Avis : La Môme - Page 9

Je ne voyais pas quelqu'un d'autre que Marion Cotillard pour incarner cette grande chanteuse française qu'est Edith Piaf. Elle seule non seulement lui ressemble le plus physiquement (avec un peu de maquillage par-ci, une perruque et l'habillement par là et le tour est joué), mais est aussi capable d'imiter sa voix chevrotante. J'imagine pas tout le boulot et les sacrifices qu'elle a dû faire pour interpréter cette icône de la chanson française ; chapeau bas ! Ce film a permis aux fans et curieux de voir la vie de la chanteuse, son ascension ainsi que les derniers instants de sa vie sur grand écran ; mais je pense que tout n'est pas dévoilé, ce qui est normal.

Un magnifique biopic sur l'un des plus grand nom de la sc�ne fran�aise, on ne s'ennuie pas une seconde, le film lie l'humour mais aussi la tristesse sur le destin tragique de la " Mome Piaf" ce film donne en d�tails la vie exceptionnelle mais en m�me temps temps si horrible de cette fantastique femme ! Le tout diriger par une Marion Cottilard tout simplement �poustouflante, je ne l'ai jamais trop aimer mais la, elle m'a scotcher tout simplement ! Le casting est un vraiment g�nial avec de grand acteurs fran�ais.

Marion Cotillard joue à merveille. La vie d'Edith Piaf est merveilleusement bien retracée. Un très bel hommage. Mais je n'ai pas tellement accroché à ce film.

Un film au sommet de la perfection, tant par l’excellente prestation de Marion Cotillard que par les moindres détails de la vie d’Edith Piaf, c’est méticuleux, enfin un bio pic de toute beauté.

indigeste, presque vomitif. je ne reviendrai pas sur la triste prestation de marion cotillard, ou les flash backs absurdes... rien que les couleurs, écœurantes, saturées, "amélipoulanisées" suffisent à vous dégoûter de ce mélo baveux et lacrymogène : new york ressemble à du carton, paris dégouline sous un filtre jaune... c'est un film "cupcake" : un gateau fade caché sous une crème au beurre trop lourde, trop sucrée et trop colorée.
heureusement que je n'ai pas payé pour ça.

La Môme, un film français réussi à tous les niveaux, méritant amplement son succès. Olivier Dahan, metteur en scène de ce biopic, ne tombe pas dans le piège de la répétition - il aurait pu jouer sur la drogue de Piaf, et ainsi copier bêtement le film Ray - et se démarque avec un schéma de narration exceptionnel, où l'ordre chronologique n'est pas respecté, mais l'ordre émotionnel oui (comme pour le cinéma d'Iñarritu, en quelques sortes). Alors, certes, le sujet de départ est tout à fait attractif, et le fait de pouvoir entendre dans une salle de cinéma parfaitement équipée la voix d'Edith Piaf (et quelle voix !) est exquis, mais les artistes à l'origine du long-métrage méritent toute l'attention. Dahan, pour son écriture et mise en scène, bouleverse lentement mais sûrement le spectateur, avec des moments simples et pourtant tout à fait sincères, un emploi des acteurs et de la cinématographie qui relève de la "capture d'instants" comme chez un Scorsese. Dahan peut aussi se vanter de diriger les acteurs aussi bien que le maître (ou presque, selon vos préférences). L'actrice principale, Marion Cotillard, mérite très largement sa popularité. Elle interprète Edith Piaf avec une implication étonnante, tout à fait visible dans les moments les plus dramatiques du film : la gestuelle gênée, maladroite, la décadence, la forte tête de la chanteuse sont dessinés à la perfection par l'actrice. A noter que celle-ci, outre son maquillage (excellent par ailleurs) s'est rasée les sourcils, un bel exemple de son engagement de comédie. Les seconds rôles ne sont pas en reste : on retrouve avec plaisir Sylvie Testud, toujours franche dans son jeu, à l'air cette fois fatigué. Le second rôle lui va aussi bien que le premier va à Cotillard, et nous ne pouvons qu'imaginer le déluge de récompenses que le film recevra, ou devrait recevoir. Il s'agit d'un des plus beaux biopics que le Cinéma ait pu pondre.

Marion Cotillard incarne magistralement la môme dans ce biopic, sombre, lyrique, souvent touchant et parfois même troublant.... Seulement l'option des Flash-Bak ne m'a pas totalement convaincu... Cela dit "La Môme" est un très beau biopic !

Un grand biopic avec une Marion Cotillard dans le plus beau rôle de sa vie ! Prodigieux, magnifique, bouleversant ! On suit la vie de cette grande dame. Un grand chef-d'oeuvre dont on ne sortira pas indemne, la scène où spoiler:
Edith Piaf apprend la mort de Marcel spoiler:
est plus que déchirante. Bravo à Marion Cotillard ! Il y a plein de mots pour qualifier sa performance : exceptionnelle, magnifique, inoubliable, magistrale !

Marion Cortillard rien à dire, apprends un peu sur la vie d'Edith Piaf
mais j'aurais mieux apprécier le film, si il n'y avait pas ce méli mélo de ses tranches de vie

Les producteurs qui ont misé sur ce film (Alain Goldman notamment) ont sans doute voulu surfer sur la vague des "Biopics" comme "Ray" ou "Walk The Line". Parmi les figures imposées de ces biographies venues d'outre-Atlantique, on retrouve la place accordée aux traumatismes de l'enfance et le rôle de la drogue dans la déchéance du personnage. Là s'arrête la comparaison, car malgré la proportion de scènes se déroulant aux Etats-Unis (volonté de le vendre là-bas ?), il s'agit d'un film bien français.

Par la nature même du cadre de l'histoire tout d'abord, et surtout par le traitement qui en est fait. Olivier Dahan est un plasticien de formation, et son univers visuel particulier marquait déjà "Le petit Poucet". Ici, il louche du côté de Brassaï, de Francis Carco et du réalisme poétique du cinéma français d'avant-guerre, et ses maisons closes, ses caboulots et ses cabarets évoquent plus des décors de théâtre que des reconstitutions naturalistes.
Par les personnages ensuite, qui sont ceux de l'histoire de la France du siècle dernier : Cerdan, Cocteau, Coquatrix, Marlène Dietrich, même si la grande histoire n'effleure jamais le scénario, la seule évocation de la seconde guerre mondiale étant l'uniforme de piou-piou de Michel Emer venu lui présenter son "Accordéonniste". Ce défilé des guest-stars n'est pas toujours filmé avec la légèreté nécessaire, et cela nous vaut des dialogues du style "C'est grâce à la puissance de la radio, mon cher Coquatrix ! - Mais aussi au charme du Music-hall, mon cher Canetti !"

Olivier Dahan a choisi de raconter la vie de Piaf avec des flash-backs imbriqués les uns dans les autres ; cela a le mérite de rompre avec une linéarité trop conventionnelle, mais il en use malheureusement un peu trop pour faire des raprochements didactiques entre ces différentes périodes et expliquer par le montage, au cas où cela nous aurait échappé, que l'amour de la chanson, découverte dans la bouche d'une fille de joie, n'a fait que suppléer l'absence d'amour d'une mère... On frise même parfois le ridicule comme l'apparition de Sainte-Thérèse, heureusement plus papillonnante et moins sulpicienne que celle de Jésus dans "World Trade Center", ou la répétition des scènes d'alcoolisme d'Edith et surtout de Momone. Mais il y a aussi des passages très réussis, comme la rencontre entre Edith et Marcel, ou le plan-séquence de cinq minutes au moment de l'annonce de la mort de Cerdan.

Reste LA question : et Marion Cotillard ? La réponse est claire : à elle seule, elle justifie le déplacement pour aller voir "La Môme". On a beaucoup parlé des six heures quotidiennes de maquillage ou du travail de coaching autour de la voix. C'est vrai, c'est impressionnant, et en arrive à oublier le visage même de Cotillard ; mais le plus époustouflant est certainement la cohérence de l'ensemble. Je ne sais pas si Piaf avait cette démarche cassée dès la jeunesse, si son parler était aussi gouailleur ; cela n'a pas d'importance, car Marion Cotillard impose sa vision du personnage, et particulièrement toute sa gestuelle : le fait d'avoir dû laisser sa voix à Piaf sur les chansons explique peut-être pourquoi et comment elle a adopté ce jeu proche de celui du cinéma muet.

Elle a déclaré "Quand vous faites une composition comme cela, la frontière est très fine entre le trop et le pas assez. Un peu trop, vous êtes ridicule ; pas assez, vous êtes en dessous de l'énergie de Piaf." Une ou deux fois, elle est peut-être dans le un peu trop, mais cela passe justement grâce à cette énergie qui nous emporte. Destiné au grand public et promis au succès au box-office, "La Môme" a toutes les qualités et les défauts d'un film populaire ; la composition de Marion Cotillard en fait quelque chose de plus, à l'instar d'un "Rain Man" ou d'un "Monster" où ce qui reste longtemps après avoir vu le film est le souvenir d'une performance exceptionnelle.

http://www.critiquesclunysiennes.com/

Un des meilleur biopic d'une totale tristesse, de joie, et d'amour. Un biopic qui retrace véritablement la vie de l'artiste tant dans son malheur que son bonheur.
Un choix judicieux pour le casting, Marion Cotillard en tête qui habite totalement le personnage, une prouesse technique plus que magnifique. La musique nous transporte bien sur avec une bande annonce voué à Édith Piaf tous au long de ce film bouleversant. Immersif, passionnant !

Les hauts et les bas de la voix la plus connue de la chanson française était un sujet d’une ampleur digne d’une fresque cinématographique particulièrement impressionnante. Et c’est ce que nous a signé Olivier Dahan en transformant Marion Cotillard en Edith Piaf. La destinée tragique de la chanteuse est magnifiquement reconstituée aussi bien dans les rues du Paris des années 20 que dans les luxueux hôtels new-yorkais dans les années 50, le tout à travers une narration anachronique qui parvient à mettre en avant de manière parfaitement romanesque les divers aspects de sa vie publique et privée, tels que son humour provocateur, sa passion pour le chant, sa carrière, ses problèmes de santé, son amour inconditionnel pour Marcel Cerdan mais aussi sa jeunesse très difficile. L'immense succès populaire de cette œuvre doit beaucoup à son casting prestigieux, à commencer par l’interprétation magistrale de Marion Cotillard méconnaissable, meilleure que jamais dans ce rôle émouvant qui redonne littéralement vie à la môme Piaf.

Olivier Dahan promettait l’histoire d’un mythe, un budget confortable, un casting premier choix. Et la presse applaudit, et les récompenses plurent, et d’aucun virent un chef d’œuvre. Est-ce pour la technique irréprochable ? La partition qui sonne juste, les plans bien cadrés, l’original montage qui joue du chrono pour encore compliquer une histoire déjà riche ? Ou bien peut-être le classicisme académique et bigot est-il à nouveau dans le coup ? A l’évidence le consensus est ailleurs. Un nom seul, Marion Cotillard. Alors je prends mes précautions : à mon avis personnel qui n’engage que moi et moi seul je pense en mon for intérieur qu’elle est – consternante. Je n’ai pas vu Edith Piaf. J’ai vu une actrice de seconde zone se rêver star d’Hollywood. Et elle l’a été, son Oscar en atteste. Je m’interroge : magie de la langue française ? Snobisme ? Canular ? L’a-t-on prise pour une humoriste ? Face à elle, la Keira Knightley d’A dangerous method affiche une justesse à couper le souffle. Ô combien difficile pour le sceptique de la suivre deux heures durant dans ce raz-de-marée de mimiques surjouées, de gestuelle appuyée, de subite mue de la voix à chaque montée sur scène, quand la vraie reprend ses droits par la féérie du doublage. Ces moments-là sont magiques : on ferme les yeux, et on sourit.

Que dire ? Bon ce film n'a rien d'exceptionnel mise à part la très grande reussite de Marion Cotillard complétement metamorphosée !! Sinon le film est souvent lent et sans grand ineteret...Une scene merveilleuse tout de même celle où Edith perds son amour de toujours!.

La Môme est un biopic plutôt réussi et intéressant sur une de nos plus grandes fiertés nationales.
Marion Cotillard est absolument méconnaissable (chapeau au maquillage). Elle chante magnifiquement bien : on ferme les yeux et on entend Edith Piaf. Et même lorsqu'elle ne chante, sa voix est complètement métamorphosée. Les autres acteurs sont eux aussi très bons (Gérard Depardieu, Jean-Pierre Martins ou encore Sylvie Testud), mais leurs performances sont complètement effacées par celle de Marion Cotillard.
Ne connaissant pas du tout la vie d'Edith Piaf avant le visionnage de ce film spoiler: (son addiction à la drogue, ses débuts à la rue)
. Dans sa description la plus proche de la réalité, le personnage d'Edith Piaf est assez peu appréciable, pour ne pas dire antipathique : alcoolo, capricieuse, diva.
On retrouve le Paris des années 30, dans tout ce qu'il a de plus charmant.
Bon biopic, ne serait-ce que pour la prestation de Cotillard.