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    Le Chant de Bernadette
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    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    661 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 octobre 2010
    L'histoire est celle d'une jeune paysanne, Bernadette Soubirous, à qui la Vierge Marie est apparue à Lourdes en 1858... Cette version hollywoodienne qué réalisa Henry King est absolument remarquable de justesse et de finesse. Si le film est aussi réussi, il le doit évidemment beaucoup à la prestation grandiose de son actrice principale, Jennifer Jones, qui pour son premier grand rôle au cinéma arrive très facilement à nous éblouir mais aussi à nous émouvoir. Sa très grande performance pleine de sincérité lui vaudra d'ailleurs un Oscar de la meilleure actrice en 1943, et le moins que l'on puisse dire c'est que cette récompense s'avère bien mériter. A ses côtés, nous retrouvons notamment la brillante Anne Revère, qui joue le rôle de la mère de Bernadette, l'excellent Vincent Price, dans celui du procureur, ou encore Lee J. Cobb dans le rôle du Dr Dozous. Mais il ne faut pas non plus oublier la mise en scène très inspirée et d'une réelle richesse visuelle de Henry King qui arrive sur les séquences marquantes du film - notamment cellles des apparaitions de la Vierge - à apporter beaucoup d'intensité et de sobriété au long métrage. Ajouter à cela, une sublime photographie en noir et blanc de Arthur Miller, des costumes et des décors vraiment très soignées, ainsi qu'une très belle partition musicale d'Alfred Newman, et vous comprendrez aisément pourquoi ce chef d'oeuvre du 7ème art n'a absolument pas voler les 4 oscars qui lui ont éte décernées.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 893 abonnés 12 151 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 février 2016
    Le cinèma hagiographique compte à son actif plusieurs films, dont certains connurent un large succès public, surtout aux Etats-Unis! C'est le cas de l'oeuvre d'Henry King, "The Song of Bernadette" d'après le roman de Franz Werfel, qui èvoque brillamment les souvenirs de Bernadette Soubirous et les apparitions de Lourdes! Le choix de l'actrice sophistiquèe Jennifer Jones pour interprèter le rôle de la petite paysanne ne nuit à aucun moment l'intensitè dramatique de ce pur classique en noir & blanc de la 20th Century Fox contre lequel le temps ne peut plus rien! 4 Oscars à Hollywood dont l'Oscar de la meilleure actrice (le seul Oscar de Jennifer Jones qui en eût mèritè tant d'autres). Sa mètamorphose est exceptionnelle de sobriètè et suffit à faire de "The Song of Bernadette" une des plus grandes oeuvres du cinèaste! Aussi populaire que Bernadette dans l'esprit du public catholique, d'autres saintes verront ègalement le jour par le biais du 7ème art dans des oeuvres qui se fonderont parfois plus sur l'èmotion que sur la ferveur spirituelle! En tout cas belle rèussite du grand metteur en scène Henry King, spècialiste de films biographiques consacrès à des hommes politiques, explorateurs et consorts...
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    514 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 octobre 2013
    Ce film parait si important à certains qu’il est offert gracieusement en téléchargement à qui le demande. Les années ont beau passer, son contenu n’a pas pris une ride à l’image de la ville de Lourdes qui continue d’accueillir ses millions de pèlerins annuels. C’est vrai que pour qui s'intéresse à la foi et au cinéma, il est incontournable. Henry King a vraiment été touché par la grâce en le tournant car il a ,comme Jésus l’a enseigné en son temps, bien pris soin de ne juger personne, chaque spectateur peut y trouver ainsi une partie de lui même. Le contenu brut est le plus fidèle possible à l’histoire de Bernadette et les détails imaginés ne portent que sur la mise en scène et les dialogues. Ainsi, l’apparition de l’eau qui vient mouiller la main d’Antoine fut pour moi la première manifestation de l’art cinématographique...J’avais 9 ans et c'était au catéchisme. Avec le recul du temps, la fin est devenu extraordinaire, elle voit le procureur demander à la plus mauvaise élève du village de prier pour lui...Vincent Price deviendra le plus emblématique des acteurs des films d’horreur et Jennifer Jones l’actrice la plus érotique de toute l’histoire du cinéma. Il y a tant à dire de bien sur ce film qui côtoie par moment le sublime car ses deux parties bien distinctes, celle anecdotique et vivante de Lourdes puis celle dépouillée et austère de Nevers sont aussi réussies l’une que l’autre.
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    Chrislynch
    Chrislynch

    9 abonnés 59 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 mars 2011
    Biopic qui mélange fiction et Histoire. Henry King, fraîchement converti au catholicisme y met tout son cœur. Il reste également lucide et honnête sur son entreprise car dès l’entame du film, il prévient : « Pour les croyants, nulle explication n’est nécessaire. Pour les autres, nulle explication n’est possible ». Le film a le mérite de cibler d’entrée son public. Cinématographiquement, c’est un travail propre mais totalement prévisible.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 004 abonnés 4 087 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 octobre 2020
    Quoique réhabilité par Bertrand Tavernier et Bernard Coursodon dans leur livre somme « 50 ans de cinéma américain » puis plus récemment par Pierre Berthomieu dans son livre « Hollywood : le temps des géants », Henry King n’a pas encore la place qu’il mérite au panthéon des réalisateurs de l’époque classique d’Hollywood. Né en 1886 en Virginie, d’un père avocat de confession méthodiste, il fait ses débuts comme réalisateur en 1915 après avoir tâté au théâtre comme acteur. Soixante films muets lui permettront de parfaire sa direction d’acteurs et sa technique cinématographique. En 1931, il arrive à la Fox pour laquelle il tournera 44 films jusqu’en 1962. Aux côtés de John Ford, il est le réalisateur vedette du studio à qui Darryl Zanuck confie les projets les plus importants. C’est ainsi qu’il est missionné sur l’adaptation du « Chant de Bernadette », le livre de l’auteur tchèque Franz Werfel publié en 1942 et devenu immédiatement un best-seller aux Etats-Unis. Le livre qui est une hagiographie romancée de la vie de Bernadette Soubirous (1844-1879) est soigneusement remanié et expurgé par George Seaton, jusqu’alors scénariste de comédies, pour correspondre à la vision que King entend livrer du parcours mystique de la jeune fille née à Lourdes. Tout comme John Ford, Henry King reconverti au catholicisme teinte dès qu’il le peut ses films de ses convictions religieuses. Capable d’une grande sobriété (« La cible humaine » avec Gregory Peck) tout comme d’une réelle flamboyance (ses films de capes et d’épées avec Tyrone Power), il choisit ici l’épure à travers le jeu tout en retenue de Jennifer Jones qui en écho à la virginité de son héroïne est présentée au générique comme faisant sa première apparition à l’écran. Comme la jeune Bernadette, les spectateurs vont donc faire l’expérience de la révélation divine. En réalité, la protégée de David O’Selznick a déjà deux films à son actif sous son véritable nom (Phyllis Flora Isley). Ce petit tour de passe-passe est dû à Darryl Zanuck qui n’a pas son pareil pour provoquer l’événement. Décomposé en trois parties, le film nous présente tout d’abord le contexte dans lequel vit la jeune fille au sein d’une famille misérable et sa complète ignorance des choses religieuses qui constitue sans doute la meilleure preuve d’une Bernadette échappant à toute influence dogmatique. D’où l’insistance du père Peyramale joué par le rugueux Charles Bickford quand il demande à Bernadette si elle connaît « l’immaculée conception » dont la dame apparue à l’arrière d’une grotte se serait réclamée. En effet en 1854, soit quatre ans avant l’apparition en question, le Pape Pie IX avait proclamé « L’immaculée conception » comme un dogme de l’église catholique. Cette concomitance temporelle incline forcément à penser que la jeune fille aurait pu avoir pris connaissance de l’événement lors d’une leçon de catéchisme. Henry King prend donc le temps nécessaire pour baliser le terrain en mettant en relief la naïveté de Bernadette. Il est grandement aidé par la prestation extatique de Jennifer Jones qui bien qu’âgée de 24 ans (Bernadette en avait quatorze au moment de ses visions) parvient à convaincre de son innocence juvénile. L’actrice qui récoltera un oscar amplement mérité est prodigieuse, parvenant à dépouiller son jeu de toute maniérisme. La scène de la première apparition de la Vierge magnifiquement filmée par le grand chef opérateur Arthur C. Miller est bouleversante de simplicité avec une Bernadette Soubirous accueillant cette vision dans une plénitude communicative car comme ressentie par l’actrice elle-même. L’émotion est à son comble. La seconde partie est consacrée à l’accueil de la nouvelle par le corps social qui se partage entre les sceptiques et les convaincus de la première heure, selon l’adage intelligemment livré par Henry King à l’entame du film : « Pour les croyants, nulle explication n’est nécessaire. Pour les autres, nulle explication n’est possible. ». spoiler: Les oppositions frontales avec à leur tête le procureur impérial Vital Dufour (Vincent Price) vont toutefois se calmer quelque peu quand les édiles locaux comprendront tout le parti économique à tirer de la soudaine célébrité de Bernadette et de la grotte où la Sainte Vierge serait apparue
    . La dernière partie qui voit Bernadette condamnée à porter le voile pour entrer dans les ordres alors qu’elle n’aspirait qu’à mener une vie normale entre un mari et une fonction de servante, prend quelques libertés avec la réalité. En effet, Bernadette aurait pris d’elle-même cette décision en accord avec l’évêque de Nevers. Le scénario dramatise et ramasse à dessein cette période afin d’introduire dans le récit une sœur (Gladys Cooper) aigrie spoiler: qui dans un premier temps martyrise Bernadette qu’elle juge comme une usurpatrice, ne s’étant pas soumise volontairement comme elle à l’effort et à la souffrance. Cette digression pose la question de l’approche de la foi que King a pu lui-même éprouver, étant passé du christianisme réformé au catholicisme. Bernadette touchée par la grâce vit sa foi dans la plénitude et n’attend rien en retour de celle-ci alors que sœur Marie-Thérèse Vauzous met en regard son investissement et la reconnaissance qu’elle en attend. La découverte brutale de la tumeur qui ronge le genou de Bernadette, consécutive à une tuberculeuse osseuse, clôt de manière douloureuse le débat
    . Henry King en 1943, dans un système hollywoodien où le glamour était consubstantiel à la genèse des films produits démontre que son aura lui permettait de suivre une voie médiane qui n’éloigne pas tant qu’on pourrait le croire « Le chant de Bernadette » du minéral et pénétrant « Thérèse » d’Alain Cavalier sorti sur les écrans en 1986. On notera au passage la performance remarquable d’un Lee J.Cobb méconnaissable en docteur compassionnel . Un chef d’œuvre du cinéma classique hollywoodien qu’il faut voir ou revoir pour admirer une jeune actrice débutante en lévitation.
    christophe117
    christophe117

    6 abonnés 249 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 mai 2016
    Très beau film tout simplement. C'est le sujet dont le réalisateur est manifestement pénétré qui porte l’œuvre, intrinsèquement belle. Jennifer Jones interprète si bien la "simple" Bernadette qu'on sent que le film est très respectueux de la véritable ambiance de l'époque : Le IInd Empire, la pauvreté, l'anti-cléricalisme et la dévotion populaire... Lorsque l'on voit l'esprit de foi et de sacrifice de la mère supérieure et du peuple, on mesure d'autant plus le champ de ruine qu'a laissé Vatican II derrière lui. On a affaire à une autre religion dans ce film et c'est à se demander si beaucoup peuvent encore comprendre de quoi il s'agit, surtout par rapport à l'esprit de pénitence dans la dernière partie du film.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 janvier 2013
    Oui vraiment sublime, c'est-à-dire simple et profond. On a l'impression de connaître vraiment Bernadette. La description des notables de Lourdes, avec Vincent Price en intellectuel anticlérical finalement vaincu par la simplicité de Bernadette, est édifiante.
    L'esthétique du film aussi démontre que le grand art est parfois dans la plus grande simplicité. Le film est sorti la même année que "Les Bourreaux meurent aussi" de Fritz Lang, qui en est le pendant moral et quelque peu désespéré.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 décembre 2010
    Tout simplement sublime. Ce film remarquable (trop ignoré) prouve que "Hollywoodien", veut aussi dire profond et habité. Malgré les conventions et une reconstitution très studio du sud-ouest de la France, quelque-chose de juste nous touche à travers le regard que porte Henry King sur la sainte et le reste de l'humanité. Rappelons que le cinéaste, méthodiste à l'origine, venait de se convertir au catholicisme au moment de la réalisation de ce film. Le Chant de Bernadette est donc aussi le chemin de Damas de son auteur.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 24 janvier 2013
    Beau film . Mais cela reste un film , car il y a beaucoup trop de romance . Trop "made in usa" .
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