Derniers Avis : Au bout de la nuit - Page 3

Pourquoi faire la fine bouche quand on est en face d'un très bon polar avec de très bons acteurs ? Ok certains vont me rétorquer que le scénario est le même que dans beaucoup de polars, les bons flics contre les ripoux. Et alors ? J'avais étrangement loupé ce film à sa sortie et je viens de me rattraper en passant un excellent moment et c'est tout ce qui compte pour moi. Et puis bon, Forest Whitaker reste un des plus grands acteurs de sa génération, toujours fidèle à lui-même, ce qui rend ce film encore plus appréciable.

Avec Au bout de la nuit Ayer signe un polar urbain bien sympathique, que j’ai vu plusieurs fois et qui à chaque fois me laisse une impression assez similaire de qualité, sur une histoire qui aurait pu être plus à suspens.
En effet, si Au bout de la nuit possède des qualités, ce ne sera pas vraiment du côté du suspens qu’il faudra les chercher, car l’histoire d’Au bout de la nuit, outre le fait qu’elle marche sur les plate-bandes d’autres films ayant exploités rigoureusement le même thème avant lui, ne surprend guère dans son épilogue. L’histoire est dynamique, assez violente, on ne s’ennuie pas, mais c’est vrai que le dénouement aurait mérité plus de soin, et le déroulé aurait pu surprendre davantage, ne serait-ce qu’en évitant un déroulé trop linéaire.
L’histoire est donc sans grande originalité, mais ça fonctionne car Ayer est un réalisateur efficace. Il l’avait prouvé dans Sabotage, et ici on est dans le même registre, avec une mise en scène alerte, de l’action musclée, une ambiance bien installée, bref, c’est du polar urbain racé, propre et emballé avec une vraie volonté de bien faire. Si on n’est pas sur la beauté visuelle d’un grand Michael Mann, ni sur une atmosphère qui apporte une pierre surprenante au genre, Au bout de la nuit est un film élégant doté d’une mise en scène punchie. La bande son n’a pas retenue en revanche outre mesure mon attention. Dommage, cela aurait aidé à instaurer un peu plus l’ambiance.
Le casting est intéressant, et c’est même, à mon sens, le principal atout du film. Keanu Reeves, avant John Wick, assure dans ce rôle musclé, et il se montre plus expressif et engagé que de coutume. Face à lui un Forest Whitaker discret mais toujours aussi pertinent, et Hugh Laurie tire réellement son épingle du jeu. Pourtant lui aussi n’a pas une grosse présence à l’écran, mais chacune de ses apparitions sont mémorables, et il s’amuse comme un fou avec ce rôle, débitant ses répliques bien écrites avec une jubilation manifeste ! Dans l’ensemble il y a aussi de solides seconds rôles, avec des personnages typés et des acteurs plutôt connus comme Cedric the Entertainer.
En conclusion, Au bout de la nuit c’est du cinéma Ayer type : pas de grosses originalités, mais un film proprement fait, techniquement abouti, doté d’un joli casting, et qui s’avère donc un divertissement plus qu’honorable. Je le recommande donc, si vous aimez le genre et que vous n’êtes pas en recherche désespérée d’originalité. 3.5

Le pire film policier jamais vue. Blindé de clichés à en faire une overdose, l'héro intouchable, le chef corrompu qui transpire l'hypocrisie, l'infirmière qui sert à rien, des morts inutiles pour faire pleurer la ménagère et une fin ahurissante. Je met une étoile uniquement pour la scène plutôt symbolique du "secret" découvert....

Parmi une police de Los Angeles corrompue, un inspecteur expéditif est mêlé à un meurtre, et va tenter de trouver les coupables plutôt que de s'écraser. "Street Kings" fait beaucoup penser à "Dark Blue" (justement écrit par David Ayer) de par ses éléments d'intrigue, ses personnages et son ambiance, sauf que l'on n'y retrouve pas l'enjeu politique. Néanmoins, il s'agit d'un polar urbain simple et efficace, à base de policiers ripoux et de dealers. On y retrouve pas mal de têtes charismatiques (Forest Whitaker, Hugh Laurie, Chris Evans...), et Keanu Reeves, dont le côté sobre (certains diront peu expressif !) convient finalement bien à son rôle de chien fou qui se réveille. Appréciable.

Un policier qui se caractérise par la froideur des personnages et une réalisation rythmée ce qui donne une illusion d'efficacité durant une partie du film. Le temps que le vernis des personnages et du scénario craquent et qu'on s'aperçoive qu' il n ' y a pas grand chose derrière. Il manque le double jump.

Ah, les polars urbains des US et leurs flics pas très nets... En fait, ils sont quasiment tous comme ça dans ce film qui décline les éternels concepts du ripou et du flic aux méthodes expéditives puisque le système ne fonctionne pas. Il pouvait sembler intéressant au démarrage (surtout vu le casting), mais le film part très vite dans une bien inutile confusion, multipliant les "rebondissements" au point que toute logique paraît s'en être échappée. Côté acteurs, il n'y a rien que de l'ordinaire, Keanu Reeves occupe l'écran sur presque tous les plans mais ne redorera pas son blason avec ce film. Plutôt bien rythmé et correctement réalisé, mais avec un scénario en bois et des scènes ahurissantes dans leur déroulement, Au Bout de la Nuit ne fera pas date.

Un solide casting pour un polar de bonne facture qui vient s'ajouter à la longue liste déjà présente. David Ayer sonde les bas fonds de Los Angeles et la perversion ambiante de la police et "Au bout de la nuit" prend place dans une sorte de triptyque du réalisateur avec "Bad Times" et "End of Watch". Malgré une intrigue des plus prévisible, ça se laisse parfaitement suivre grâce entre autre à un Keanu Reeves investi et encore au top. C'est également amusant de voir Captain America avec une moins bonne mine ! L'ensemble est de qualité malgré quelques prestations trop dans le sur-jeu et le scénario quoique peu original s'avère assez fouillé pour tenir en haleine jusqu'au bout. A voir au moins une fois.

Ce film n'a pas marché
pourtant l'histoire est bien construite, 2 grands acteurs au casting qui se répartissent bien le scénario et le succès que méritait ce film
qui n"a pas trouvé son public.
spoiler: Un docteur House à la fin qui vient aseptiser et cautériser tout ça.

Un polar urbain avec un très bon Keanu Reeves, ripou au milieu des ripoux. C'est calibré donc sans grande surprise mais efficace.

On ne s'ennuie pas une minute dans ce film, ce qui est toujours un avantage. Ceci dit, il n'a pas que des qualités, loin s'en faut. Déjà, l'identité du grand méchant se devine dès le début, ( encore qu'à peu près tout le monde soit plus ou moins pourri dans ce film ). Et puis malgré une volonté de noirceur et de cynisme absolue, malgré les morts qui s'entassent et l'extrême violence du métrage, je ne sais pas si c'est dû au doublage, mais j'ai trouvé que les dialogues sonnaient parfois si faux et si grandiloquents que j'ai presque eu l'impression d'assister à une parodie de polar. Cela m'a empêché de prendre le film au sérieux, ( en plus Hugh Laurie, pour moi, c'est Dr House, ça n'a rien arrangé ), et le plus énervant, c'est que c'est Forest Whitaker qui a le comportement et le discours les plus ridicules du film, alors même que c'est le plus grand acteur. Donc, pas son meilleur rôle, loin de là. Quant à Keanu Reeves, je ne suis pas fan, je n'ai rien à dire, sauf que la scène du début était amusante: il pourrit deux Asiatiques d'injures racistes, alors qu'il est lui-même eurasien, non ? Et puis ce déluge de testostérone, les rares femmes du film sont des potiches dont la présence ou l'absence à l'écran n'apporte rien. Bref, un film de mecs fait par des mecs pour des mecs, mais tant que c'est divertissant, j'y trouve mon compte, moi aussi.

une enquête bien ennuyeuse pour ce super policier hors norme et presque hors la loi. l'histoire reste sans grande surprise et sans saveur, presque mou. l'épilogue est même largement attendu. on ne zappe pas, mais 1h49 enfin c'est fini.

« Au bout de la nuit » est un polar noir et violent, parfaitement réalisé par David Ayer (« Fury », « End of watch »). Le scénario nous emmène dans les bas quartiers sombres de Los-Angeles dominés par des gangs violents et armés jusqu'aux dents. On y suit les tribulations d'un jeune flic, alcoolique et solitaire, qui a une vision toute personnelle du maintien de l'ordre ; Il ne s'embarrasse guère de la procédure et n'hésite pas à tirer d'abord et poser les questions ensuite pour arriver à ses fins. Ses agissement « borderline » lui donnent rapidement une réputation de tueur sanguinaire, même parmi ses proches collègues et finissent par alerter la « police des polices » qui décide de diligenter une enquête interne. Les personnages, certes caricaturaux, sont quand même suffisamment crédibles pour qu'on suive leur histoire avec plaisir, d'autant que l'enquête policière est intéressante et ménage un suspense efficace. Elle fait la part belle à quelques scènes d'action hyper musclées et bien chorégraphiées qui apportent une bonne dose d'adrénaline et un rythme d'enfer à l'ensemble. Les acteurs sont parfaits, keanu Reeves est crédible dans le rôle principal, tandis que Forest Whitaker nous offre une prestation spectaculaire en chef de la police manipulateur et ripoux. Hugh Laurie complète le casting et abandonne sa blouse de Dr House pour jouer un « bœuf carotte » efficace et retors. Distrayant !

Un bon polar sec et violent, avec un Keanu Reeves crédible en flic fonçant tête baissée tel un taureau, prêt a dégainer et frapper d'abord, puis réfléchissant après. La corruption dans la police est au cœur de l'intrigue, le suspense est bien entretenu, avec de bon acteurs et un Forest Whitaker toujours aussi éblouissant. Le film fait preuve d'un classicisme peu révolutionnaire, mais assez efficace.

Après Bad Times, David Ayer nous livre son deuxième film : Au bout de la nuit. Porté par un Keanu Reeves au mieux de sa forme, ce polar nous entraîne dans le monde des flics ripoux de L.A. Le scénario est plutôt bien écrit et garde son suspense à peu près jusqu'au bout, les scènes d'action sont bien menées et bien réalisées (Ayer oblige) et les acteurs sont plutôt bons, que ce soient Keanu Reeves, Forest Whitaker ou Chris Evans. Pas aussi nerveux que Bad Times, Au bout de la nuit n'en reste pas moins un bon thriller et un bon polar devant lequel on passe un agréable moment. A noter la présence de Hugh Laurie au générique qui, entre deux saisons de Dr House, s'accorde un petit rôle dans ce film.

Très bon petit polar avec un Keanu Reeves en total symbiose avec son personnage de flic semi ripou alcoolique (et pour cause, l'acteur ayant largement eu de quoi déchanter sur le plan personnel, sa fille étant morte née, suivie de la mère quelques mois plus tard...) dans la veine du Training day d'Antoine Fuqua. A voir.