A CHIER!!!! Non, sérieusement, ya pas un seul moment où on entre dans le film, on rigole un peu au début, ça ressemble un peu peut-etre a full metal jacket (le début) mais en plus fade, les personnages sont des sales cons, le genre de gros beaufs décérébrés qu'on peut retrouver dans le publique du bigdeal. A aucun moment on ne les plaind, si l'un d'eux vient à mourir cela laisse le spéctateur froid, ou au mieux on se dit qu'il la bien mérité (cette sale bidasse). On a l'impression que le film est là pour justifier l'intervention (la vraie) de l'armée quinze ans plus tôt.Pire encore, le film donne une image "cool" de la guerre ("toi aussi rejoins nous on s'éclate trop à l'armée!") J'ai énormément aimé "american beauty", c'est une des raisons qui m'a poussé à aller voir le film, et bien non, ce film est tres mauvais. pour etre vraiment juste, il y a peut-etre quelque passages interessants, ou du moins bien filmé (cf patrouille dans le désert) mais en aucun cas cela ne fait oublier l'énervement procuré par ces petits merdeux qui ne se sentent plus pisser dès qu'ils ont un fligue entre les mains.
Film pas mal, un peu too much viva America mais quelques moments sympa. Par contre 2 h pour pas grand chose quand même. On s'attend a un peu d'action mais assez mou dans l'ensemble.
De la formation des Marines à leur attente d'un ennemi fantôme. Entraînement dans le désert à 45 degrés, frustration, amitiés, pétage de plomb et retour au pays. On voit beaucoup de choses et l'on en ressent tout autant. Pas sûr que cette réalité soit une bonne publicité pour le corps des Marines. On nage souvent dans l'absurdité, surtout quand on voit le nombre de troupes américaines sur le terrain à trouver de quoi s'occuper.
Après une brève scène d’introduction rappelant celle de Full Metal Jacket, un film culte dont il a repris la finalité, Sam Mendes nous dresse le parcours du marine Tony Swofford dont l’énergie vient de son réalisme puisqu’il s’agit de la retranscription d’une autobiographie, créant un film aux antipodes des images surfaites véhiculées par la propagande américaine. Ainsi les états d’âme de ses soldats participants à l’opération « Bouclier du désert » au fin fond du désert saoudien, où les conditions de vie sont insupportables et où la motivation doit rester au qui-vive malgré l’absence d’adversaire à combattre, sont parfaitement reproduits et interprétés avec une justesse confondante par une pléiade d’acteurs talentueux qui, pour appuyer cette volonté de réalisme, a suivi un entrainement militaire et a dû tourner dans des conditions difficiles. Filmé du point de vue de ce jeune engagé bénévole, le scénario essaye de mettre l’accent sur les fluctuations de sa psychologie et celle de ses partenaires alors que l’attente d’un éventuel affrontement devient de plus en plus pesante. Bien qu’il s’agisse d’un des plus beaux films traitant de la (première) guerre du Golfe, Jarhead est donc moins un film de guerre à proprement parler qu’un regard porté sur les relations humaines face à l’isolement, à la peur et à l’endoctrinement qui articulent l’exercice militaire.
Jarhead - la fin de l'innocence : Un voila, c’était le dernier des Sam Mendes que je devais voir et c’est un excellent film de guerre, qui montre une notre facette de la guerre et c’est ça le point centrale du film. Car c’est vrai, beaucoup de film de guerre ce ressemble, son tourné pareil ou veulent absolument en mettre plein la vue avec l’action, alors que la, il y en a pas vraiment et c’est ça qui frustre les personnages et qui peuvent frustrer certains spectateur, mais pour moi, c’est le grand intérêt du film. Puisque pour la petite histoire, c’est un groupe de marins qui se prépare pour aller en guerre et une fois sur le terrain, il attende, il attende et il attende encore les premiers tire, le premier sang mais c’est long car ils sont loin du champ de bataille, ils protèges juste une zone pour l’instant.. Vont t’ils avoir leur guerre ? Donc voila, scénario basé sur les personnages, leurs situations difficiles et donc, c’est un film assez psychologue et physique pour les personnages. Et puis, l’ambiance de guerre est crédible, le film possède pas mal de moment fort et de note d’humour noir bien placé. Et puis, que dire du très bon casting, ils sont tous dans leurs rôles. Et pour finir, la réalisation de Sam Mendes est immersive, elle suit le mouvement, elle s’adapte à son environnement et parfois nous offre des très beaux plans. Il y a juste l’intro qui fait un peu trop Full Métal Jacket, jolie clin œil mais c’est un peut pousser. Sinon, un film de guerre convaincant et percutant.
Beaucoup de malice dans cette mise en scène de Sam Mendes, qui démonte le patriotisme à tout crin et la glorification de la force armée dans un exercice de style brillant, confrontant une escouade de Marines à ses ennemis intérieurs (puisque celui désigné n'est pas là). Les frustrations et les colères sont très bien rendues (impeccables Jake Gyllenhaal et Jamie Foxx, entre autres), le rythme y est et, si ce n'est quelques péripéties un peu trop convenues et prévisibles, le scénario tient la route en développant habilement la psychologie des personnages. Dénonciation de l'absurdité et de l'abrutissement de la soldatesque plus que de la guerre proprement dite et de ses justifications politiques, Jarhead trace son sillon singulier avec un bel à-propos.
Remarquable film sur la guerre… et non de guerre. Il y a une différence notable qui a apparemment échappé à tous ceux qui attendaient ici des coups de feu et du sang. Sam Mendes signe là une troisième œuvre très estimable après le remarquable - et remarqué - American Beauty et le décevant Les Sentiers de la perdition. Dans le rôle principal, celui d’un Marine égaré dans un univers en folie, Jack Gyllenhaal est tout du long d’une justesse appréciable. En dehors du début, volontairement tape-à-l’œil dans le style Full Metal Jacket pour égarer le spectateur naïf, le reste du film est d’une sobriété d’école, sans pathos ni procédé. Le propos est éternel et produit toujours la même perplexité anxieuse : l’ennemi ne vient pas… que faire alors, dans un désert vide quand on ne s’est préparé qu’au combat ? Comment justifier une position de combattant sans adversaire ? La question (la même que celle du Désert des Tartares) n’aura pas de réponse, même et surtout pas après le retour des « héros » chez eux dans une espèce de Vietnam à l’envers où l’on s’aperçoit que, vu de la maison, la seule chose qui compte, c’est le résultat… La fin est terrible et terriblement réaliste.
Réunissant les souvenirs d’un Marine engagé dans l’opération " Bouclier du désert " au milieu du désert arabique contre un ennemi invisible, « Jarhead » montre une fois de plus l’absurdité d’une guerre (à savoir ici celle du Golfe). Une vision très réaliste et psychologique, magnifiquement filmée par Sam Mendes où il ne se passe effectivement grand chose, à l’image même de l’interminable et frustrante attente sur le terrain de ces militaires. Intéressant.
Sam mandes le réalisateur de américain beauty s'attaque au film de guerre irakien durant la guerre du golfe, Jake Gyllenhaal, peter Sarsgaard rs et Jamie Foxx s'en donne à une guerre qui a du mal se déclarer et quand viens le moment la joie et la folie se transforme en horreur. Les images du désert sont magnifiques. Les soldats sont imprégné de la folie et de la réalité. Un film de guerre inédit, réjouissant. Toutes les guerres sont identiques toutes les guerre sont différentes. Une fin dramatique.
En détaillant dans sa première partie la mise en condition des marines, Jarhead, la fin de l’innocence évoque quelque peu Full Metal Jacket mais il faut bien avouer qu’il souffre de la comparaison car il est loin d’avoir l’intensité du film de Stanley Kubrick. Nous sommes en 1990, au moment où débute la Guerre du Golfe et nous suivons donc ces marines au Koweït où ils ne vivront qu’une longue attente inutile. Sam Mendes tente de recréer tous les processus psychologiques qui vont transformer ces jeunes hommes et les marquer certainement à vie. Cette introspection reste le plus souvent superficielle, engluée dans les codes et folklores du genre « vie militaire ». C’est un peu le problème du film : osciller entre offrir des images faciles et de montrer une certaine vacuité et l’inutilité de l’attente. Le film est basé sur le récit autobiographique d’Anthony Swofford dont le livre fut un best-seller aux Etats-Unis… en 2003, l’année du début de la guerre en Irak. C’est bien filmé et ressenti tout de même.
Adapté d'un roman d'un Gi ayant vécu la première guerre du Golfe, "Jarhead" est un excellent film sur la guerre, où il n'y a pas de parti-pris ni pro, ni anti-militariste, certains diront que Sam Mendes se mouille pas, mais non le but du film est de montrer la réalité (ou tout du moins une vision de quelqu'un de l'interieur) de ce qu'ont vécu les soldats lors de cette guerre. Ils s'attendaient à faire honneur à leurs ainés qui ont combattu en Europe en 1944 ou au Vietnam, mais ils auront découverts ce qu'est que la nouvelle guerre. Seule l'attente sera leur occupation...On leur avait promis de tuer du suppot de Saddam, ils gagneront une guerre sans jamais avoir à utiliser leurs armes. Désillusion accrue par le passage d'une chanson des années 60 dont certains se diront mais nous on a pas notre chanson emblématique, ou le passage du retour au pays laissant un goût amer...Sur une bande originale entraînante, une mise en scène lêchée, superbe photographie qui part du grain sablonneux à l'enfer pétroleux et une interprétation sans faille, voici un film qui a le potentiel de devenir un classique... Sam Mendes confirme pour son troisième film.
Lapproche de Sam Mendes est la même que celle de Niccol avec « Lord of War », il dénonce une situation en suivant subjectivement la piste dun homme. Ici un GI tout frais sorti de ladolescence. Etape par étape on va suivre son parcours initiatique. Il passe non sans mal de létat de biffin ordinaire au statut convoité de snipper. Il va fantasmer sur lassaut qui se prépare dans le Golf, se retrouver enfin dans le désert au cur dun conflit larvé, plus politique et psychologique que guerrier. Et lambition dêtre une machine à tuer sera réduite à néant. Le seul combat quil mènera sera celui contre lennui, linaction et la désillusion. La guerre a changé de visage. Le film ironise sur le sujet, les rappels à Full Métal Jacket, Apocalypse Now ou Voyage au bout de lenfer en illustre le propos. Elle se joue sur un autre niveau. Reste, ce vieux sentiment impérialiste qui donne toujours lespoir à quelques jeunes dêtre les bras armés de la liberté et les conditionne à se bestialiser, à savilir et se perdre. Car ici il sagit bien dincriminer le sacrifice de leur innocence, voire de leur vie entière pour des enjeux purement économiques. Sam Mendes parvient à nous toucher et nous éblouir. Même si son film souffre parfois de petites longueurs, on se souviendra longtemps de ces images et ces décors dantesques précieusement mis en lumière. On noubliera pas non plus de sitôt la prestation de Jake Gyllenhaal désarmant de sensibilité, de fraîcheur et de profondeur.
Un film de guerre sur son inutilité, sur l'absence de combats. Très long par moments, il sait surprendre malgré tout dans quelques scènes intéressantes. Mais l'ensemble est très incomplet, il manque un brin de sensations, de rythme... c'est très inégal.