Un film très plaisant, on ne s' ennuit pas, l' interprétation, particulièrement de Clovis Cornillac, est juste. Mahleuresement, la trop forte promotion gache la surprise de certaines répliques.
AIE AIE OUILLE AIE AIE. 2 jeunes têtes d'affiche à la mode pour réanimé la comédie française façon année 80. Qui s'y frotte s'y pique, l'humour du Cactus n'amusera que les collectionneurs.
Pour être franche je suis allée voir ce film uniquement pour Clovis Cornillac, dont je ne me lasse pas, et dans n'importe quel registre. Le voici donc ici dans quelque chose de pas terrible, qui ne mérite pas qu'on s'étende trop sur le sujet et qui fera sans aucun doute d'ici 18 mois le bonheur d'un dimanche soir sur TF1. C'est vu, revu et archivu, et ce fut souvent bien mieux fait. Saluons tout de même la prestation drôlissime de Pierre Richard en hippy "peace, sex and love".
La critique a eu la dent plutôt dure avec cette comédie que j'ai pour ma part trouvée assez réussie. Certes ce n'est pas la meilleure de ces 10 dernières années mais on rit de bon cur notamment dans la mémorable scène avec le singe. Les acteurs par leur présence nous font oublier le côté convenu du scénario, les clichés et les quelques petites ruptures de rythme. Le duo Clovis Cornillac / Pascale Elbé fonctionne parfaitement La transformation de Clovis Cornillac, en boule de nerf souffrant de tous les mots, au fil de l'avancée du scénario vaut le détour. Pierre Richard est génial en vieux baba cool bien que malheureusement sous employé; dommage également que le personnage de justine joué par Alice Taglioni ait été sacrifié.
Le Cactus (2005) est un pitoyable buddy-movie porté par un scénario tellement paresseux et conventionnel (en même temps, un scénario qui a connu 21 versions, ce n’est jamais bon signe !) que l’on parvient sans le moindre a deviner les tenants et les aboutissants de cette pseudo comédie dès le début et où l’on attend irrémédiablement de pouvoir en rire, mais c’est peine perdue. Voulant ressembler à La chèvre (1981) de Francis Veber (avec Pierre Richard & Gérard Depardieu), Gérard Bitton & Michel Munz ne parviennent jamais à nous intéresser à leur histoire d’hypocondriaque, d’infidélité et de voyage en Inde. Les acteurs principaux peinent clairement à convaincre, en même temps, vu le casting (Clovis Cornillac & Pascal Elbé), fallait-il s’attendre à des miracles de leur part ? Seul et unique intérêt qui aura réussi à nous faire tenir durant toute la durée du film, ce n’est pas l’apparition en tant que guest de la part de Pierre Richard, mais plutôt la présence de la radieuse Alice Taglioni.
Film fort sympathique bien interprété.On regrettera pourtant que les meilleurs passages soient comme bien souvent dans la bande d'annonce,gachant l'effet de surprise
Le Cactus n'est pas la catastrophe annoncée par la presse. C'est avant tout une comédie sans prétention sinon celle de faire rire et elle y parvient par moment, même si on sourit plus qu'on ne rit vraiment. Gérard Bitton et Michel Munz s'inspirent ouvertement du chef d'oeuvre de Francis Veber, La Chèvre où l'apparition du grand Pierre Richard fait instantanément le lien. Le Cactus ce sont des mésaventures dépaysantes, quelques quiproquos rigolos avec un duo qui, même s'il ne fait pas des étincelles, s'en tire honorablement. Personnellement je trouve Pascal Elbé beaucoup plus crédible et talentueux dans les rôles dramatiques mais sa composition est correcte. Clovis Cornillac est amusant, sans en faire des tonnes, mais il est vrai qu'on aimerait le retrouver dans une vraie comédie comme l'excellent Mensonges et trahisons qui lui a valu le césar du meilleur second rôle. On retrouve encore une fois la sublime Alice Taglioni dans un rôle certes peu marquant mais dont la beauté irradie à chaque plan. Le Cactus n'a certes rien d'original, les dialogues sont un peu paresseux et l'intrigue ne vole pas bien haut mais on a connu pire dans le genre duo mal assorti dans un pays exotique. Les deux réalisateurs sont loin de renouveler la comédie à la française, les clichés s'accumulent et le rythme n'est pas très soutenu. Il faut vraiment attendre la deuxième partie en Inde pour que cela devienne un peu marrant. On regrette que toutes les scènes ne soient pas du même acabit que celle avec le singe, très réussie. La mécanique est assez bien huilée (à ce point on dirait même bourrée de vaseline) pour qu'on passe finalement un moment qui, même s'il est loin d'être inoubliable, reste sympathique et permet d'oublier les soucis du quotidien durant 1h30.
Film au scénario vraiment pas original, on a deja vu ça depuis les années 80 avec Depardieu et Richard, blague pas vraiment marrant, seul point vraiment positif, Pierre Richard : Grand Manitou
Ce film ne restera sans doute pas dans les annales du cinema français, mais il restera tout de même divertissant. Clovis Cornillac joue toujours juste mais Pierre Richard est trop sous-exploité.
On passe un bon moment, que demander de plus à une comédie, les acteurs sont excellents et les décors superbes. Les réalisateurs ne cachent pas que leur tandem daventurier est inspiré des duos de Francis Weber, notamment La Chèvre (1981), la présence de Pierre Richard le confirme. Cest assez drôle de voir la critique prendre la défense du travail de Francis Weber, maintenant quil est rentré au musée, je me souvient pourtant dune époque où il était de bon ton de démolir tous ses films, surtout La Chèvre