Derniers Avis : Quand la mer monte - Page 7

S'il vous plait allez voir le film "Quand la mer monte". Il sort ce mercredi 27 octobre.

Le même jour sort le film de Jeunet : "un long dimanche de fiançailles". Pas d'inquiétude, il sera à l'affiche très longtemps, donc vous aurez l'occasion d'aller le voir.

Par contre, la réussite de "Quand la mer monte", film à très petit budget, dépend des entrées en première semaine.

Ce que je peux vous dire, c'est que je l'aime ce film. J'ai eu la chance de participer au tournage et au montage, et de le voir en avant-première au mois de juin.
Ce film a été tourné dans la région des Flandres qui me tient à coeur, avec le géant Totor, et avec des gens simples, loin des clichés habituels sur notre région.
Ce film est simple, beau, plein de vraie vie.

Je souhaite donc vous le faire partager, et ai envie de donner un coup de pouce à Yolande Moreau et Gilles Porte. Ils ont souhaité faire du vrai cinéma. Donnons leur raison !

C'est quand même chargé d'un pathos qui aurez pu être évité. Yolande Moreaux joue trop souvent dans le registre d'une souffrance humaine . C'est encore un Nord gris et pluvieux. Il y a quelques beaux moments qui sont plaqués au milieu de beaucoup de lourdeur dans le scénario ( dialogues) et le jeux d'acteurs. On ne s'ennuie pas certes.

Ce film est magnifique, chaque personnage rencontré est tellement criant de vérité, et les deux acteurs principaux m'ont réellement touché dans chacun de leur geste, de leur regard, on voit aussi de très jolis plans, une belle campagne...
Courez le voir! Il y a plein de choses à prendre!
Désolé pour l'une des critiques à 0 étoile, mais j'ai trouvé les acteurs beaux...

Quelle surprise de trouver Yolande Moreau dans ce nouvel emploi de réalisatrice ! Lorsque l'on voit l'humanité et la générosité qui imprègnent le film du début à la fin, on se demande pourquoi l'ancienne Deschiens n'était pas passée plus tôt à l'acte. Trop d'humilité probablement.

Yolande Moreau, étonnante, fait couler notre coeur sous l'émotion et briller le ponton avec une mise en scène pudique, sage, fragile, soyeuse et décalée. A bord, Will Willaert au regard vraiment attachant.

4 étoiles et uniquement parce qu'il n'en existe pas de cinquième...j'ai trop tardé à aller voir cette pure merveille malgré les critiques chaleureuses de personnes crédibles. Ce film est une merveille à tous égards. Les deux protagonistes sont vrais. Et la photo...Ah mais pas envie d'en dire trop...C'est une merveille...Ça devrait être remboursé par la Sécu, un film pareil. Voire même prescrit!!! Yolande Moreau est une formidable metteuse en scène, en plus de tout! Quel bonheur!!!

magnifique mélange d'amour, de poésie ,de
drôlerie;yolande moreau est sublimissime....
l'antidote absolu contre la grisaille ambiante.

C'est un magnifique moment de vie que nous raconte ce film. Les acteurs font preuve d'une parfaite complicité et sincérité. On y découvre également une bien belle région.

Il faut voir "quand la mer monte" de Yolande Moreau et Gilles Porte (2004).
Yolande Moreau y incarne une femme clown, sa rencontre avec l'un de ses spectateurs, qui la suit prendant sa tournée, de galas en maisons de retraites. Le film cite par instants la "Strada" et évoque l'univers d'un Fellini qui trouverait sa magie et sa dimension dans le décor encore industriel du Nord et de la Belgique.
Un bijou moderne où il est question d'enchantement et de trivial, d'une bohême traversant un rural XXIème siècle. Les deux personnages sont beaux jusque dans leurs petites lâchetés (au téléphone portable, elle reporte son retour auprès de son mari, clown et poétesse désuète de la scène, elle n'en est pas moins une femme rappelée à ses obligations familiales; plus tard, sur la route, il la présente à ses "parents"...et les premiers nuages couvrent le ciel du Nord).
Je n'en dévoile pas plus, il faut absolument voir ce conte post-réaliste-poétique.

Film plein de tendresses, d'émotions, de poésies, petite réalisation (semble-t-il) à petit budget, mais un très bon moment de cinéma, les grandes salles on bien fait de ressortir ce film injustement boudé, mais finalement reconnu par la presse et la profession et au final par les spectateurs. Yolande Moreau que j'aimais déjà à la télé, y est surprenante, sincère et très attachante. Bon film extèmement raffraichissant !

Super! Fantastique!!!! Sublime! J'aime beaucoup le premier rôle Wim Willaert. Toutes mes féliciations!
Est - ce que ce film va être dans les cinémas flamandes?

quel bonheur! merci Madame yolande Moreau !que de fraicheur dans ce monde de brutes!je n'ai qu'une envie voir ce fameux spectacle!avec "lapin"...le film ne va pas sans le spectacle...bien joué!! quelle Artiste!Merci!!vous rencontrer...un rêve...y croire...pourquoi pas?

Film ennuyeux au possible! Pas d'intrigue, pas d'evolution, aucun intéret ! En plus les acteurs sont moches.

Petit poucet absolu dans le paysage audiovisuel français, « Quand la Mer Monte » a tout du film pauvre. Pauvre en budget car tourné avec trois francs six sous par deux réalisateurs débutants (dont la Yolande des Deschiens) ayant sans doute eu du mal à boucler un cahier des charges pourtant peu élevé. Pauvre car filmant des pauvres, sans le sou ou pauvres types, des gens paumés dans un Nord de la France parfois touchant mais bien peu ragoûtant. Et pourtant, ce film a conquis une bonne partie des spectateurs français, a emballé une critique qui aujourd’hui ne prend plus de grand risques, et s’est même offert plusieurs César-surprises (quand on voit que « Rois & Reine » a été quasiment ignoré et que le chef d’œuvre « A tout de suite » n’était même pas nommé une fois, c’est à pleurer). Incontestablement, « Quand la Mer Monte » fut, aux côtés de « L’Esquive », le succès surprise de 2004. Yolande Moreau y interprète une actrice, Irène, rôle très proche de ce qu’elle semble être dans le monde réel, en tournée one-woman-show dans le Nord de la France. D’hôtels miteux en salles remplies de grabataires, de Valenciennes à Béthune, elle donne vraiment l’impression de s’emmerder… Puis, au détour d’un bar miteux ou d’un parking de supermarché, elle rencontre Dries, une sorte de clodo lunaire qui n’a pas encore très bien compris ce qu’il foutait sur cette Terre. Irène, actrice paumée s’il en est, va voir en lui quelqu’un de sa ‘famille’. Comme deux animaux sauvages, ils vont lentement s’apprivoiser, s’apprécier, puis s’aimer. Voilà. C’est pas grand-chose, mais ça ressemble pour beaucoup à la vie qu’on peut avoir dans ce genre de no man’s land. Chaque geste quotidien, chaque banalité, chaque personne croisée au détour d’un chemin peut, telle une étincelle, illuminer un instant de vie. Et cette étincelle, aussi fugitive soit-elle, perdura à jamais dans ces cœurs déshérités.

Le retour des deschiens en groupe plus réduit avec une peinture de la France profonde qui se veut toujours empreinte d'humour, mais qui cette fois ci tente d'allier la sensibilité.... Quel raté ! On assiste à une tranchette de vie d'une humoriste de second plan qui au cours de ses pérégrinations en France vie une histoire d'amour avec un forrain: deux personnages qui devraient laisser transparaitre la beauté de l'amour au travers de la laideur de leurs personnages. Mais la mayonnaise ne prend pas. On attend le moment où le déclic va se faire tout au long du film; au résultat on s'emm... ferme de bout en bout.
Passez votre chemin ou vérifiez auprès de vos amis ce qu'ils en ont pensé avant de vous fier à une critique aussi parttagée.