Avis sur Basse Normandie

Le postulat de départ est fort intéressant : lire Dostoïevski sur un cheval, devant plus d'un millier de personnes au salon de l'agriculture. D'ailleurs le personnage principal est excellement interprêté. Le milieu du haras trouve un traitement juste bien que les réalisateurs ne se soient pas assez, ce me semble, attachés aux chevaux eux-mêmes. Quant à la fameuse confrontation entre le spirituel et l'animalité, elle n'apparaît pas véritablement. Alliant la fiction, l'autofiction et le vrai-faux documentaire, Basse Normandie lasse un peu, surtout quand il étreint maladroitement la thématique du couple. En outre, les vingt dernières minutes auraient gagné à être supprimés.