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    Bleeder
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    79 critiques spectateurs

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    TUTUR29
    TUTUR29

    24 abonnés 1 021 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 juin 2023
    Bleeder est représentatif du style de Winding Refn, même si je ne trouve pas que ce soit son film le plus abouti. On y retrouve tout ce qu'il aime : de la violence et des personnages tordus, qui sont quand même habités par un amour pour quelqu'un mais qui s'avère assez toxique. Aucune relation dans le film ne semble saine. Pour autant, il manque un petit quelque chose pour que le film m'absorbe totalement, mais ça reste un bon film.
    Tanezir
    Tanezir

    26 abonnés 583 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 août 2011
    Refn a un talent fou pour ce qui est de filmer dans le registre de la violence et du malsain au travers de personnages et d'histoires on ne peut plus banales. Typique du réalisateur, dans la veine de Pusher, avec cependant un concept encore plus malsain et délirant, ce à quoi je ne m'attendais pas du tout.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 10 janvier 2012
    Maintenant que j'ai vu tout les films de Nicolas Winding Refn, je peux le dire : "Ce type est un génie !".
    Bleeder est le premier film du "jeune" réalisateur danois, et pourtant on retrouve déjà cette fulgurance, cette habilité pour la mise en scène. Ce premier long-métrage s'inscrit un peu dans la même lignée que la trilogie "Pusher", d'un point de vue esthétique et spatio-temporelle. On y retrouve les trois acteurs qui interprétaient un des personnages principaux de chaque film (Kim Bodnia, Zlatko Buric et l'exquis Mads Mikkelsen). Les deux films sont tournés en langue danoise et l'intrigue de Bleeder et de "Pusher" se passent tout deux à Copenhague. Et pour finir les quelques ressemblances, la réalisation allouée aux deux long-métrages est quasi identique, un stylé posé mais énergique, lent et brutal, avec quelques longueurs mais pourtant ultra bien rythmé. Je dis toujours ça sur ses films, mais probablement un de ses meilleurs, tout les fanboys de NWR se doivent impérativement de le voir. Un pur kiff !
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    60 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 octobre 2016
    Fondu au rouge

    Même si Bleeder affiche une approche formelle et plastique qui s’apparente aux règles esthétiques du Dogme 95 avec sa caméra à l’épaule, son image un peu sale, ses acteurs très naturels et ses scènes qui donnent l’impression d’être improvisées, le film dénote et montre déjà l’émergence d’une volonté artistique atypique chez le danois. Bleeder s’impose comme la genèse d’un style, le témoignage de la naissance d’un auteur. D’une part, Nicolas Winding Refn tente des plans originaux : on y trouve des plongées vertigineuses, des travellings au ras du sol et des close-ups extrêmes qui donnent une impression de claustrophobie, d’enfermement. D’autre part, le réalisateur emploie aussi des couleurs très marquées, caractéristique qui se retrouve dans ses réalisations suivantes. Drive est dominé par le bleu et le vert, Only God Forgives par le rouge, et The Neon Demon nous offre une palette de couleurs très électriques. Ce travail est amorcé dans Bleeder avec l’utilisation fréquente de fondus au rouge, teinte vive qui évoque avant tout la violence, mais aussi l’amour.
    Manu711
    Manu711

    46 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 juin 2012
    Avant de m'attaquer à la trilogie Pusher de Refn, je me suis décidé à regarder ce Bleeder qui semble pas mal y ressembler. Les mêmes acteurs, dans la froideur du Danemark. Alors en gros c’est pas trop mal, sans non plus bousculer des montagnes. Disons que dans le genre c’est bien fait. On a à faire à un groupe de mecs d’une trentaine d’années qui se retrouve chaque semaine pour regarder des films ensemble. Parmi eux un autiste-cinéphile (belle interprétation de Mads Mikkelsen) qui bosse dans un vidéoclub, le patron du vidéoclub, un futur père de famille qui y loue des films, ainsi que le beau-frère de ce dernier. L’histoire se centre principalement sur les histoires d’amour du premier et du troisième, aussi différentes soient-elles. Le film montre comment des hommes sans histoires peuvent déraper sans trop prendre conscience des conséquences. C’est plus un drame qu’un thriller, c’est sans prétention, il y a quelques scènes qui valent le détour comme la présentation des personnages au début qui m’a beaucoup plu, ainsi que certains plans-séquences caméras à l’épaule. Le seul défaut qui me vient à l’esprit c’est sans doute le manque de rythme, il y a des moments un peu creux et lents où on divague un peu. Mais un bon film dans l’ensemble.
    Antoine S
    Antoine S

    17 abonnés 218 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 août 2012
    On retrouve ces existences fragiles toujours à deux doigts de l'implosion, propre au cinéma de Refn. Trois des acteurs de Pusher sont à nouveau présents. Moins rythmé que Pusher, il offre cependant de nombreuses qualités. L'immersion de la caméra dans la vie quotidienne est parfaitement maîtrisée. Les dialogues, interrompus par des silences pesant, angoissent. Les personnages sont incapables de la moindre introspection. C'est angoissant, triste, nourri par un suspense syncopé. Il faut découvrir ce cinéma !
    fabrice d.
    fabrice d.

    22 abonnés 1 385 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 avril 2019
    Ce film est assez étrange. On a l'impression tout d'abord de voir une comédie dramatique et sociale mais ensuite on se rend compte que c'est plus fort que ça.
    Car on sent comme des influences de Tarantino avec cette violence et cette désinvolture dans les personnages.
    C'est peut être aussi violent que Tarantino car la violence nous tombe dessus alors qu'on s'y attend pas.
    Mais c'est plus poétique je trouve.
    Un film original donc, qu'il faut voir.
    Noistillon
    Noistillon

    66 abonnés 408 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 août 2011
    Bleeder de Nicolas Winding Refn s'impose comme un nouvel électrochoc dans la filmographie du réalisateur. Véritable fable au style pourtant très impersonnel, le film fait preuve d'un réalisme et d'une profondeur remarquable. Dans le sillage de Pusher 2, Bleeder aborde avec encore plus de spontanéité et d'émotion cette description de la monotonie urbaine, compensée tantôt par l'évasion (Lenny, le personnage interprété par Mads Mikkelsen est passionné de cinéma) tantôt dans la haine, la violence et le dégoût (Leo, sous les traits de Kim Bodnia, écoeuré par l'ennui et la violence au quotidien se fascine rapidement pour le mal). Acteurs impeccables puisque l'on y retrouve les gueules des trois Pusher, accompagnés par de nouveaux interprètes, tous plus talentueux les uns que les autres.
    Encore un immense film pour Refn, qui s'affirme comme l'un des cinéastes les plus admirables de sa génération.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 juillet 2012
    C'est surement son film le plus autobiographique, ou du moins c'est mon impression. C'est peut-être le fait que j'en connais un peu plus sur lui et sur sa personnalité, qui m'a amené à percevoir Bleeder ainsi.
    Réalisé quelques temps après le premier Pusher, Refn réutilise les mêmes ingrédients. On suit un groupe de personnes, qui ont à priori aucune histoire particulière, dans une ville paumée où règne la monotonie et l'ennui. Un jour, le quotidien morne de ces personnes est complètement chamboulé lorsque Leo découvre les sensations que peuvent éprouver la violence. En assistant à un règlement de compte dans une discothèque, Leo va prendre goût à la violence, lui qui paraissait pacifique. Sa relation avec Louise et va en prendre un coup, et va réveiller l'instinct fraternel de Louis. Leo deviendra beaucoup plus distant et plus cru, avec sa femme et va commencer à dire ses 4 vérités à propos de leur futur bébé.
    Comme dans pas mal de ses films, la relation père de famille- fils constitue un des sujets principaux du film, et on sent que Refn a envie de nous montrer ce qu'il a pu ressentir lorsqu'il a appris pour la première fois qu'il était Papa. En regardant un de ses interviews j'ai appris qu'avant Refn était quelqu'un de très nihiliste et narcissique, et que son premier gosse a vraiment bouleversé sa vie et lui a appris le sens des responsabilités. C'est ce qu'on ressent pleinement lors des relations entre Leo et sa femme Louise. Renf disait également qu'il ne jurait que par l'art, d'où le personnage de Lenny, gérant d'un vidéo-club. Il est incapable de parler d'autre chose que de cinéma et se comporte de manière très immature avec les filles, dont LA fille, qu'il n'ose même pas aborder.
    Encore une fois Refn signe un film très réaliste. Il sait comment mettre en scène le quotidien des gens, et leurs réactions face à la violence. Les scènes d'amour entre Lenny et Louise sont vraiment très bien représentées, ce sera un aperçu de ce qu'il sera capable de faire dans Drive. Il est capable d'apporter sa touche personnelle à une histoire qui parait simple sur le papier.
    Mathieu B.
    Mathieu B.

    22 abonnés 759 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 avril 2019
    Leo et Louise vivent dans un appartement et vont avoir un enfant. Ou du moins, Louise a décidé de garder l’enfant et de ne pas avorter une nouvelle fois... alors que Leo ne semble pas prêt à devenir père. Un soir, il accompagne Louis, le frère de Louise, à la boite de nuit où il travaille comme videur. Il assiste alors à un affrontement violent, avec une agression à main armée qui tourne mal. Sa situation et cette expérience vont le déstabiliser et l’entraîner dans une escalade de questionnements et de violence. Un film intéressant mais avec beaucoup de longueurs. Mads Mikkelsen incarne un jeune employé d’un magasin de films et, bien qu’il soit assez présent tout au long du film, il n’est que spectateur de ce qui se passe autour de lui, il ne pèse pas du tout sur le déroulement. Un film étrange dont l’intérêt m’échappe un peu...
    Gabith_Whyborn
    Gabith_Whyborn

    36 abonnés 842 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 novembre 2013
    Un bon film Nicolas Winding Refn qui m'a un peu fait penser a la trilogie "Pusher" pour son réalisme, sa violence mais aussi les acteurs "Kim Bodnia" et "Zlatko Buric". On retrouve aussi le talentueux "Mads Mikkelsen" !
    J'ai bien accroché quoi que c'est un peu lent au début!
    Labouene
    Labouene

    19 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 septembre 2011
    Deuxième film de Refn après le premier "Pusher", on y voit grosso modo les mêmes protagonistes: Mikkelsen en cinéphile autiste (ces deux termes sont ils dissociables finalement???), Buric en mec cool (ça change de Milo) et Bodnia qui a le don de se mettre dans la crotte (Léo ici, Franck dans Pusher). Ainsi, Léo, pauvre gars qui n'inspire pas vraiment la sympathie, apprend qu'il va être père... ce qui aura pour conséquence de le faire sombrer dans la folie, assez rapidement ma foi... Refn filme des scènes de violence incroyable, qu'il laisse échapper sans qu'on s'y attende. Moins abouti que ses autres films, mais mission accomplie avant la sortie de "Drive": j'ai vu tous ses films, et c'était un plaisir!
    Cronenberg
    Cronenberg

    212 abonnés 1 898 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 novembre 2018
    Un bon film de Winding Refn qui a permis à Mikkelsen de percer. Un film avare en dialogue, mais puissant en matière de pur cinéma. Les images parlent, le corps parle. D’horribles personnages aussi charismatiques qu’ils soient constituent un très bon film. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 4/5
    Valentin B
    Valentin B

    12 abonnés 76 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 avril 2019
    Cruel et tendre, violent et attachant : Refn pour son deuxième film livre des portraits croisés atypiques et soignés, où s’entremêlent les paradoxes et où la sensibilité de chacun des personnages est analysée avec intérêt. Un film percutant qui préfigure une œuvre filmographie puissante et unique en son genre.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 23 juin 2013
    Mouef mouef mouef, film inégal qui dégage une ambiance un peu trop glauque, propice à la violence : je n'aime pas les scènes avec le personnage principal qui est un bel enfoiré qui ne dégage aucune sympathie et hélas le film est centré sur le lui et c'est la partie la moins intéressante (mais rien d'étonnant à ce que NWR favorise cette partie du film). Mais par contre je trouve les scènes entre Lenny le timide cinéphile et Léa plutôt intéressante (en opposition à toutes violences), jolie et poétique à leur façon. De même que les dialogues de sourds par moment et qui font preuve de minimalisme. Niveau casting, je ne retient que la performance de Mads Mikkelsen qui est encore une fois très bon. Donc globalement, ce film ne m'a vraiment pas emballé.
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