Derniers Avis : The Devil's Rejects - Page 7

cette suite de la maison des 1000 morts montre cette famille de dégénérés en cavale, spoiler: et quand on pense enfin qu'il vont payé pour tous les meurtres qu'ils ont commis, ils réussissent a s’échapper mais s’était sans compté sur les flics du Texas, et enfin la cavale s’arrête
. les acteurs sont excellents, les rôles les plus difficiles sont ceux ou il faut jouer des tarés. la mise en scène est toujours bien, rob zombie soigne sa présentation :)
je recommande

Visiblement je me suis lancé dans le visionnage de ce film sans avoir vu le 1er, "la maison des mille morts" un truc dans le genre. Je peut vous assurer qu’après avoir vu ce film je n'ai vraiment pas envie de me mater celui d'avant. Pourtant après avoir vu le plutôt bon "Halloween" de Rob Zombie, je m'attendais pas a une bouse pareille. C'est hyper vulgaire, l'histoire est vraiment bidon sans parler des protagoniste qui on aucune réelle personnalité, juste un ramassis de vulgarité et de conneries en tout genre. Non seulement je me suis ennuyer tout le film mais en plus je n'ai pas vibrer une seule fois. Je sait pas si c'est le fet de ne pas avoir vu le premier, mais sérieusement j'ai trouver ce film bien naze.

Le premier est excéllent, le deuxieme est un chef d'oeuvre et pourtant le pari de faire aussi bien voir mieux était tres difficile au vue de la qualité du premier !!
Un tres bon clown toujours aussi marrant et sa famille de timbrée qui s'offre un finale bien sanglant... :)

Mieux que house of 1000 corpses cette suite est un vrai régal de part le côté malsain de la famille les dialogues vulgaires qui font sourire et comme on pouvait le constater dans le film précédent un gros clin d'oeil à "massacre à la tronçonneuse" dont rob zombie c'est fort inspiré.

Je pense que le principal défaut de ce film est d'avoir été recensé dans la catégorie "épouvante-horreur".
En effet, quand on s'installe bien confortablement dans son canapé, un bon gros paquet de pop-corn à la main le soir d'Halloween dans le but de se voir un film bien effrayant... on tombe de haut !
Ce film n'a plu ni à moi, ni aux 4 de mes amis présents ! Ce fut 2 longues heures d'ennui ponctuées par mes soupirs réguliers à la prononciation d'un énième "fuck" (au moins pas de doute quant au fait que c'est un film américain !), ou encore une autre allusion sexuelle grossière et totalement inutile. (d'ailleurs on finissait par ne plus vraiment suivre le film en ironisant sur à peu près chaque scène)
Plutôt qu'un brillant acte d'outrepassement de limites salutaire, je dirais plutôt qu'il s'agit là, encore une fois, d'aller "toujours plus loin", mais il y a un moment où ça ne présente plus aucun intérêt et où il faut, à mon avis, savoir dire stop. Ou à la limite, prévoir un scénario qui tient la route pour compenser.
Certes, l'avènement du sexe dans les films grand public a été une révolution, une libération des moeurs, je suis entièrement d'accord, mais vouloir en mettre à outrance... quel intérêt ?
C'est ce que j'ai ressenti avec ce film : il était tellement farci de grossièreté, de violence inutile et idiote, et de sexe que ça nous dégoulinait dessus à en suffoquer.
Néanmoins je sais que ce genre d'esprit plaît à certains, d'où l'hétérogénéité frappante des critiques.
C'est pourquoi je pense qu'il faut vraiment voir le film pour se faire une opinion...
Mais en s'attendant à éventuellement passer un très mauvais moment.
Ceux qui souhaitent se faire une frayeur, passez votre chemin !

Honnêtement je n'ai pas du tout accroché a ce film d'horreur et ne suis pas parvenu a le terminer. J'ai du m'arrêter vers 1h15... Une histoire de base pourtant accrocheuse, une histoire basée sur la famille de serial killers traqués par la police et par l'homme qui a vu se faire assassiner son frère par ces derniers et qui réclame justice. Mais, a mon goût, le film a trop de longueurs et l'histoire de base en devient inefficace voir barbante. Le gore n'est pas tout le temps au rendez-vous et le film ne fait peur a aucun moments. Une mention spéciale aux acteurs qui jouent plutôt bien et dont le père de famille que j'ai beaucoup apprécié ! Mais sinon a oublier... Trop long, on s'ennuie et on passe un désagréable moment devant ce film dit "d'horreur". Je suis déçu 1.5/5.

Moins extrême que ce que sa réputation ne laissait présager mais tout de même bien violent. Une mise en scène hallucinée tentant même de placer ses héros comme des victimes. Un trio bien déchainé et déjanté comme on en aime créant (ou recréant) une clique de personnages cultes. Une photographie très années 70 qui donne une ambiance géniale à ce film singulier, qui marquera longtemps les mémoires!

Suintant la crasse et le jus de groseille, on irait presque jusqu'à croire qu'se faire cribler de balle revient à l'orgasme suprême, c'est très fort, c'est trop long. La blondasse qu'il kiffe à la vie à la mort trémousse son corps trop plat devant les yeux tremblant de ses idiotes victimes, y'a pas de logique, juste des potes un peu barrés qui ne vivent que pour la boucherie, souriants, contents d'assouvir à loisir leur soif de carnage. Pas vraiment bien filmé, pas forcément passionnant, Rob Zombie arrive tout de même à donner vie à cette sacrée fratrie de barges, à les faire évoluer sans trop de soucis dans ce Texas pourri, aride et chiant comme la mort, y'a pas vraiment d'histoire, mais ils en ont pas vraiment besoin, comme des bêtes, ils avancent à l'instinct, sans réfléchir, chiant des cadavres sanguinolents comme certains chient du vent.

Doté d'une réalisation intéressante qui renouvelle le genre, "The Devil's Rejects" se démarque aussi par un scénario vite expédié mais bien écrit. D'autre part, les acteurs sont convainquants dans leurs rôles "clichés" mais qui leur vont bien. Ainsi le film entraîne et captive tel un bon divertissement sans prendre la tête.

Ainsi Rob Zombie signe son Chef d'Oeuvre du genre comme il me semble, personne ne l'a jamais fait.
Tout dans ce film d'horreur est parfait, à commencer par le fait que ce n'est pas un film d'horreur.
Devil's reject, est bien plus que ça.
Contrairement à "House of the 1000 Corpses", un brin trop bouillon, "The Devil's Rejects", souffre quand à lui, d'une réele perfection.
De l'étalonnage, parfait, aux plans, parfaits, à tout le reste, parfait, il fait pour moi, figure de manifeste d'un nouveau genre de film d'horreur, qu'on ne peut plus qualifier ainsi.
Il faut tout d'abord chanter Sid Haig, Bill Moseley, et Sherry Moon Zombie, qui en plus de bien jouer, s'offrent avec une incroyable justesse aux personnages de Cap'tain Spaulding, Otis, et Baby.
Ainsi que le personnage de John Quincy Widell et du reste qui sont tous un chef d'oeuvre de personnalité qui dépasse largement la simple épouvante en s'auto proclamant ainsi, au juste titre de mythe.
De plus le film déborde d'une atmosphère géniale baignée dans une bande originale au poil, et d'un bagout insolent magnifique qui fait de ce film un sublime plus que sublime d'un nouveau genre.
Enfin, la fin est tout simplement parfaite, magnifique, comme un tableau de maitre Rob Zombie signe ainsi un film de maitre d'un univers bien à lui. Redneck loin des Rednecks de "Delivrances", Rednecks modernes, qui nous donne envie de voter.
"Vote Spaulding."
"Vote Zombie."
"Vote for it to be."

Difficile pour moi d'être objectif en parlant de Rob Zombie, tant il représente pour moi un Artiste Accompli avec deux grands A : designer cool, musicien jouissif et cinéaste complètement barré, le gaillard a le mérite de se débrouiller et d'imposer sa patte si particulière dans tous les domaines qu'il touche. Avec The Devil's Rejects, je pense qu'on atteint le niveau de chef-d’œuvre du genre dans la filmo' de Zombie, et c'est presque désolant quand on compare au dispensable Halloween sorti peu de temps après, et sa suite encore plus dispensable qui suivit. Nous avons affaire ici à une suite qui prend un tournant radicalement différent de La Maison des 1000 Morts, premier long-métrage du réalisateur, et série B rigolote sans transcender ni renouveler le genre (ce qui n'était visiblement pas son intention, de toute façon).

Avec ce nouvel opus relatant les joyeuses tribulations des Firefly, c'est la claque. Exit la série B qui parodie ses modèles en se parant d'un second degré évident dans son ampleur dramatique comme dans ses effets spéciaux, et en recyclant agréablement les néons de toutes les couleurs que Zombie utilisait dans ses clips musicaux. Dans The Devil's Rejects, c'est crade, ça suinte, ça pue, c'est violent, très violent, et malsain. Ce changement de ton traduit un véritable désir de créer un road-movie réaliste, à la fois sauvage et horrifique, une œuvre sans concession qui dépeint une violence plus étouffante que ludique. Après tout, rares sont les films qui nous font suivre une bande de salopards finis dans leurs œuvres, aux prises avec d'autres salopards du même acabit (et ce même chez Tarantino).

Ce parti pris en rebutera plus d'un, et restreint donc fortement l'accès à ce film. Contre toute attente, Rob Zombie parvient tout de même à tirer de son public une certaine empathie envers ses héros de l'enfer, au fil de leur quête sanglante. On a beau assister à un spectacle horrifique et avoir envie de les tuer du début à la fin, les rares mais efficaces moments d'humanité que le réalisateur insuffle à ses personnages parviennent à accrocher le spectateur. On peut également compter, pour détendre un peu l'atmosphère, sur un humour timide et justement dosé à travers des dialogues piquants taillés à la hache.

Imprévisible et nerveux, The Devil's Rejects nous offre une belle galerie de "gueules" qui viennent épauler nos déjà-forts-en-gueule Otis, Baby (le joli bout d'épouse de Rob Zombie) et Capitaine Spaulding, campés par des acteurs référentiels à eux tous seuls : Ken Foree (Zombie), Danny Trejo (Machete), Michael Berryman (La Colline a des Yeux) et j'en passe... Les acteurs semblent tous très à l'aise dans la peau d'une ordure, tant ils sont convaincants dans leur jeu. Nombre de scènes font preuve d'un sadisme qui met fortement mal à l'aise, mais Rob Zombie ne nous livre pas simplement un film bourrin à la violence gratuite. Les enjeux sont bien présents, l'histoire surprend et évolue dans un rythme endiablé accompagné d'une bande son du tonnerre (glisser Free Bird des Lynyrd Skynyrd à la fin d'un film, c'est le summum du bon goût quand même). Je conseille aux curieux ce road-movie infernal qui ne laissera personne indifférent. Un de mes films favoris. J'espère que ce cher Rob reprendra du poil de la (super)bête dans ses prochaines œuvres.

Un chef- d’œuvre, servi par des acteurs excellents, Rob Zombie a tapé très fort, un film culte.

On reconnaît tout de suite la patte de Rob Zombie dans ce ‘Devil’s Rejects’, au moins après avoir vu son (préquel ?) ‘La Maison des 1000 Morts’, bourré d’idées créatives et grand-guignolesques, jouissives quelques fois jusqu’à la surenchère. Ici, le film est plus calme – à ce niveau-là du moins. On retrouve d’abord les mêmes acteurs : la famille déjantée et atrocement cruelle Firefly composée d’Otis, de sa femme, de leur fille Baby, du Capitaine Spaulding en affreux clown (façon ‘Ça’ mais en plus malsain) et du géant monstrueux Tiny. Les dialogues sont tout aussi décalés, et très souvent d’une vulgarité rare au cinéma. ‘The Devil’s Rejects’ est sans doute une des meilleures réalisations dans le mouvement splatterpunk au grand écran – choquant par son réalisme saisissant, impressionnant par son esthétique et sa virtuosité de mise en scène, dérangeant par des situations loufoques et extrêmement malsaines. Zombie revisite le genre en prenant comme héros des anti-héros, personnages asociaux les plus repoussants, dangereux, sadiques qui deviennent pourtant attachants, fascinants. S’amusant à s’écarter adroitement des codes du genre, ‘The Devil’s Rejects’ est un film anarchique, insolent désormais culte.

Bizarre. Normalement avec ce genre de film, je ressens toujours quelqe chose d'énorme: une grande sensation de stress, du dégoût, etc. J'aurais dû réagir comme devant Martyrs ou La Colline a Des Yeux. Mais non. Rien ressentis. Peut-être parcque les acteurs convaincants n'effrayaient pas assez, que le rythme n'est pas bien filmé, aucune idée. Même pour une soirée film d'horreur, ce film n'est pas recommandable. Prenez plutôt les deux cités plus haut.

"Je crois que mon flingue sent la chatte de ta femme... J'espère qu'il va pas rouiller". D'un côté, une famille de tueurs. De l'autre, un shérif prêt à tout pour les retrouver et venger son frère. C'est pas plus compliqué que ça ! Alors comment faire un bon film avec ce pitch pauvre et ordinaire ? Rob Zombie, réalisateur mentalement instable (faut dire ce qui est), possède la méthode et le talent nécessaire pour la mettre en oeuvre : des décors de western, une bande-son du tonnerre, un humour noir disjoncté, une débilité assumée, une violence malsaine, des dialogues aussi vulgaires que jubilatoires braillés par des comédiens complètement barges, le tout parcouru de fulgurances esthétiques à tomber par terre (le final est tellement prenant que j'ai cru que j'allais entrer en transe). Le résultat de cette recette est un déferlement de violence et de folie profondément écoeurant, mais aussi inexplicablement fascinant. Zombie a une vision du cinéma qui lui est propre et "The Devil's Rejects" en est la preuve, et quelle belle preuve ! Ce road-movie glauque et hystérique transcende les conventions du film d'horreur avec un brio indiscutable. Génial.