Avis sur Camera kids

Moi qui déprimait ces derniers temps (on va pas s'en sortir.., chomâge, etc.) je suis ressorti de ce documentaire (applaudi) avec une pêche d'enfer !

Un documentaire très touchant et sensibilisant. C'est révoltant de voir qu'il y a à travers cette misère indienne, un talent fou chez ces enfants qui ne seront voués qu'à la pauvreté! Une douceur involontaire qui rend ce film encore plus intéressant.

L'image tournèe en DV qui permet d’enregistrer des vidèos sur des cassettes en numèrique, les cadrages francs et directs, la simplicitè dans la rèalisation sans pathos donnent immèdiatement le ton..."Camèra Kids" n'est pas vraiment un film documentaire, c'est avant tout un tèmoignage d'amour! Les joies et les peines dans les yeux de ces enfants ne peuvent pas tromper avec de superbes images volèes dans les rues pauvres de Calcutta, d'une belle et grave profondeur (la sèquence de la plage est d'une simplicitè remarquable)! Le film a reçu l'Oscar 2005 du meilleur documentaire, primè aussi dans de nombreux festivals dont Sundance et ce n'est que justice pour ces gamins nès de mères prostituèes et promis au même sort! Une oeuvre èmouvante et courageuse de la part de Zana Briski et Ross Kauffmann pour une entreprise gènèreuse et originale...

Un groupe d’enfants et d'adolescents était convié à voir Camera Kids au cinéma de mon quartier ce mercredi. Je m’y trouvais aussi pour découvrir ce documentaire qui remporta l’Oscar en 2005. Quand je pense qu’un grand journal national osa parler de candeur, de querelle esthétique et politique passées sous silence ! Tous ces grands chevaux intellectuels sur lesquels montent quelques journalistes sont mis au pas à la vue du travail admirable de Zana Briski et de ses élèves. La photographe ne pensait pas au départ faire cette démarche pédagogique et voulait seulement filmer les prostituées. A voir ces merveilleux gamins et ce dont ils ont été capables on comprend le coup de cœur de Zana. Au nom de quoi s’offusque-t-on qu’on ait pu offrir à ces enfants des perspectives ? Nul ne les força à entrer au pensionnat après cette aventure, d’ailleurs certains ne l’ont pas fait. Ils ont une maturité que leur donnent, hélas, leurs conditions de vie inexorables. Mais il n’est pas question d’aller voir le film par humanitarisme, car on y trouve un plaisir aussi grand sur le plan esthétique que sur le plan moral. Aucun ennui ne s’éprouve à suivre leur parcours. A travers les enfants le destin des mères est abordé et on ne nous cache aucun drame, comme le meurtre par le feu de la mère d’Avijit, qui, parmi les plus doués, ira à Amsterdam présenter ses photos. Je salue l’initiative de mon cinéma d’avoir présenté ce film au jeune public, suivi d’un débat. Ces jeunes furent extrêmement attentifs, applaudirent à la fin du film, posèrent des questions. Aux esprits journalistiques un peu chagrins on répondra que ces enfants indiens ne sont pas livrés seuls aux problèmes que pourrait poser leur célébrité, et aux donneurs de leçons, que ne serait-ce qu’un enfant sorti de sa condition justifierait à lui seul le travail de cette femme. Et, ce qui ne gâte rien, on appréciera la beauté de ce film pour de vraies raisons cinématographiques car il le mérite amplement.

Dans un monde de brute, une lueur sourde s'echappe de sa cage.
Artistiquement parfaite, formellement humaine..
Longue vie a Zana Briski.

Un très beau documentaire sur des gamins qui sont nés et qui grandissent dans le bordel de Calcutta, entourés de mères prostituées, de pères absents ou accros au hash, et qui n'ont pas droit à l'éducation. Et puis un jour, une photographe débarque dans leur ruelle sordide, et leur fait découvrir l'art de la photo, le plaisir du cadrage bien fait, des seconds plans, des couleurs ... Leurs photos feront le tour du monde ! Le plus incroyable dans ce film, c'est le déalage entre l'horreur quotidienne de ces gosses et leurs sourires, leur vivacité. Leur escapade au bord de la mer parait cruelle tant le retour dans les ruelles glauques du bordel semble injuste. Un grand bravo à Zana Briski pour son action auprès de ces enfants perdus, sans elle les filles auraient fini comme leur mère, sur le trottoir. Ils s'appellent Avijid, Shanti, Manik, Puja, Gaur, Sushitra, Kochi, Mamoni, Tapasi, et leur vie est bouleversante !

Ce film est pour moi le plus émouvant de toute cette année (et dieu sait si j'en ai vu des films !).
Je ne suis pas un coeur de pierre : il m'était pourtant rarement arrivé d'être si ému, touché, troublé devant une toile. Le talent des deux réalisateurs qui nous entrainent doucement dans la vie des ces petits enfants de Calcutta, ou celui des enfants justement, si impressionnants de maturité au point d'en être troublants (quel regard saisissant ils portent sur leur vie, leur condition ; quelle maturité également devant leur travail photographique).
Un film qu'il faudrait montrer au plus grand nombre, aux jeunes notamment. Un film tout simplement magnifique !
(ps : les photos des enfants visibles également après la séance au MK2 Bibliothèque, depuis la passerelle, ajoutent encore à l'émotion ...)

Je n'avais jamais entendu parler de ce film auparavant, et voila que je tombe dessus par hazard, pour mon plus grand plaisir.
Ce film est tout simplement touchant, et permet de remettre en cause nos infimes problèmes face à ceux qu'endurent de jeunes enfants pourtant plein d'espoir.

Un reportage magnifique, à voir.

Enfin, un film esthétique et émouvant que l'on ne classerait pas forcément dans la catégorie des documentaires. Donc, pour ceux que ce genre rebute, ne pas hésitez à aller le voir.

Zana Briski est généreuse. Et ce film est un cadeau. Un peu de l'or qu'elle a su trouver dans la boue de Calcutta. Au terme du voyage, aux confins de l'enfer, il y a la grâce.
D'abord, une expérience artistique formidable. Ses quelques incroyables bambins apprentis-photographes, émerveillés, nous enchantent. Tout autant qu'ils nous bousculent. Car ce film est aussi une bouleversante aventure humaine. Au fin fond de la grande métropole mondiale, malgré la brutalité ambiante, Puja, Gour, Tapasi et Avijit s'accrochent à leurs rêves.
Zana Briski leur offre une seconde chance. Caméra Kids nous offre leur espoir. En même temps qu'une plongée magnifique dans l'Inde contemporaine, récompensée comme il se doit par l'oscar 2005 du meilleur documentaire. La magie de la pellicule (photo et cinéma) opère. Laissez vous ravir !

Quel magnifique documentaire et quelle magnifique initiative de Zana Briski. Son œil professionnel sur ce quartier chaud de Calcutta qui se transforme petit à petit en une initiative plus personnelle et un authentique dévouement pour ces enfants. Un film beau et émouvant.

Le sujet est grave et triste pourtant ce film est loin d'etre misérabiliste...! Il est émouvant, attendrissant, juste, et beau

Les sourires des enfants, leurs visages expressifs, le courage de Zana... Tout cela permet au film d'aborder avec plus de legereté le douloureux quotidien de ces gamins.

Une vraie belle histoire, joliment filmée, avec une pudeur rare.

à voir très vite!