Avis : Odette Toulemonde - Page 5

Le dramaturge-écrivain-médiacrate Eric Emmanuel Schmidt, ci devant vénéré par les bobos et les bling bling, commet son 1er film. De quoi nous parle t il ? De choses passionnantes forcément : un écrivain "populaire", snobé par la crtique parisianniste mais adulé par toutes les Madame Michu de la Terre, connaît une love affair avec la Catherine Frot du coin. Bigre ! Mais encore ? Rien, ou à peu près. On comprendra que cette autofiction débridée, sans doute écrite en deux jours, puise son inspiration dans le pire Lelouch, et recouvre la rancoeur d'un ego blessé par une mièvrerie que d'aucuns nomment émotion. Cette sous fiction aurait pu être un téléfilm France 2 - mais voilà, on est en France en 2007, et n'importe qui de connu trouve sans difficultés quelques millions pour prendre une caméra et envahir nos salles obscures. Il parait qu'il y a un public nombreux pour ça !

Un film niais à souhait, une réalisation qui frôle l'absurde , avec une Catherine Frot insupportable. Le seul point positif est la prestation de Dupontel. Ce film se veut poétique, tendre et intelligent, je l'ai trouvé plutôt soporifique. Après je peux comprendre que certains arrivent à voir de la poésie et de la légèreté dans ce film, je n'ai malheureusement pas réussi à capter ces deux éléments. A éviter !

J'ai aimé ce film Surement que j'adore les romans et celui la est plutôt bien fait les acteurs y jouent merveilleusement bien

une comédie plutôt plate, où le duo d'acteur n'est pas forcément au beau fixe...

Le premier film Eric-Emmanuel Schmitt, auteur de l'excellent "Lorsque je t'étais une oeuvre d'art" dans lequel joue le genialissime Albert Dupontel ne pouvait être que porteur d'espoir. C'est la magie du cinéma que de pouvoir offrir d'incroyables surprises sous forme de films apparemment sans prétention et avec la même force proposer au spectateur un mauvais film qui semblait porteur. On aurait pu taxer le film de populiste mais c'est pire, "Odette toulemonde" est un "film oui-oui". En effet, le film est au cinéma ce que les romans Harlequins sont à la littérature, un déluge de guimauve indigeste destiné à la ménagère que le film défend avec vigueur et angélisme. Car si l'auteur/réalisateur caricature à outrance aussi bien la bourgeoisie que le "peuple", le spectateur se raccroche à la parfaite Odette et au repenti écrivain pour finalement incriminer aisément (peu de temps il est vrai) l'élite. Car dans un pré-final grandiloquent chacun se remet en question et toute la joyeuse troupe (riches et pauvres) se tombe dans les bras dans une joie qu'on ne trouve que dans une littérature bas de gamme, une joie vulgaire car artificielle. Le film est en dehors de toute réalité, démagogique dans l'absolu quand il nous parle de la fameuse ménagère entourée d'un halo de bonté. Les scènes où la "magie" d'Odette opère sont insupportables, confondantes de mièvrerie et d'absence d'originalité, le point de non retour étant la participation d'Albert Dupontel à une de ces bouffonneries. Comment le symbole d'une pensée irrévérencieuse, d'un regard décalé et critique sur la société qu'est Dupontel peut-il jouer du tambour sur la table de salon d'une ménagère mielleuse ? Si Schmitt voulait rendre hommage à cette dernière, lui consacrer un film illustrant ses forces et faiblesses comme ses qualités et ses défauts aurait été plus méritoire.

J'ai adoré !
J'adore Catherine Frot ! Je trouve qu'elle a dans ce film, encore une fois, un phrasé parfait !
En dehors de l'actrice, qui je l'avoue, peut m'enlever de l'objectivité, j'ai aimé ce film léger et drôle. J'ai aimé les effets spéciaux à la limite du kitch, les dialogues, toutes les scènes avec Jésus m'ont fait rire. La fin m'a même ému. Il y'a un peu de Disney dans cette Odette !
Très bon, à (re)voir !

Un excellent film qui touchera tout le monde avec un "vrai" coeur et un brin d'hunamité (oublier ces critiques prétencienx à la con qui ne font que se ragarder le nombril et sont TOUS des cinéastes frustrés). Les acteurs sont tous excellents et la réalisation est très réussi et originale. Bref, un phénomène rare: un film français qui marche à tous les niveaux. Un petit faut pas, la scène à la Brasserie Lipp à Paris n'est pas très crédible: la scène n'aurait pas dû se passer au premier étage :-)

Dur de s'improviser cinéaste, même lorsque l'on adapte son propre film ... Éric-Emmanuel Schmitt en fait l'amère expérience. Ce qui était au départ un conte philosophique sur le bonheur personnel, l'argent, l'auto-satisfaction ou autre se transforme en une énorme guimauve bien cotonneuse qui nous débite une quantité de leçons insipides avec un sérieux assez affligeant. Même si Catherine Frot s'en donne vraiment à cœur joie et que les seconds rôles sont savoureux, le film tombe dans la facilité et les clichés. Difficile d'adapter une oeuvre philosophique dans la mesure où celle-ci peut difficilement constituer un scénario solide ... De plus, cette faiblesse n'est égalée que par le kitsch visuel, les couleurs criardes et les choix de réalisation tous plus douteux les uns que les autres ... Même s'il nous arrive de sourire, le film ne peut cacher une certaine pauvreté globale, malgré une poésie légère et une naïveté assez touchante, mais toujours excessive ...

J'ai plutot bien apprécié ce film qui est une comedie fort sympatique.
Certes il y a de nombreuses caricatures a propos du fils gay, par exemple.
Mais je pense que si ce film n'était pas avec Catherine Frot je serai allée le voir.

Quelle note peut-on mettre à un film complètement nul reposant uniquement sur la qualité d'interprétation de son actrice principale ? Ce film n'est pas gentillet mais parfaitement débile et ne mérite pas l'indulgence. Eric-Emmanuel Schmitt est un auteur que j'apprécie beaucoup, mais comment a-t-il pu pondre une daube pareille en passant de l'autre côté de la caméra ?

ni parfait, ni crédible, mais une bonne petite comédie pleine de fraîcheur grâce à la personnalité d'Odette.

Un gentil petit film, drôle et sans prétention. Le scénario est assez prévisible, mais Catherine Frot y joue remarquablement, comme à son habitude.
Albert Dupontel joue assez bien, bien que son rôle ne remplisse pas vraiment l'écran.
Bref, un bon film pour un bon moment.

Une comédie existentielle fantaisiste se muant rapidement en romance guimauve indigeste. Pourtant elle est gentille la Odette… 1,75

Ce premier film réalisé par Éric-Emmanuel Schmitt sorti en 2006, n'est vraiment pas terrible ! On ne peut pas dire que je sois spécialement un grand fan de l'auteur, j'ai bien aimé "Oscar et la dame rose" et son adaptation au cinéma (second film de Schmitt d'ailleurs), ainsi qu'un autre bouquin que j'ai lu de lui et dont le titre m'a échappé. Mais bref, je ne m'attendais donc à rien de précis avec ce film et j'ai tout de même été déçu ! Néanmoins, je voyais un peu le coup venir ! Effectivement, croyant que le film était l'adaptation du recueil de nouvelles "Odette Toulemonde et autres histoires", j'ai lu le bouquin avant ainsi que donc la nouvelle homonyme. Et cette dernière faisait partie des moins fournies du bouquin (pas en termes de pages mais en termes d'éléments intéressants), bien que les autres soient également, dans l'ensemble, relativement décevantes, même si certaines sortent du lot. Et, en réalité, j'ai appris que c'était finalement la nouvelle qui était une novélisation du film. Mais une novélisation d'un film de plus d'une heure et demie résumé en une trentaine de pages, force est de constater que le film n'a pas grand-chose à offrir ! C'est ça que je reproche au film car si la nouvelle n'est pas dingue, elle n'est pas non plus ennuyante sur la durée, ce qui n'est pas le cas du film ! Le films possède en effet beaucoup de passages assez longuets car le scénario n'a pas grand-chose à offrir, tout simplement ! C'est ici l'histoire d'un écrivain qui se rend compte que son lectorat ne se compose que de smicardes collectionneuses de poupées et de photos de crépuscule. Mais lorsqu'il tombe sur la lettre de l'une d'elle, il fonce la retrouver pour échapper à son environnement familial et de travail. Une sorte de romance quoi en gros, dans un univers fantaisiste. Effectivement, on voit bien la patte de l'auteur à l'écran, dans sa mise en scène (notamment avec ses nombreuses métaphores et mises en images de la psyché des personnages, ce qui sera d'autant plus appuyé dans son second film) et dans l'écriture de ses personnages. Enfin bref, comme dit précédemment, le scénario n'est pas très fourni, il reste tout de même deux/trois scènes plutôt bien foutues mais sinon, ce n'est pas bien passionnant et surtout inutilement étalé sur plus d'une heure et demie ! Je pense que c'est un scénario qui tient, comme nous l'a prouvé Schmitt d'ailleurs dans sa nouvelle homonyme (en se tirant d'ailleurs lui-même une balle dans le pied), facilement en une demie-heure. Concernant les acteurs, nous retiendrons surtout Albert Dupontel et Catherine Frot qui correspondent très bien aux personnages ! "Odette Toulemonde" est donc un film qui est, dans le fond sympathique, mais qui reste surtout bien pauvre.

Ce film très agréable à regarder n'est pas très original par le fond mais l'est beaucoup par sa forme. "Odette Toulemonde" est ponctué de nombreux moments de poésie visuelle qui en font une œuvre naïve très particulière et assez novatrice.