Derniers Avis sur Pump up the Volume

Film générationnel, "Pump up the volume" est un film sur l'adolescence pour les adolescents.
Qu'importe la décennie, les thématiques ne changent pas et sont toujours actuelles. Les sujets ne sont pas toujours traités avec finesse et intelligence et le discours de notre jeune protagoniste (et donc du long métrage) fait plus office de défouloir qu'autre chose. Un vent de rébellion qui n'apporte pas grand chose si ce n'est quelques élans émotionnels durant certains passages. Le reste m'a semblé assez longuet et répétitif. Je suis donc resté au bord de la route durant la majeure partie du film.
A noter toutefois l'excellente bande musicale et la très bonne prestation de Christian Slater.

Étant passionné par l'univers de la radio, j'ai bien aimé ce film qui met en avant le lien entre les auditeurs et une station de radio ou son animateur. Mais il faut tout de même avouer que le film reste, dans sa mise en scène, un peu trop simpliste.

Un pur film d'ados que seules les années 80 (même s'il a été réalisé en 1990, il sonne encore très 80) pouvait nous fournir, il aura bercé toute une génération et franchement il a très bien vieilli. Cette ode à la révolte d'une jeunesse mal dans sa peau, très bien rythmé grâce aux musiques emballantes et à l'énergie assez folle de tous ces jeunes acteurs, n'aurait pas été reniée par John Hughes, le maitre du genre.

Je n'attendais rien de particulier de ce teen movie, réalisé par Allan Moyle et sorti en 1990, d'où ma surprise de tomber sur ce petit bijou injustement méconnu ! Je n'avais en effet jamais entendu parler de ce teen movie avant de parcourir les listes regroupant les meilleurs films du genre sur SensCritique, ce qui a d'abord attisé ma curiosité car il a une très bonne réputation. Mais, franchement, je ne m'attendais pas à autant accrocher ! C'est donc ici l'histoire d'un lycéen marginal qui vient de quitter de New-York pour arriver dans une petite ville paumée d'Arizona dans un lycée qu'il déteste. Le soir, anonymement, il dit alors de qu'il pense de son lycée, de ses profs, de ses camarades au travers d'une émission de radio pirate, ce qui va créer une petite révolution au sein du lycée. Bon alors évidemment, le film est, dans son ensemble, très utopique. On assiste à une petite révolution adolescente luttant contre les règles de la société en général et se rebellant contre une autorité presque perverse, ce qui est certes très inspirant. En tant que spectateur, on rentre en effet complètement dans l'esprit du film et on se sent alors emporter par ce vent révolutionnaire, en même temps que les personnages finalement, et on a envie, à notre tour, de "talk hard" et de faire ce qui nous plait. Surtout que les personnages sont très attachants, notamment évidemment Mark, alias Happy Harry Hard-on, mais également Nora et toutes les personnes qui suivent assidument son émission tous les soirs. Même si c'est une révolte et un rassemblement qui ne sont que difficilement crédibles dans la réalité, on a quand même envie d'y croire et je trouve d'ailleurs que le message est toujours aussi fort trente ans après la sortie du film. Concernant les acteurs, nous retrouvons principalement Christian Slater et Samantha Mathis qui jouent très bien. "Pump Up the Volume" est donc un très bon film et fait certainement partie des teen movies les plus inspirants !

Très bon film, avec Christian Slater au mieux de sa forme et de sa carrière.
Quand tu vois qu'il a oscillé entre "Heathers" (fatal Games) et "Mr Robot", sans parler de "True Romance", ce type tient tout le film à lui seul, qui marquera une génération des 90's.
Franchement à voir pour une bonne éducation cinématographique et un élan de rébellion dû à la jeunesse.

Subversif ? sans doute mais au début des années 90 alors que les radios "libres" n'existaient pas. Mais en dehors de cet appel à une plus grande liberté d'expression et à foutre la pagaille dans son lycée, qu'est ce que défend le héros Christian Slater ? Pas grand chose... Se laisser aller, libérer ses pulsion … ça reste flou et c'est dommage. Sinon les dialogues sont plutôt sympas et c'est toujours agréable de retourner en 1990 ou d'observer des jeunes s'émanciper et ne pas juste obéir comme des moutons.

Je ne suis pas là pour refaire l'histoire, petite ou grande. C'est gentillement provoc, un brin racoleur, un peu convenu sur le message. Les viocs s'encanaillent et les ados braillent. Pas de mal. Ça ne dérange personne, à part peut être les voisins qui trouvent que le son est trop fort. Slater assure, la réalisation pas sûr ! Divertissant (et un peu vieilli)!

Fin des années 80, on est encore en pleine vague de teen movies mélancoliques à la John Hughes, qui se penchent sur le mal-être adolescent, ici à travers un lycéen qui monte une radio pirate et pousse tous ses camarades à la rébellion. Un petit passage à vide sur la fin, un peu de surjeu chez les acteurs, mais le film est très agréable à regarder et séduit par son idéalisme et son usage régulier du mot cockring.

Knocke-le-Zoute-City, Arizona, années 80, un adolescent débarque de New-York et découvre l’ennui et le formatage prédigéré du despotisme consumériste, au travers d’une jeunesse dépourvue de personnalité, de créativité et d’esprit critique. Il monte anonymement une radio pirate diffusant chaque soir, pour palier à cette absence de lendemain en bousculant les pouvoirs et les conformismes mortifères. Entre chansons à textes bien senties, pleuvent tous les soirs discours, réponses aux courriers, pamphlets et diatribes révolutionnaires, salaces, poétiques, psychologiques, et dénonciations des véreux abus de pouvoirs locaux.
Forçant l’éveil des cœurs et des consciences, bravant la justice en l’obligeant à s’appliquer, ça se propage en manifs et joyeuses explosions de libertés légitimes d’une jeunesse enfin vivante, intéressant bientôt les adultes, les Etats voisins, jusqu’aux medias et politicards de Washington. Jusqu’où cette farce du départ ira-t-elle ?

Ce petit bijou est un cri de joie, de liberté, de justice, de crise d’humanité, d’éveil à la conscience et à l’espoir, qui se cache humblement sous la forme d’un joyeux drame socio-adolescent. Derrière l’accent bon enfant des années 80 se révèle une véritable leçon d’identité, de dénonciation d’une jeunesse noyée dès l’œuf par les abrutissements socio-éducatifs façonnant chaque jour la non-pensée, la soumission, et par-delà le suicide de l’humanité. A une époque encore dépourvue d’informatique et de nos E-machins portables omniprésents, où la zombification actuelle des esprits n’était pas encore acquise, on peut de surcroit qualifier ce tendre et terrifiant petit chef d’œuvre de visionnaire.

L’affiche pose clairement une question : "Y’a-t-il une vie après le lycée ?" A côté cette question, trône fièrement Christian Slater. C’est lui-même, avec son personnage survolté Harry La Trique, qui va tenter de trouver une réponse à cette fameuse question qui le tarabuste au possible, en clamant haut et fort le fruit de sa réflexion sur les ondes par le biais d’une radio-pirate. Mais pourquoi une radio-pirate ? Parce qu’en fait, en dépit d’un pseudo évocateur, Harry est un lycéen timide et solitaire, limite asocial. Pour s’exprimer, il n’a rien trouvé de mieux que de s’exprimer sur les ondes, pour crier sur tous les toits et sans aucune retenue ses constatations, ses réflexions, et ses conclusions. Il expose alors sa vision du monde, sous des propos d’un cynisme spectaculaire. Sous des airs de grand obsédé sexuel, il parle de problèmes engendrés par le système. Après tout, pourquoi rester sans rien faire alors qu’on va se faire enc.... ? De ce fait, "Pump up the volume" est malheureusement encore aujourd’hui d’actualité, peut-être même encore davantage en 2015 qu’en 1990. Il n'y a qu'à voir l'actualité aux perspectives toujours un peu plus sombres. "Pump up the volume" n’est pas seulement un film d’adolescents pour adolescents. On peut étendre la réflexion qui est faite à l’ensemble de la société. Autant dire que ce teen-movie est d’une rare intelligence. En tout cas, je n’en ai jamais vu de meilleur dans le genre, teen-movie ou pas. Christian Slater porte tout le film sur les épaules tant il est, il faut bien l’avouer, phénoménal. Samantha Mathis lui prête main-forte efficacement, et semble réellement amoureuse tant son expression corporelle en dit long. Pour sa première réalisation, Allan Moyle signe un film anti conformiste très parlant, parvenant même à obtenir le prix du public du Festival de Deauville 1990, alors que le succès commercial ne sera pas vraiment au rendez-vous. Mais attention : "Pump up the volume" a pris des airs de film culte depuis. En tout cas il l’est pour moi. Et je vous conseillerai vivement de le voir si votre vie n’est pas rose, adolescents ou adultes : vous apprendrez à vous rebeller. Osez, et dites des horreurs !!! (Tout en restant respectueux bien sûr).

On a tous un film qui marque son registre cinématographique à vie. ..il en fait partie.
Il doit avoir bien mal vieilli...
Samantha Mathis. ..tout de meme

J'ai revu "Pump up the volume" hier et je le trouve toujours aussi bon. Jolie critique de la société et dénonçant le manque de liberté d'expression des jeunes, ce "teen movie", drôle et jamais vulgaire, garde de façon intacte son charme du tout début des années 90. Christian Slater est excellent et porte le film à lui seul. La BO est sublime. Il y eut "Breakfast Club" dans les années 80, on a "Pump up the volume" dans les années 90. Le film de toute une génération. A voir et à revoir. Culte.

Comédie culte générationnelle, ode à la révolte d’une jeunesse désenchantée. Avec le tout jeune Christian Slater génial en rebel provoc.

Film vu et revu, mais je m'en lasse jamais.
Une belle critique de la société actuelle, et du manque de liberté d'expression des jeunes.
Avec de très bons acteurs/actrices !
Avec quand mêmes quelques incohérences (ce n'est que mon point de vue) :
spoiler: Quand Mark dit que ces parents lui ont offert tout son attirail pour discuter avec ses "potes de la côte est", ça parait bizarre, car le jour où je pourrais parler à mes potes par la bande FM/AM, on me tient au courant hein ! ^^ Et en plus vu qu'à plusieurs moments du film on les voit tous au même endroit car c'est "ici que la réception est la plus cool"', ces potes qui sont encore plus loin risquent pas de l'entendre. Et aussi, quand ses parents apprennent qu'il y a une radio pirate dans leur ville, ils ne se doutent de rien ? Alors qu'ils ont offert à leur fils du matos radio ? ^^

Bon après j'avoue j'exagère un peu ^^
Mais mis à part ça, ce film est très agréable à regarder, avec une super bande son ^^ !

Harry la Trique, ça vous dit quelque chose non? Il s'agit de ce lycéen timide et solitaire qui le soir devient l'animateur d'une radio mythique et crache en direct sa vision cynique du monde dans lequel il vit. «Pump Up The Volume» est sans aucun doute l'un des teen movies les plus intelligents qui ait été fait. En plus d'être une peinture réaliste du mal être des adolescents, ce film critique sévèrement la politique conservatrice des Etats-Unis à l'époque, n'hésitant pas à attaquer le système établi. Ici, le réalisateur veut faire comprendre que les ados de l'époque faisaient partie d'une génération perdue manipulée par les mensonges successifs des politiciens qui les berçaient de faux espoirs. Ces adolescents étaient donc privés de toute liberté d'expression, pessimistes à propos de l'avenir qui s'offrait à eux et étaient donc obligés de se plier aux règles du politiquement correct. Mais la voix d'Harry la Trique va insciter les jeunes à se révolter et à faire valoir leurs droits. Porté par un Christian Slater phénoménal, ce film d'Allan Moyle a connu à sa sortie un échec assez lourd mais n'a pas tardé à être considéré comme un film culte. Un véritable plaidoyer en faveur de la cause adolescente.