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    Le Château
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    2,6
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    9 critiques spectateurs

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    ORHVETKTA
    ORHVETKTA

    42 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 mars 2020
    J’ai trouvé l’univers du film bien moins onirique que celui du roman, la psychologie des personnages moins fine et un K. Trop perdu et Trop observateur et sans arrières pensées quant à l’idée de rejoindre le château.
    Malgré tout, le film se veut fidèle aux événements et au rythme de la narration et c’est même parfois un peu dommage car vu l’originalité de l’histoire le réalisateur aurait pu selon moi se donner plus de libertés.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 juin 2015
    J'ai découvert ce téléfilm rare par intérêt pour le jeu d'Ulrich Mühe, acteur trop méconnu en France, qui y tient le rôle titre. Mühe y brille par sensibilité et sa capacité à reproduire l'accablement face à l'univers absurde de Kafka.Grand acteur de théâtre épris de liberté, cette liberté qu'il a toujours défendu dans son pays d'origine l'ex-RDA, il se trouve ici à quérir un emploi inexistant, à décoder les usages d'une féodalité villageoise, à comprendre les arcanes d'un pouvoir sourd et usant. Cette ambiance étouffante, froide et sans couleur à l'image, résonne de manière intemporelle. La mise en scène, rythmée par des séquences entrecoupée de,tableaux noirs, s'égrène à l'infini comme un chapelet. L'on comprend assez rapidement que la recherche du château qui justifierait l’existence même de cet emploi amène notre géomètre sur le manège de l'impossible. Les nombreux travellings latéraux montrent un personnage balloté de droite et de gauche, exténué. La voix off fait plus que narrer les plans comme il est d'usage dans les adaptations littéraires à l'écran : elle distribue les rôles, superpose le texte de Kafka aux dialogues des acteurs, amène la réflexion du spectateur sur les situations, parfois comiques, souvent tragiques, tout en le maintenant à distance. Haneke manipule avec habileté cet attribut littéraire de la voix off, comme savait le faire Oliveira.
    Louis G.
    Louis G.

    20 abonnés 101 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 mai 2014
    Sombre, parfois ennuyeux, mais c'est le sujet qui fait ça: on est paumé comme le héros l'est. Le personnage de Barnabé apporte quelque chose d'amusant tant on se demande quel intérêt il a en tant que messager. De plus la réalisation de Haneke a le mérite d'être originale et aussi glauque, froide et réaliste que l'oeuvre originale de Kafka et permet de maintenir la curiosité du spectateur tout du long.
    Louis Morel
    Louis Morel

    37 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 mars 2014
    Le texte de Kafka et le cinéma de Haneke semblaient faits pour se rencontrer... Et pourtant, le seul sentiment profond qui surgit de cette adaptation est l'ennuie.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 11 octobre 2013
    Au départ, Haneke qui rencontre du Kafka avait tout pour pleinement satisfaire leurs fervents adeptes respectifs ou au contraire plonger dans d'ennui leurs plus ardents détracteurs. Et si la mise en scène, statique il est vrai, d'Haneke reste soignée et maîtrisée, l'ensemble cependant accuse d'une certaine mollesse, une lenteur censée fasciner le spectateur mais qui progressivement créée une mise à distance, voire une certaine frustration (la fin du film : grande audace de la part du réalisateur ou démarche vouée à l'échec ?). Ainsi Haneke opte pour une mise en lumière de la langueur relative aux systèmes d'administration alors que la critique de Kafka aurait mérité plus de folie et de nervosité ; d'où de nombreuses longueurs. De plus, budget limité oblige, l'aspect technique du film reste inabouti (peu de nuances dans les noirs, contrairement aux récents films de Haneke) ; toutefois, le jeu des acteurs reste assez exceptionnel, en particulier pour Susanne Lothar, épatante et incroyable comme toujours. Le véritable atout maître de cette oeuvre qui aurait pu marquer les mémoires mais rate le coche. Un peu dommage...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 1 juillet 2013
    Je décidai de m'attaquer à ce film TV d'Haneke, ne connaissant nullement l'univers de Kafka, mais c'est Haneke et puis le sujet a l'air pas mal. En réalité je me suis retrouvé dans une situation quasi-exacte à celle de Code Inconnu ; à la fin du film, après avoir essuyé plusieurs tentatives de somnolence, je me retrouvai circonspect, un peu sonné parce que je venais de voir, et je ne comprenais pas alors que l'état dans lequel j'étais était presque pré-destiné, et que si quelques longues conversations absurdes m'avaient quasiment servies de somnifères tant je les avais lâchées rapidement (celle avec le Maire, celle avec le gars dans sa chambre d'hôtel à la fin), et si un bon nombre aussi "d'histoires sentimentales" m'avaient ennuyé, cela était quelque part voulu. Oui, voulu ; c'est un ennui positif, on se fait chier parce que l'on se retrouve un peu comme le héros, englué dans un univers abracadabrant, à la quête d'un "château" qui vraisemblablement lui sera toujours hors de portée, et, avançant malgré lui dans le village, essayant de percer les secrets qui y habitent, essayant simplement de comprendre le rouage de ce système semble-t-il incompréhensible, lui s'y perd progressivement, comme nous. Le côté "absurde", d'habitude, ne me fascine pas tellement, et là encore c'est pas le plus fort dans le film je trouve, non j'ai bien aimé la mise en scène d'Haneke qui se calque assez parfaitement avec l'histoire : une froideur, une distance (faussement faussée j'ai envie de dire) permanentes, une claquage des scènes avec ce noir entre chacune comme rappeler à chaque fois que tout cela ne nous mènera nulle part (et en même temps sorte de condamnation perpétuelle du héros), et en même temps il y a cette curiosité que l'on possède nous aussi, mais qui progressivement se viande totalement, rattrapée par l'absurdité des situations. Peut-être si je le revoyais, si j'analysais tout, je pourrais y voir là un film à potentiel immense (et l'oeuvre visionnaire de Kafka le possède, enfin dans sa réputation), tant il a compris (Haneke = Kafka je dirais ici) le rouage, au-delà des questions métaphoriques (Château = Etat ? Château = Paradis ?) qui ne m'intéressent pas tellement c'est plutôt ici l'expression par l'image de cette fausse avancée du héros, dans ces plans horizontaux un coup à gauche, un coup à droite, comme pour finalement revenir au point de départ (et le personnage absurde de Barnabé, fantastique, sorte de "messager" inutile - d'ailleurs on apprend qu'il exerçait pour la première fois, qu'est-ce que c'était quand il n'était pas là ? - ou bien aussi à un autre niveau ces "aides" comiques, également absurdes), oui un tracé labyrinthique, autant pour le héros que pour le spectateur, dans ce village si particulier.
    stebbins
    stebbins

    458 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 novembre 2012
    Le Château représente à mon sens l'oeuvre la plus dense, la plus inépuisable et l'une des plus remarquables du cinéma de Michael Haneke. Absolument néophyte en matière de lectures kafkaïennes j'ai curieusement l'impression d'avoir compris et saisi les sens multiples de l'oeuvre du romancier en la présence de ce film d'une rare complexité et d'une grande intelligence. L'intemporalité de la direction artistique, le rythme métronomique des séquences se refermant comme quelques portes en forme d'écrans noirs, la richesse sémantique des effets d'ellipse évoquant à la fois le rêve, le souvenir ou encore l’absurdité existentielle du parcours de K. contribue à faire du Château LE film inextricable par excellence. Réalisé dans l'horizontalité du format panoramique Le Château n'a de vertical que son hors-champ, pratiquement uniquement constitué de nombreux plans-séquence fixes et de travelling latéraux enfermant le héros dans le labyrinthe oppressant de sa quête inexplicable. C'est sur un mode soustractif - et non minimaliste - que Michael Haneke construit son chef d'oeuvre télévisuel, inachevant volontairement son film pour mieux rester fidèle à l'oeuvre de Kafka tout en donnant raison à la vacuité permanente de ce périple, périple situé à mi-chemin entre l'épopée abstraite et le capharnaüm grotesque. Un film absolument brillant, la confirmation d'un immense cinéaste.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 14 janvier 2008
    Dommage, le film serait très bon s'il durait moins longtemps.

    C'est comme un très bon repas, si y'en a trop, ça ecoeure. Et la Haneke a sabordé son film en ne voulant pas en faire un bon film de 1h20. Y'avait pas matière à plus long.

    On a parfois l'impression que ça pourrait durer 4 heures de plus. Frustrant
    Vladimir.Potsch
    Vladimir.Potsch

    19 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    En "entrant" dans Le château (1997), de Michael Haneke, on entre dans l'univers absurde et tourmenté de Kafka. Le style de narration, qui privilégie le récit en voix "off" dans sa forme la plus livresque, et une mise en scène qui semble extérieure aux personnages, peuvent parfois susciter l’agacement. Dénué d’une apparente réflexion de fond mais ce concentrant sur un univers particulier, Le château est une expérience intéressante sur la difficulté de transposer un livre à l’écran en se rapprochant le plus possible de l’esprit de l’œuvre originale.
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