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    Azur et Asmar
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    4,0
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    296 critiques spectateurs

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    Agnes L.
    Agnes L.

    139 abonnés 1 501 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 juin 2016
    Couleurs magnifiques, grande qualité du dessin, cette histoire est très belle avec de l'humour, de la tendresse, de la poésie. C'est aussi une critique des préjugés, des superstitions, des exploitations humaines. Une belle réussite !
    Kalami
    Kalami

    3 abonnés 100 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mars 2016
    Images sublimes et personnages attachants, dans un cocktail d'humour, d'émotion et de magie. Un plaidoyer anti-raciste indispensable. Chef-d'oeuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 28 février 2016
    Un aveu avant d’attaquer cette critique : je n’ai vu aucun Kirikou. Je vois déjà pointer sur moi des doigts menaçants qui m’incitent à le faire très prochainement (ou un jour, quand j’aurai vraiment l’idée de me plongée dans leur visionnage). Mais je dois bien avouer que ces longs-métrages d’animation ne m’ont jamais attiré, voire même un peu repoussé à cause du rendu visuel que je n’aime pas du tout. Que les fans se rassurent, un jour je ferai l’effort de les regarder ! Et si je parle de Kirikou pour parler d’Azur et Asmar, c’est parce que celui-ci a été réalisé par le même cinéaste, Michel Ocelot. Un film qui a eu bien des louanges à sa sortie mais qui, à l’instar des Kirikou, m’a laissé de marbre vis-à-vis de son animation. Un détail qui, pour certains peut paraître anodin, m’empêche de me plonger corps et âme dans une histoire, même si cette dernière peut s’avérer passionnante et enrichissante.

    Azur et Asmar est, dans le fond, un film d’animation superbement écrit. En effet, partant sur les bases d’un conte et dressant les fondations d’une légende universelle, Michel Ocelot va bien plus loin que « le film pour enfants » (expression qu’il n’apprécie pas). Pourtant, rien ne prédestinait ce long-métrage a attirer autant l’attention d’un point de vue scénaristique, ce dernier contant spoiler: les retrouvailles entre un Européen et un Arabe qui vont, voulant tenir leur promesse, se mettre à la recherche de la fée des djinns afin de l’épouser
    . D’un postulat tout bonnement classique qui aurait très bien pu aboutir à une morale à deux balles plus que douteuses, Ocelot use de ce récit pour nous parler d’autres choses. Et pour cause, en plus de narrer une intrigante aventure, le réalisateur nous fait part d’une véritable leçon de vie sur la tolérance, le respect, l’acceptation des différences et le fait de s’ouvrir aux autres.

    Même si l’histoire prend place à une époque médiévale, Azur et Asmar fait énormément écho à notre société actuelle. Et cela sans artifice ni séquences spectaculaires. Michel Ocelot déploie ses nombreuses thématiques avec une très grande sobriété par le biais de scènes évocatrices, de personnages hauts en couleurs (mention spéciale à Crapoux et la jeune princesse Chamsous Sabah), de décors détaillés reprenant à merveille la culture orientale, d’une bonne dose de magie et de poésie et une ambiance soignée. Comme quoi, pas besoin d’action, de grands vilains pas beaux, d’humour forcé ou bien de musiques grandiloquentes pour nous enivrer d’émotions fortes et nous enrichir comme il se doit.

    Mais comme le cinéma, avant d’être sensoriel, est un art visuel, il faut que la forme du projet puisse tenir la route afin de valoriser le fond. Et sur ce point-là, Azur et Asmar ne parvient pas à éblouir comme il aurait dû le faire. Si les décors sont vraiment agréables pour la rétine tout comme les différentes créatures du récit (le lion, l’oiseau, les djinns), la faute revient principalement aux personnages et à leur animation. Mouvements certes fluides mais au combien approximatifs, couleurs bien souvent flashies (par moment, Azur et sa tenue blanche me donnaient vraiment mal aux yeux et à la tête), visages manquant bien souvent d’expressions… Sans compter que pour la première fois, Michel Ocelot s’est prêté au jeu des images de synthèses, donnant à ses protagonistes un effet 3D sur fond en 2D. En faisant cela tout en gardant ce design qui lui est si propre, Ocelot donne à Azur et Asmar un aspect visuel assez étrange rendant les personnages encore plus factices et maladroits qu’ils ne le sont déjà. Et le doublage de certains n’aide pas vraiment à l’affaire ! Rien qu’avec ce constat, il m’a été difficile d’entré pleinement dans le récit et d’en savourer toutes les idées, les merveilles d’écritures et d’émotions. Comme quoi, si l’on dit que la forme importe peu que le fond, elle reste cependant aussi importante dans certains cas.

    Un bien joli conte, mais une œuvre visuelle assez douteuse. Michel Ocelot sait raconter des histoires, cela n’en fait pas l’ombre d’un doute ! Ce qui m’encourage un peu plus à voir ses Kirikou. Cependant, cela ne me rassure toujours pas sur la qualité graphique de ses œuvres. Car si Azur et Asmar s’est révélé être un long-métrage d’animation grandement enrichissant, il n’a pas su captiver mon attention, me désintéressant de son sort et m’ennuyant quelques minutes. Mais encore une fois, c’est un avis purement personnel que je vous offre là. Alors si vous voulez vus faire votre propre opinion et me pointer du doigt de manière encore plus menaçante, je ne peux que vous conseiller de le regarder. Au moins, vous aurez droit à une bien belle leçon de vie, c’est déjà ça !
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    972 abonnés 4 902 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 décembre 2015
    Superbe et féerique. Ocelot a un don pour nous émerveiller et en prenant le mythe des mille nuits, il rajoute le charme envoûtant de ce monde oriental.
    Alexis D.
    Alexis D.

    97 abonnés 873 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 mai 2017
    Depuis le succès inattendu et phénoménal de l’étonnant "Kirikou et la sorcière", Michel Ocelot prouve à chaque nouvelle aventure qu’il est toujours aussi inventif. Avec "Azur et Asmar" il use pour la première fois de l’image de synthèse. Entre 2D et 3D, il narre les aventures de deux frères de lait, le blond Azur, le brun Asmar en Europe puis en Afrique et en plein cœur du Moyen-Age. Du décor dessiné aux personnages animés, le thème de la fraternité est d’une telle touchante simplicité qu’on se plaît à croire, pour une fois, à la princesse des Djinns. Les préoccupations thématiques du cinéaste se retrouvent ainsi très rapidement : du sortilège qui emprisonne le bonheur à l’importante tradition orale, la bonté, non dénuée de ruse, mais ruse toujours malicieuse, a raison de la perversité des hommes. Comme Kirikou, Azur est tour à tour naïf et subtil et s’il croit à la princesse des Djinns, il ne saurait en être autrement. Et pour trouver les trois clés qui mènent à elle, il use de tous ses sens pour y parvenir. Et là réside une des forces du travail de Michel Ocelot : ne jamais laisser ses personnages animés sans aucune sensation : le toucher, l’ouïe, la vue, le goût, l’odorat, le cinéaste articule son histoire autour des cinq sens. Le monde est à découvrir mais c’est bel et bien le corps qui le découvre et pour parvenir à la princesse, une princesse légère et sans attache terrestre, le blond Azur doit se découvrir lui-même et s’attacher aux plaisirs plus prosaïques (du couscous au marché aux épices). Le sortilège qui emprisonne la jolie princesse éclate avec une réelle ironie lorsque Azur et Asmar apprennent que la gente dame a fait le choix de son prince et que pour gagner son cœur, il fallait aussi qu’elle aime. Les épreuves traversées n’étaient donc qu’un jeu. Les ballades et les chansons déclinent à leur tour l’histoire : la tradition orale et cette référence explicite aux contes des Mille et une nuits rappellent les contes africains qui bercent Kirikou. De même, le style d'Ocelot est reconnaissable de suite : la silhouette élancée des personnages, l’utilisation récurrente d’ombres chinoises, le dentelé des ornements architecturaux inspiré des miniatures persanes, jusqu’aux Djinns. Ce souci de rendre en détail bijoux, fleurs, jardins, assure un vrai équilibre aux personnages si lisses d’Azur et Asmar. L’étonnante vision d’un palais dessiné en noir et blanc et seulement en noir et blanc montre et démontre la virtuosité de ces animateurs venus de tous les pays pour dessiner Azur et Asmar. Et ce choix de transposer le conte dans un pays arabe se retrouve évidemment dans la richesse d’une architecture fascinante et qui accuse le brio, dans le choix également de ces femmes qui peignent leur visage, leurs mains, dans cette abondance de couleurs qui ne saurait être inventée. C'est ainsi que ce film d'animation est vraiment pas mal, même s'il reste extrêmement ennuyant
    Arnaud R
    Arnaud R

    86 abonnés 826 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 avril 2015
    Dans un style d'animation simple mais vraiment magnifique, Azur et Asmar délivre un message humaniste et intelligent qui montre la qualité de l'animation française. Avec des images magnifiques, le film nous transporte dans tout un univers et ses paysages occidentaux
    Luc H.
    Luc H.

    21 abonnés 457 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2014
    J'ai pût voir ce film au cinéma, et sans aucuns doute, je retrouve l'imagination de Michel Ocelot, et la beauté visuel qu'il nous offre. (grâce aux magnifiques dessins du genre Kirikou, et les graphismes) La réalisation est excellente, l'histoire est très belle et surtout, ce film séduira toute la famille. Le plus beau films d'animation que j'ai pût voir au cinéma.
    Julia S.
    Julia S.

    14 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 août 2014
    Un vrai chef-d'oeuvre ! Histoire magnifique, personnages attachants, c'est un film splendide pour toute la famille !
    Florie
    Florie

    27 abonnés 109 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 novembre 2014
    A tous les points de vue, si on accepte la lenteur légendaire de ce conte, ce film est une réussite. Les graphismes sont superbes, l'histoire est puissante, les personnages (surtout Crapoux et la princesse Chamsousabarh) sont savoureux. L'idée qu'on peut unir les contraires sans nier leurs altérités est très fructueuse dans un conte philosophique.
    Critique de Monique Pantel dans Europe 1
    Critique de Monique Pantel dans Europe 1

    64 abonnés 355 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 avril 2014
    Azur est un gentil petit blanc, Asmar est un gentil petit noir. Ils sont élevés ensemble par la même femme, nourrice de l'un, mère de l'autre. Devenu grand, le petit blanc, qui est très gentil, il part chercher la fée des djinns. Et là je me suis aperçue que j'avais 70 ans de trop, et j'ai laissé ça aux tout petits qui avaient l'air ravis. C'est beaucoup moins bien, je vous le dis tout de suite, que Kirikou. Faut pas exagérer, c'est pas si génial que ça, hein. C'était formidable, Kirikou. Là, c'est plat, comme image, je trouve.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 février 2014
    Azur et Asmar est un très beau film. Mesdames n'oubliez pas vos mouchoirs. L'histoire d'Azur qui n'avait pas de mère et d'Asmar qui n'avait pas de mère. L'épisode que j'ai apprécié c'est quand Azur a retrouvé sa nourrice et quand Azur et Asmar ont rencontré la fée. Je félicite vraiment les acteurs et le réalisateur car ils ont fait un si bon scénario.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 décembre 2013
    Azur et Asmar est véritablement un film tout public, à la fois simple et profond, léger et grave. Tous ne peuvent être que médusés par la beauté des graphismes, et par la poésie simple et délicate qui vibre tout au long du film.

    Les codes du conte merveilleux sont clairement suivis, et d'une façon qui n'est pas pour me déplaire : chaque événement, attendu et parfois explicitement annoncé, est donné comme une étape rituelle que l'on a plaisir à suivre.

    Les traits et les charmes propres à chaque « autre côté de la mer » sont vifs et délectables, tant sur le plan visuel que sonore. Le mélange des langues, en particulier, m'a charmé.

    Mais ce qui est pour moi le plus admirable, c'est la beauté du mélange des cultures, de ces cultures : tout au long du film, la culture et le quotidien français / judéo-chrétiens / occidentaux / européens se mêle au monde arabe / musulman / sud-méditerranéen / voire proche orient.
    Ces deux sociétés sont à la fois critiquées et louées, on fait la part des choses de façon respectueuse et ouverte. On nous invite à réfléchir sur nos opinions et notre comportement quotidien sur ce thème très actuel.
    Au-delà même de ces deux cultures, le message tend à être universel, il appelle à la tolérance, à l'ouverture, au dialogue, à l'amour, au pardon, à la bienveillance.
    Ce film est un symbole d'espoir fort, et un outil pour refuser l'intolérance, la haine de l'autre ; l'autre qui n'a que peu de point commun avec nous, et qui pourtant est notre frère, notre mère, notre compagnon. Si niais et idéaliste que celui puisse paraître : nous ne sommes pas voués à nous haïr, ce n'est pas ce que prônent nos morales, nos religions ou nos valeurs.
    Legid
    Legid

    34 abonnés 571 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mai 2013
    Un film d'animation atypique pour plusieurs raisons qui font sa réussite.
    Ce qui saute aux yeux dès le début est le design et la direction artistique très inhabituels. Les décors et backgrounds sont magnifiques grâce aux choix des couleurs et aux détails qui forcent le respect. J'ai par contre moins adhéré au design photoréaliste des personnages et à leur animation très raide qui contrebalance la beauté de l'univers.
    Passé cet aspect formel, le scénario se montre à la fois passionnant et intelligent. En mélangeant la magie et la légèreté d'un conte avec sa quête d'une fée et le chemin semé d'embuches qui y mène, Michel Ocelot y insère un message de tolérance et de respect de la différence entre les deux peuples qui n'alourdit pas le récit mais le complète. La psychologie et l'évolution du personnage de Crapou (très bien doublé par Patrick Timsit) symbolise d'ailleurs tout à fait le message envoyé.
    Le film a donc plusieurs niveaux de lectures. Un simple film d'aventure très bien mené pour les plus jeunes accompagné d'un message engagé pour les plus vieux.
    L'animation française tient là un très joli représentant !
    NeoLain
    NeoLain

    4 437 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 avril 2013
    Au début j'ai eu du mal avec un graphisme qui peut paraitre fade, une fois une bonne quinzaine de minutes grosso modo, on s'y habitue puisque notamment les décors etc, prend de l'ampleur et plus de couleurs jusqu'à la fin. Quand on à la connaissance de la filmo de Michel ocelot, Azur et Asmar est une fois de plus sur une cible parole limite enfantine et malgré tout le charme côtoie même les oreilles d'un adulte, malheureusement voilà qu'un azur de lourdeur scénaristique se pointe sur la totalité des vingt dernières minutes. Dommage, à voir quand même pour des passages génial et entrainant avec la petite princesse et un personnage du nom de Crapoux pour le ton de l'humour.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 mars 2013
    Des graphismes sublimes, une belle histoire sur les relations entre frères et les origines en couleurs somptueuses. 4/5.
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