Avis sur Les 8 diagrammes de Wu-Lang

Les 8 diagrammes de Wu-Lang est un très grand Shaw brothers ou le scénario est plus profond que dans les autres films de cette célèbre maison de production ; les combats de Les 8 diagrammes de Wu-Lang sont impressionnants à l'exemple du final époustouflant et très violent. Un film sombre qui plaira aux amateurs.

Un film de kung-fu peu inspiré, qui vaut surtout le détour pour sa tête d'affiche, l'excellent Gordon Liu.

Insipide et désolent , bien loin du cinéma Chinois actuel, et les acteurs sont d'une médiocrité rare .

Outré et lassant. Tout y sonne faux et les combats sont tellement chorégraphiés comme un opéra que la sauce ne prend pas . . Loin d'être le meilleur film du genre , même signé Liu Chia Liang

Un des Shaw brothers les plus violents et les sanglants qu’il m’ait été donné de voir. Les bastons magistrales se succèdent dans cette histoire de fratrie et de vengeances, bourrée d’idées ingénieuses. Mention spéciale au combat avec les fagots de bambou, et à la technique de la mâchoire de loup qui fait le bonheur des dentistes puisqu’elle consiste littéralement à arracher les dents de son adversaire, parfois même avec la tête. Du pur bonheur de bisseux.

Un très bon shaw brothers, avec une bonne intrigue, des combats bien chorégraphiés mais un peu rapide, et toujours l'excellent Gordon Liu en moine vengeur, un bon cru.

Un film qui défonce, au propre comme au figuré.

Le film est en effet magnifique. Mais je n'arrive toujours pas à croire que le titre n'est choqué personne (le titre en francais): "Les 8 DIAGRAMMES de Wu-Tang". Ce qu'a voulu mettre la personne ayant fait le titre de la version francaise n'est pas "DIAgrammes" mais "TRIgrammes" car voyez vous les 8 diagrammes ne signifient absoluement rien pour les taoistes (wudand= ecole taoiste de wushu) en revanche les 8 TRIGRAMMES oui (principe de l'équilibre parfait: Yin Yang). Donc cette lamentable erreur commise pas des amateurs est impardonnable.

Sans avoir l'ampleur d'un Kurosawa, cette épopée d'un combattant Kung-fu n'est pas sans mérite. Après un début en demi-teinte, on entre vite dans le vif du sujet: les combats d'Arts martiaux. S'il ont fait abstraction du jeu des acteurs très "chinois un brin fiers et vengeurs des grands méchants", l'ambiance reste plaisante.

Tourné à Hong Kong, 五郎八卦棍 (Le bâton de Yang Wu-Lang) se déroule durant le règne de la dynastie Song de Chine. Le film est très vaguement inspiré de personnages historiques réels, les Yang, qui ont défendu les frontières nord.

Le scénario du film a été réécrit quand l’interprète du personnage principal s'est tué en voiture pour faire finalement du héros le sixième frère Yang (plutôt que le cinquième).
Gordon Liu (Johnny Mo dans Kill Bill), frère adoptif du réalisateur, séchait les cours à quinze ans pour pratiquer les arts martiaux, il est prêt pour le rôle.

Une heure et demie sans baisse de rythme de surjeu outrancier, dialogues pompeux, costumes criards, combats sur-chorégraphiés (parfois inventifs, parfois un peu longs) de divers ustensiles plastique (bâton de combat en particulier), cris et bruitages improbables, coups trop visiblement non-portés et musique héroïque.

Les thèmes récurrents du genre sont présents : Loyauté, trahison, vengeance ... mais aussi chasse aux (dents de) loups.
Les interprètes féminines ne sont pas en reste coté action, agréablement.

Peu ou pas grand chose à prendre au sérieux mais le divertissement est garanti jusqu'au bout.

Pour un public averti ou amateur exclusivement.

Un film qui défonce, au propre comme au figuré.

Je suis pas trop film de kung-fu, ca m'ennuie assez en général. En plus le film est culte pour Tarantino (j'adore l'animal, mais c'est le genre de type pour qui certains films ronflants sont des chef-d'oeuvres, non?) ce qui ne m'enchantait pas davantage. Et pourtant, le film est très fin (ca se mange sans faim), complètement à l'opposé des cochonneries genre Chuck Norris et autres Steven Seagal. Un très bon moment, bien retro (mais bien comme il faut).

Si je m'écoutais je dirais que c'est "le" meilleur film de Liu Chia Liang, non pas que martialement il soit supérieur au reste de sa filmographie (quoique...) mais que tout simplement je surkiff les films de Kung Fu violents, pessimistes et déchirant émotionnellement ( Pedicab driver est mon film préféré ? étonnant ), et à ce niveau là j'ai été servis.

Ce qui faut savoir avant toute chose c'est que l'acteur principal Alexander Fu Sheng est mort dans un accident de voiture en plein milieu du tournage, ce qui a eu pour conséquence de stopper la production du film pendant plusieurs mois et surtout de revoir entièrement le scénario, et c'est donc la principale raison pour laquelle son personnage est totalement absent dans la seconde moitié du film.
Un acteur que je ne connaissais pas, qui est plutôt agaçant dans le film, mais Gordon Liu semblait tellement ému dans les bonus en parlant de lui, que ça devait être un grand bonhomme, RIP, je materais ses Kung fu pian à l'occasion .

Ce film est aux antipodes de ses autres oeuvres donc, si je prenais son oeuvre référentielle La 36ème chambre de shaolin où toutes ses thématiques les plus chères sont rassemblées, excepté sa conversion au bouddhisme, rien ne les rapproches.
Même, Dans la 36ème... Gordon Liu ressors du temple Vertueux, sa quête de vengeance totalement disparue, avec l'espoir de transmettre son kung fu à "des jeunes pleins d'avenir" dans le but de se défendre contre l?envahisseur, intention louable donc, à contrario des 8 diagrammes de Wu-Lang où le personnage ressors avec le même esprit de vengeance qui l'animait depuis le début du métrage.

C'est là où le film se rapproche de l'oeuvre de Tsui Hark, "The Blade", Liu Chia Liang se sert de la caméra, du cinéma comme catharsis, il extériorise sa colère, sa tristesse et ça se ressent tout le long du métrage.
Les personnages n'arrêtent pas de gueuler pendant près d'une heure, il faut s'accrocher, les combats n'ont jamais été aussi trashs, aussi gores, aussi violents, c'est une véritable boucherie .

Le final est à ce titre un véritable carnage, arrachage de dents, hémoglobine à foison, sans pour autant oublier d'être superbement chorégraphié ( cf le combat sur les cercueils )

Je parle de boucherie, n'empêche que le combat au bâton ( ouais bon 99% des affrontements se font avec cette même arme ) entre Gordon Liu et Philip Ko, ici non violent ( le seul d'ailleurs) est une pure référence dans le genre, sans déconner, je place cet affrontement limite au même niveau que celui de Pedicab Driver, il est aussi rapide et tout aussi technique .

En dehors des combats, le film est bourré de scènes cultes ( Gordon Liu et son auto conversion dans le temple ), de plans majestueux et de décors intérieurs de toute beauté.

Bien sur je peux comprendre qu'on ne puisse pas adhérer à cette oeuvre, c'est tellement extrême dans le genre, c'est limite peu accessible pour le néophyte.
Les caractéristiques des films de la Shaw Brothers sont très présents, le premier grand affrontement dans un décors studios très minimaliste, certains acteurs proches de la théâtralisation ( je sais pas si ça se dit ), du kitch et du kitch mais bourré d'idées géniales, un scénario plutôt superficielle, mais ça serait passer à côté de la réalisation impeccable de Liu Chia Liang, de ses nombreux combats d'une inventivité folle, de la tension vengeresse qui ne quitte pas le film, d'un passage au temple magnifique, d'un Gordon Liu plus charismatique que jamais.

Un film à voir.

Dans la Chine antique on hésitait pas à se mettre sur la gueule pour un oui pour un non, c'est fatigant à force. Donc un film de bagarre au bâton, a la lance, etc, tout ça très bien fait je reconnais, mais du coup je suis un peu incapable de narrer l'intrigue à part qu'il y a un fou, à la suite de la perte de ses frères et qu'il surjoue vraiment trop, sa mère obligée de le corriger, non mais! Les décors sont hallucinants de flamboyance, tout le monde s'agite, ca se regarde mais s'il vous plait, arrêtez cinq minutes de vous battre ! Version en mandarin et en cantonnais, laquelle est la plus audible, il faudra que je revisionne le film !