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    Jarhead - la fin de l'innocence
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    549 critiques spectateurs

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    mazou31
    mazou31

    80 abonnés 1 264 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 avril 2023
    Film de guerre original, tourné à hauteur de trouffions qui voudraient en découdre mais qui passent surtout leur temps à attendre. Un peu « Le déserrt des Tartares ». Pari diffcile de filmer l’ennui sans être ennuyeux… Sam Mendes y parvient (pas toujours) grâce à des bidasses attachants bien que souvent bas de plafond (mais nous ne sommes pas à la Sorbonne), soudés malgré eux par la pétoche, sinon la vraie peur, et une grande solitude dans la promiscuité permanente. On peut penser que l’absurdité de la mécaniquie miltaire est authentique – je n’en ai pas l’expérience – et la frustration devant un ennemi invisible est réaliste. Et encore ces jeunes pourront se consoler de n’être pas partis comme leurs cadets 10 ans plus tard pour des motifs inavouables et des mensonges éhontés ! Malgré des longueurs et des ratés, le film reste, pour son interprétation, sa mise en scène réussie, son montage tendu… et ses dialogues délicats, un honnête film de guerre, dans une tonalité originale.
    Artriste
    Artriste

    83 abonnés 1 824 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 janvier 2023
    Avec Jarhead - La Fin De L'innocence, Sam Mendes réalise l'adaptation des mémoires d'un ancien marine, mais ne fait qu'effleurer son sujet dans ce film de guerre atypique. L'histoire débute en 1990 et nous fait suivre le parcours d'un militaire déployé avec son bataillon dans le désert, alors que la guerre du Golfe vient d'éclater. Ce scénario est prenant à vivre pendant ses près de deux heures, même s'il ne tient pas toutes ses promesses. Deux parties se distingues, la première heure nous fait suivre leur entrainement, puis la seconde, plus en mouvement, bascule dans le conflit. Ce qui retient immédiatement l'attention, c'est le ton du récit, plutôt décontracté, qui dénote avec l'ambiance du contexte. Cela a pour conséquence d'avoir du mal à faire prendre conscience de la gravité de la situation, vu que c'est plus drôle, qu'émouvant. On assiste à des scènes entre esprit de camaraderie et quelques accrochages, mais cette intrigue censée être dramatique manque cruellement d'émotion, de tension et même de folie psychologique. Car oui, le thème principal consiste à faire ressentir l'attente et les traumatismes liés à la guerre, mais ce n'est pas montrer de façon assez profonde. Cela est notamment du au fait qu'on voit très peu les horreurs et la violence des combats. C'est d'autant plus regrettable, car les personnages sont appréciables et interprétés par un casting de qualité. On retiendra surtout les visages de Jake Gyllenhaal et Peter Sasgaard en marines, ainsi que celui de Jamie Foxx incarnant un sergent-chef sadique. Les autres comédiens sont également à la hauteur mais leurs rôles sont moins mis en avant. Tous ces hommes entretiennent des échanges viriles, soutenus par des répliques drôlement vulgaires et inspirées. Sur la forme, la réalisation de Sam Mendes est assez classique et évolue dans un décor désertique n'ayant pas grand-chose à offrir. Cependant, on a tout de même droit à quelques jolis plans, même s'ils sont condensés sur une courte durée. Ce visuel est accompagné par une b.o. plutôt rock, mais dont les compositions n'aident pas à transmettre de l'émotion. Reste tout de même une belle fin, même si elle manque d'impact, à cause de cette narration trop légère et d'une résolution vite expédiée. En conclusion, Jarhead - La Fin De L'innocence est un bon film, mais pas forcément celui attendu.
    Santu2b
    Santu2b

    215 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 janvier 2017
    Après le choc "American Beauty" et le très bon "Les Sentiers de la perdition", Sam Mendes s'attaque à la Guerre du golfe avec "Jarhead". Ce troisième long-métrage permet de constater une nouvelle fois combien la guerre du Vietnam demeure une référence dans le paysage américain du film de guerre. Le cinéaste semble en effet bâti son film en miroir par rapport aux chefs-d'oeuvre des années 1970 et 1980 ayant marqué sa cinéphilie. Les premières minutes rappellent "Full Metal Jacket", à rajouter à une projection cinéma de "Apocalypse Now" à laquelle assistent les soldats, tout comme une tentative infructueuse de visionnage de "Voyage eu bout de l'enfer". Le souci est que lorsqu'il sort de cette logique d'hommage, c'est là que le film diminue en inspiration et en rebondissement. Une fois passé le premier tiers, "Jarhead" s'enlise en effet dans plusieurs longueurs. On saluera tout de même la réussite de Mendes dans sa capacité à restituer le côté "drôle de guerre" de ce conflit ; de l'entraînement, de la parade devant les médias pour finalement quatre heures de combat !
    maxime ...
    maxime ...

    196 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 septembre 2021
    Jarhead, troisième long métrage de Sam Mendes à bien des qualités à faire valoir. Premièrement, un partis pris plus qu'assumé sur les conditions et la psychologie de ces types repliés dans un décor qui n'a rien à voir avec des attentes dites " communes ". Tous ses soldats butés à l'adrénaline et à la testostérone sont ici coincé dans ce qui s'apparente à un long cauchemar, celui-ci a belle et bien un nom, l'ennui ! En ce qui me concerne je ne peux pas dire que j'ai vécu ce film de manière transcendante mais à l'inverse je trouve qu'il y'a vraiment quelque chose d'honorable dans la démarche de son réalisateur.

    Dans un second temps, la tentative d'hommage si je n'ose dire à la culture cinématographique du genre n'a pas vraiment su trouvé son point d'encrage selon moi. Il y'a une trop grande référence faite à la référence même, la scène introductive est à elle seule nettement suffisante, d'ailleurs question subtilité on repassera. D'autres " passages " dans ce type sont vraiment pesant et obscurcisse son rendu. C'est bien lorsque l'on s'échappe des attentes que Jarhead trouve de la matière. Toute la séquence du puit de pétrole a par exemple bien plus à raconté que certains fétiches sur l'armé dont tout le film nous tarabuste.

    Niveau jeu d'acteurs tout ce petit monde se donne la main. Sans éclats significatifs, avec rigueur et précisions la mayonnaise prend à la longue. Voilà.
    apotheme
    apotheme

    100 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 octobre 2017
    Jarhead est un film de guerre qui tourne autour de l’aspect psychologique qu’à créer la guerre du golfe sur les marines, jusqu’au dénouement tragique de l’histoire.
    N’attendais pas de l’action,il y en a quasiment pas .
    Ce qui pénalise un film qui aurait put être meilleur en y ajoutant ce détail.
    gabdias
    gabdias

    75 abonnés 1 748 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 février 2015
    Sam Mendes aime donner des coups de pieds au derrière de l'Amérique bien pensante, là il s'attaque à ce que l'Amérique chérie le plus, ces marines en disséquant une bande de jeunes loups en mal de vivre prêt à tout pour tuer. Mais la guerre du Golfe fut une guerre invisible, sans ennemi et déstabilisante, Mendes l'a bien compris et bien adapté.
    Philcroc
    Philcroc

    37 abonnés 120 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 janvier 2020
    Pas mal car ce fil a deux mérites Celui de bien relater ce qu'a été cette guerre éclair et disproportionnée qu'à été celle du Golfe où l'on ne voyait de près quasiment aucun ennemi sauf mort et calciné et aussi de nous montrer la guerre vue de l'intérieur avec les États d'âme, les petages de plomb de ces marines le plus souvent frustrés de ne pas avoir à combattre...
    Renaud  de Montbas
    Renaud de Montbas

    28 abonnés 683 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 janvier 2020
    Pour la quadrilogie "jarhead" j'ai tout fait dans le désordre. Je suis tombé par hasard sur le 4 "law of return" nullissime, puis j'ai regardé le 3 un nanar à peine regardable et d'un ridicule absolu, je suis remonté au 2 et là j'ai eu un vrai bon film de guerre classique et efficace mais avec ce 1er opus "la fin de l'innocence" c'est l'apothéose. Un grand film de et sur la guerre à classer aux côtés de "full metal jacket", "platoon" etc....parfait de bout en bout ! 5 / 5 sans hésiter
    Ti Nou
    Ti Nou

    407 abonnés 3 362 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 avril 2012
    Sam Mendes nous met ici dans une position assez inconfortable : tout comme les personnages, on attend en vain et en s'ennuyant que l'action arrive avant de retrouver son sens moral et de se dire que la guerre et les batailles n'ont rien de bon.
    Cluny
    Cluny

    65 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2012
    Jarhead, que l’on peut traduire par «tête de fiole», c’est le surnom que se donne entre eux les Marines. En 1990, Anthony Swofford, fils d’un vétéran du Vietnam, s’engage dans l’U.S. Marines Corp. Il est confronté aux brimades des fameux sergents instructeurs, déjà vus dans «Le maître de guerre» ou dans «Full Metal Jacket», et au bizutage de ses camarades. D’un niveau intellectuel un peu supérieur (il lit «L’Etranger», de Camus !) à celui de ses camarades –ce n’est pas dur…-, il est retenu pour devenir tireur d’élite. Convoyés en Arabie Saoudite à bord des 747 de la TWA comme de vulgaires V.R.P., les marines vont planter leurs tentes au milieu de nulle part, en plein désert. Là, l’entraînement continue, les tenues NBC en plus.

    Avec l’éloignement et l’attente, l’ennui s’installe, ainsi que le doute ; le doute sur la fidélité des conjointes, le doute sur le sens de leur présence, le doute sur l’image renvoyée au pays.
    Et quand la guerre commence enfin, le seul feu qu’ils ont à essuyer, c’est celui de leur propre aviation. Sinon, tel Fabrice à la bataille de Waterloo, ils vont errer entre les images de la mémoire de cette guerre : les carcasses calcinées des voitures de civils –et de leurs passagers carbonisés-, les puits de pétroles en feu noircissant le ciel en plein jour, la garde républicaine irakienne noyée sous un tapis de bombes…

    L’histoire d’un pays aussi jeune se confond avec l’histoire de son cinéma. Plus que le Vietnam lui-même, c’est son traitement par Hollywood qui sert de référence constante : une salle entière de Marines hurle comme au Superbowl en voyant les hélicos attaquer le village dans «Apocalypse Now», la vision de «Voyage au bout de l’Enfer» s’avère pleine de surprises…
    Et quand des hélicoptères passent au-dessus d’eux avec la musique des Doors, un soldat se plaint : «Encore la musique du Vietnam ! Ils pourraient trouver quelque chose pour nous !»

    «Jarhead» est le film miroir de «Full Metal Jacket». Il est découpé comme lui en trois parties : l’instruction, l’attente et le combat. Mais là où ces trois parties étaient équilibrées chez Kubrick, elles sont d’inégale longueur chez Mendes, l’attente occupant l’essentiel du film. Ce film est à l’image de cette guerre décousue, et se présente plus comme une suite de tableaux que sous la forme d’une narration fluide.

    On retrouve le sens de la dérision de Mendes dans de nombreuses scènes : Swoff sonnant le clairon avec sa bouche, le réveillon de Noël interrompu par un feu d’artifice involontaire, les marines en petite tenue et bonnet rouge et blanc (mesdemoiselles, les fesses de Jake Gyllenhaal !) se précipitant avec leurs M-16 pour en découdre….

    Mais les ruptures de tons sont fréquentes, et la poésie et la gravité ne sont jamais loin : un cheval couvert de pétrole surgit de l’obscurité, les marines laissant des traces de pas blondes dans le sable noirci, jusqu’à l’irruption d’un vétéran du Vietnam qui monte dans le bus lors de la parade du retour de ces héros qui n’ont pas tiré un coup de feu, et qui leur renvoie l’image ravagé de ce qu’ils deviendront peut-être… Malgré quelques longueurs (filmer l’ennui sans être ennuyant n’est pas simple !), «Jarhead» est un film intelligent qui porte indéniablement la patte d’un grand réalisateur, et dont certaines scènes s’inscrivent dans la continuité des Coppola, Cimino et Kubrick.
    http://www.critiquesclunysiennes.com/
    surfnblue
    surfnblue

    53 abonnés 1 535 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 février 2015
    Certains peuvent aimer, pas moi. Un film sur la guerre avec une caméra qui lui tourne souvent le dos. On ne la voit pas. On reste sur les personnages, leurs états-d'âmes, leurs parcours. C'est un peu lent, introspectif, et surtout, ca pioche trop aux autres films.
    rooky
    rooky

    34 abonnés 519 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2012
    Un film sur une guerre des nerfs. Dénonciateur sur un ton parfois humoristique. Jake y est espiègle et Jamie irréprochable.
    Le temps est long pour les protagonistes mais pas pour le spectateur auquel lui sont servies quelques situations cocasses et d'autres plus prenantes. La photographie est sublime par moment.
    Un récit captivant.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 29 avril 2011
    Un très beau film mené avec brio par Jake Gyllenhaal, un film qui vaut le détour vraiment
    Maxime M.
    Maxime M.

    40 abonnés 86 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mai 2012
    Ce film est si profond et dénonce tant de choses qu'on en sort troublé, et on pense à tous ces héros morts seulement à des fins économiques. La distribution est absolument parfaite, Sam Mendes fait maintenant partie des grands réalisateurs.
    ptitmayo
    ptitmayo

    34 abonnés 969 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 juillet 2017
    "Jahread" veut dénoncer la bêtise de la première guerre en Irak sur tous les plans, et c'est assez réussi à ce niveau-là spoiler: (l'entraînement des marines, l'absence d'ennemis, la folie mentale qui s'empare des soldats, l'horreur étouffante du pétrole, les épreuves sans intérêt dans le désert, la corvée de chiottes immonde, l'hydratation permanente, la pilule inutile contre le gaz de Saddam Hussein, le retour glorieux au pays alors que les soldats n'ont rien fait, les marines qui se font arroser par leurs collègues de l'aviation, le gars qui n'a jamais tiré une balle, la guerre qui se finit simplement par une grosse frappe aérienne, le soldat qui meurt après rentré d'Irak, etc...)
    , le scénario n'hésitant pas à utiliser le registre de l'humour pour dépeindre une situation ubuesque. Hélas, Sam Mendès est piégé à la fois par l'ombre de l'excellent "Full Metal Jacket" qui plane pendant toute la première demi-heure et par son concept initial de description de l'ennui qui finit par... ennuyer, tellement on ressent ce que les soldats ressentent. Toutefois, le grand problème du film se trouve surtout dans ses dialogues calamiteux et affligeants de médiocrité, faisant passer les soldats pour des gosses de 8 ans. Le sergent Siek représente à lui tout seul la catastrophe de l'écriture, avec des répliques bas de gamme et une prestation hautement caricaturale de Jamie Foxx, qui va inutilement à fond dans le cliché parodique. Autre souci, il y a une totale absence de vision politique de l'intrigue, le film critique mais n'offre aucun point de vue au niveau des politiques et de l'administration américaine, aussi invisible que l'ennemi. Côté casting, Peter Sarsgaard vole la vedette à un Jake Gyllenhaal trop effacé et un Jamie Foxx insupportable. Au final, "Jahread" démarre fort mais cale dans sa seconde partie. La description pointue du quotidien des marines s'oppose à la nullité phénoménale des dialogues, l'humour comme dénonciation de l'hérésie de cette guerre s'oppose à l'absence de politique et le jeu navrant de Jamie Foxx entache la prestation magistrale de Peter Sarsgaard.
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