truculent à souhait, en maître de l’échangisme, qui guide Berri, l’ingénu, dans le monde de la nuit libertine. Des dialogues savoureux, qu’il déclame d ‘un manière hallucinante. Son épouse la très belle Nathalie Delon, grande prêtresse de libertinage, l’accompagne dans ces soirées, même si elle reste assez discrète, mais sa beauté est quand même irradiante et elle nous gratifie de quelques scènes érotiques mémorables. Surprise de voir Jacques Martin , producteur de film X, en verve, qui assiste entre autres à une séance de S.M. ( réelle, non simulée ), tout en s’amusant , comme si il était sur le plateau du « Petit rapporteur » . Enorme, une scène d’anthologie. Berri se lâche aussi en nous gratifiant d’un « threesome » mémorable avec deux allemandes. Le film décrit très bien ce qu’est le milieu du libertinage, comme aucun film ne l’a jamais aussi bien fait. Et c’est tout le mérite de Berri d’avoir su toucher à ce thème délicat d’une manière , en apparence désinvolte, mais très profonde et juste. On a aussi le plaisir de retrouver Juliet Berto ( actrice culte des 70’s) excellente dans le rôle de l’épouse, femme traditionnelle amoureuse mais pas partageuse , et puis des seconds rôles , « figures » de l’époque , comme Jacques Legras ( gagman de la 1ere caméra cachée à la TV ) ,Claude Pièplu ou Henri Tissier . A noter aussi une magnifique bande son de Serge Gainsbourg avec une très belle chanson phare . Gainsbourg que l’on peut d’ailleurs apercevoir sur des photos érotiques très suggestives ; accrochées dans la boutique du héros. Un film unique, culte , bien trop méconnu, que l’on pourrait probablement ne plus faire aujourd’hui. A retrouver en VOD.

Un film qu’il faut forcément remettre dans son contexte. Sûrement très subversif à l’époque Sex Shop est aujourd’hui amusant (par moment) surtout grâce aux apparitions de Jean Pierre Marielle en dentiste érotomane et rénovateur de vieille maison et de Claude Pieplu en militaire libertin. Si le film semble très libre, sa morale est finalement très sage ce qui gâte un peu le film, qui n’est pas ce que Claude Berri a fait de mieux.

En vogue à l'époque de la "libération" des mœurs, cette comédie satirique, écrite, jouée et mise en scène par Claude Berri en 1972, a bien mal vieillie. Malgré quelques situations caustiques ou rares gags bien venus, le scénario pseudo érotique est plutot passé de mode. Reste comme satisfaction la bonne prestation du "couple" formé par Nathalie Delon et Jean-Pierre Marielle et le plaisir de revoir Jean Tissier et Claude Piéplu.

Génial !!! Un film tendre avec des répliques qui font mouche. Ajoutez à cela la magnifique BO de Serge Gainsbourg, et vous aurez une comédie truculente, qui est cependant à déconseiller, notamment aux détracteurs des bonnes vieilles chansons paillardes...

Un film post 68ard sur les "extravagances sexuelles" sous différents regards en long en large et en travers. On s'imagine bien que le côté salace est très présent et que ça ne sort jamais de ce sujet, alors bonjour le scenario!

En pleine époque de libération sexuelle, le cinéma français eut droit a tout "un lot" de film relatant au sujet. "Sex-Shop" en fait partie et raconte l'histoire d'un petit libraire (Claude Berri) décidant de transformer son commerce en "magasin du sexe", en espérant le booster.
Intéressant à voir pour son côté novateur du début des seventies, et pour la dévoilation de ses pratiques alors inconnues (échangisme, fétichisme, sado-masochisme...), ce film voyeuriste de Berri reste à mille lieues de ses trois premières oeuvres.
A mon avis trop heureux de pouvoir mettre enfin à la lumière du jour les fantasmes de monsieur tout-le-monde, assez crûment d'ailleurs, le réalisateur délaisse un romantisme autobiographique qui fit toute la force de ses débuts. Mais dans le contexte de l'époque, préfigurant bien l'actuelle industrialisation du sexe, on lui pardonnera...
A noter la très bonne musique de Gainsbourg, le charme de Nathalie Delon - bien qu'un peu égaré ici- la présence de Jacques Martin et une figuration de...Coluche!

Claude Berri aborde le changement de mœurs avec la démocratisation du sexe dans la vie du français moyen. Ce qui donne quelques situations quelque peu incongrues mais celle-ci ont tout de même perdues leurs attraits comique. Les années sont passées par là.

Pas terrible ce Claude Berri traitant de liberté de mœurs. Marielle tient un second rôle certes convainquant mais le tout est fade. On passe.

Savoureux

film sombre, peu dynamique, on peut très vite s'ennuyer.
PLV : grand réalisateur, grand acteur...

Une comédie fade... Le jeux d'acteur de C.Berri est peu convaincant et les autres acteurs ont l'air de s'ennuyer…
Peut être un sujet difficile à traiter pour l’époque…

« Sex shop » peut s’analyser à deux niveaux. Le premier est une satyre décomplexée (et qui se voulait décomplexante) de la sexualité débridée de la décennie 70. Echangisme, triolisme, sado maso, etc… De ce point de vue, grâce à un casting de jolies filles nues à la plastique avantageuse et Juliet Berto, archi mignonne, le film fonctionne plutôt bien. Malheureusement, comme le prouvera le cinéma pornographique du milieu des années soixante dix, l’impossibilité psychologique d’assumer les déviations (même présentes chez le plus grand nombre), pousse le cinéma français à l’humour qui se pense subversif (Brigitte Lahaie le pense encore de nos jours). Et là, ça se gâte profondément, même si Claude Piéplu en capitaine libidineux arrive à sauver en partie la croisière finale. A la place de subversion qu’il pense représenter, le film étale une fois de plus le symptôme de la dégénérescence petite bourgeoise. Dans cet exercice, le cinéma italien, à commencer par Bolognini ou Bras, en évitant l’humour facile, est autrement plus dérangeant. Sans parler du cinéma suédois qui joue carrément dans une autre division… Et pourtant Claude Berri amène son personnage à s’interroger sur la sexualité du couple dans ce monde où tout se vend, sauf l’estime (mais seulement en filigrane). Celle de soi s’en va petit à petit. A la fois sympathique, émoustillant, agaçant et raté. Super musique de Gainsbourg.

Tiens plus du film pornographique que du cinéma ^^ bon on a notre dose de très jolie fille totalement nue faut voir le bon côté des choses ^^

Film qui se laisse regarder, mais rien de sensas. Marielle Et Piéplu sauve le film.

Petit film plutôt original et sympa, quoique un peu longuet sur la fin.