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    La Vie est belle
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     Kurosawa
    Kurosawa

    515 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 janvier 2018
    En considérant que "La vita è bella" est un grand film humaniste, il va sans dire que la critique professionnelle ne fait pas son métier. On a évidemment le droit de porter ce jugement, mais celui-ci ne peut se suffire à lui-même : le film est trop problématique pour qu'on l'expédie ainsi. Car à la question "Peut-on rire de tout, même des horreurs les plus innommables ?", Benigni propose une réponse fort peu nuancée, mettant les deux pieds dans le plat sans jamais hésiter à les enlever. Le cabotin italien tente de s'en sortir en légitimant le flux quasi ininterrompu de scènes comiques par le courage d'un père de famille qui tient à cacher la réalité des camps de concentration à son fils. Une telle prise d'otage émotionnelle a de quoi faire rager, et même le talent d'acteur de Benigni ne suffit plus, contrairement à la première partie où il proposait une suite de sketchs avec une habileté et une inventivité bluffantes, qu'on aime ou pas le style du comédien. Le film parvient même à être émouvant, comme lors d'une déclaration d'amour atypique sous la pluie où lors d'une ellipse vertigineuse, un moment de mise en scène des plus inspirés. Mais "La vita è bella" ne peut plus convaincre quand il se confronte pour de bon au réel, faisant presque passer le quotidien des camps pour une attraction Disney. En somme, une fable curieuse, inégale et discutable.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 janvier 2018
    Un chef d'œuvre touchant et incontournable de l’année 1998 signé Roberto Benigni avec des émotions très prenantes et une histoire très émouvante d’un père qui cache la réalité de la souffrance des déportés à son fils. Une fable inoubliable à la fois drôle et bouleversante, d’une puissance émotionnelle rare, qui nous fait voir l’horreur avec des yeux d’enfant et où plane brillamment l’ombre de Chaplin.
    Arsenik67
    Arsenik67

    15 abonnés 774 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 décembre 2017
    Chef d'oeuvre, sans nul doute. La prestation de Roberto Benigni est absolument ahurissante et epoustouflante. Le film est tres drole malgre le contexte tragique.
    Stephenballade
    Stephenballade

    354 abonnés 1 235 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 novembre 2017
    Voici donc le Grand Prix du jury du Festival de Cannes de l’année 1998. Moi qui ai très souvent du mal avec les œuvres primées sur la Croisette, je dois admettre que cette fois, il en est tout à fait autrement. Tout simplement parce que je ne crois pas me tromper en disant que "La vie est belle" a surpris tout le monde. Et Roberto Benigni a continué à étonner tout le monde lors de la remise du prix. Il a été si expansif qu’il semble que personne auparavant n’ait été aussi heureux que lui d’être reçu avec mention au plus prestigieux des festivals. Expansif, heureux, volubile, expressif, fouzègue, il respire la joie de vivre par une extravagance qui fait plaisir à voir et il s’en fallait de peu pour qu’il ose aller embrasser toute l’assemblée : bref, pour lui, la vie était belle, et nul doute qu’elle l’est encore. Des traits de caractère qui provoquent le respect (c’est bien d’être perpétuellement optimiste). Des traits de caractère qu’on retrouve chez Guido Orefice, son personnage. Un rôle décidément taillé sur mesure pour lui-même, par lui-même, et filmé par lui-même. Mais des traits de caractère qui peuvent aussi agacer, tant ces gens semblent ne rien prendre au sérieux. Tout est matière à rigoler, comme si rien n’est important et que la vie est un bien précieux dont il faut vite profiter. En fait, fidèle à mon incurable manie de tout ignorer du film avant de le visionner, je ne m’attendais pas du tout à ce genre de film. La surprise est donc au rendez-vous, succédant à la frustration. "La vie est belle" se fait en deux parties bien distinctes, de longueur équivalente. La première est empreinte de joie de vivre. Mais une joie de vivre qui devient limite soûlante. Emmené par ce personnage qui semble ne rien prendre au sérieux et ne penser qu’à s’amuser, le spectateur a l’impression de tourner en rond, de la même façon que Guido tourne autour de Dora : ça n’avance pas et on craint (ou pas) de voir l’opération séduction échouer. Mais après ? on va faire 117 minutes comme ça ? Quoi qu’il en soit, par la mise en scène, on notera un hommage rendu (voulu ?) envers les comédies musicales par la scène d’ouverture, ou par les petits pas de danse sous un parapluie improvisé quand notre fanfaron quitte sa belle après une déclaration d’amour pour le moins cavalière. On peut y voir aussi éventuellement un hommage à la vie. Que dis-je ? Une ode à la vie, avec ce qu'il faut d’opportunisme et de grande intelligence. Dans tous les cas, c’est dynamique, c’est frais, léger, mais on ne voit pas bien où on va nous emmener. Jusqu’aux indices annonçant un avenir plus sombre, distillés après une magnifique ellipse nous faisant sauter quatre années d’un seul coup d’un seul. Hé oui, les fanfaronnades de Guido font oublier que l’action se déroule en 1939, dans un pays où le fascisme et le nazisme montent irrémédiablement en puissance. C’est là qu’intervient la seconde partie, plus grave, plus sombre, sans être dénuée de l’inépuisable bonne humeur du personnage principal. Une façon de dire que dans la vie, il n’y pas de problèmes, mais que des solutions. Une philosophie qui vous affranchit de toutes les difficultés que la vie nous réserve (sans pour autant les éluder), une philosophie à laquelle je suis moi-même fidèle et que je ne peux de ce fait que comprendre. Malgré tout, Benigni ne sombrera jamais dans le pathos. L’aspect dramatique n’a pas été pour autant banni, au contraire, il est bien présent. Présent, mais pas pesant. Il amène un fort contraste dans une situation où Guido est le seul à sembler trouver matière à rire au sein d'un lieu qui sent la mort à des kilomètres à la ronde. Ceci a l’avantage aussi de mettre en avant l’incrédulité de tout un peuple, une incrédulité suscitée par la méconnaissance (voire l’ignorance, ou le déni) quant aux mesures d’épuration. Benigni s’offre même le luxe d’employer des mots forts, tels que « race supérieure », au point d’en faire des mots chocs. Sinon, l’immersion dans les années 40 est plutôt réussie. Principalement par une bande son un tantinet désuète, et qui ne manque pas de rappeler les sonorités des films d’antan. C’est ce qui fait leur charme, offrant du même coup le courage de rester devant les épuisantes gesticulations et les incessantes discussions de ce drôle de bonhomme. Ah oui, il est un peu beaucoup énormément bavard, se faisant souvent les questions et les réponses. Un vrai moulin à paroles ! Je vous l’ai dit, il est particulièrement volubile, ce qui en fait un personnage des plus extravagants, et passer une heure avec quelqu'un comme lui dans la vraie vie vous fait vieillir d'un an. Il y a aussi une chose sur laquelle j’ai changé d’avis : dans un premier temps, je regrettais que l’image ne soit pas en noir et blanc. Ceux qui ont toujours raison diront que le noir et le blanc sont des couleurs (ils n’ont pas tort), mais le noir & blanc aurait permis de renforcer le charme suranné de la bande son. Et puis j’ai fini par comprendre le choix de tourner ce film en couleurs : la vie en est pleine ! de couleurs, cela va de soi. Bon je sais que tout le monde ne sera pas convaincu sur ce coup-là. Mais conformément à sa façon d’aborder la vie, Benigni a sa façon de dire que la vie est un bonbon acidulé qu’il faut déguster au maximum dès la moindre occasion, aussi infime soit-elle. Et tel un sujet qu’il connaît de fond en comble, il l’a magnifiquement écrit, mis en scène, et interprété. Autrement dit, il porte le film sur les bras et les épaules, et suffit à lui seul à inonder l’écran de sa seule présence malgré la jolie paire père/fils qu’il forme avec Giorgio Cantarini (superbe de sobriété et de sagesse) et malgré le trophée tant convoité par Guido en la personne de Dora (très jolie Nicoletta Braschi qui par cette apparition, a une ressemblance assez troublante avec… Danielle Darrieux, récemment disparue). Au cours de ce film à la fois dur et joli, les émotions seront complétées aussi par la musique de Nicola Piovani. Cette partition a une particularité : elle est déclinée en plusieurs thèmes musicaux, le principal (et le plus fréquent), un autre lors de scènes d'amour (comme quand Guido se retrouve en tête-à-tête avec Dora) et celui de la mort (comme quand ils sont emmenés au camp). "La vie est belle", une œuvre maîtrisée de bout en bout ? Presque ! Par moments, on voit clairement que c’est tourné en studios : le carton-pâte des décors est quelquefois flagrant, et différents angles de prise de vue sur une même séquence trahissent un changement de direction dans les ombres. Rien de bien grave, en somme. Quant au camp de concentration, la structure rappelle celle d’Auschwitz (il est seulement cité dans le générique de fin), mais pas suffisamment de façon convaincante pour en dissiper les doutes. Manque de moyens pour une reconstitution plus fidèle ? Sans doute, car le site n’autorise pas les tournages (Spielberg avait été confronté à cette difficulté en 1993 pour "La liste de Schindler"). Pour conclure en évoquant le court laïus narré en voix off à l’entame du film, "La vie est belle" est une histoire simple sans être pour autant facile à raconter. Elle s’apparente à un conte, à la fois douloureux et plein de merveilleux et de bonheur. "La vie est belle" est donc une œuvre à découvrir absolument, et qui a le mérite d’aborder sous un jour nouveau un sujet déjà à maintes reprises exploité par le cinéma. Et si sur le moment vous n'êtes pas totalement convaincus, laissez-vous donc quelques heures pour laisser le charme agir. Et ne le jugez pas non plus trop tôt durant son visionnage.
    Andréa D
    Andréa D

    34 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 décembre 2017
    Quelle prestation ! Quelle beauté, et tristesse à la fois...
    magnifique tout simplement... un très grand film...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 4 novembre 2017
    Magnifique ROBERTO! Le film qui ne prend et qui ne prendra jamais une ride!La dimension historique du film n'est bafoué par aucun anachronisme et le jeu des acteurs (notamment les méchant nazi) nous fait davantage pensé à un documentaire tellement le ton est juste. Un petit chef d'oeuvre.
    Cronenberg
    Cronenberg

    212 abonnés 1 898 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 octobre 2018
    La vie est, selon le film, très belle : Un magnifique jeu, même lorsque l’on est enfermé dans un camp de concentration. L’un des films traitants de la seconde guerre mondiale les plus populaires, la sixième œuvre de Roberto Benigni demeure incontestablement réussie, brillante et puissante en sensations. On aurait pu l’appeler Funny games, même si le film se rapproche de La liste de schindler et de Le magicien d’Oz en terme de style.
    Guido et son fils, juifs (le fils d’origine juive plus précisément) jouent ensemble à travailler pour gagner plus de points, dans un espèce de concours délirant avec à la clé un magnifique cadeau. Ce qui est tout naturellement faux, mais à travers la réalité de l’enfance, on nous propose une histoire stylisée, basée sur un gigantesque euphémisme. Une première demie heure calme, tranquille et qui met en place le scénario, sur ce, on est plongé dans le bain, et il nous reste plus qu'a voir et à sentir, jusqu'à cette splendide fin qui permit à l’œuvre d’obtenir le grand prix de jury à Cannes 1998.
    Des acteurs inconnus ou presque qui jouent bien. Une mise en scène convenable, même si je remarque une magnifique reconstitution d’un camp de concentration. Donc, vous l’avez compris, j’admire le scénario, un twist ending parfait.
    Je le déconseille aux moins de 10 ans. 4/5
    Antonin.229
    Antonin.229

    9 abonnés 68 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 octobre 2017
    tout a déja ete dit : ce film est un chef d oeuvre , les acteurs sont excellent , la bo est excellente , l histoire est captivante et la realisation est excellente
    bref , 5 sur 5
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 1 octobre 2017
    Un chef d'oeuvre, une interprétation magistrale de Benigni, même 20 ans ce film n'a pas une ride. Dieu que Dora est touchante mais la performance de Benigni est pour moi une des plus grande de tous les temps au cinéma.
    7eme critique
    7eme critique

    461 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 septembre 2017
    En plus d'un scénario remarquable, "La vie est belle" s'offre de très bonnes idées de scènes (comme celle de la traduction par exemple) et une musique extrêmement marquante ; Roberto Benigni s'offre quant à lui un côté Chaplin fort appréciable qui donnera un ton nettement plus original et unique au projet.
    Avec une première partie romantique, et une seconde tragique, "La vie est belle" s'impose comme un conte moderne sur un sujet triste traité sous un angle particulièrement surprenant dans ce registre. La guerre vue autrement, sous le regard innocent d'un enfant, et sous celui de son père protecteur, tournant la situation en dérision pour le bien de son fils. Émouvant, fort, unique, inoubliable !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 septembre 2017
    Un chef d'œuvre signé Roberto Benigni avec des émotions très prenantes et une histoire très émouvante d’un père qui cache la réalité de la souffrance des déportés à son fils. Une fable inoubliable à la fois drôle et bouleversante, d’une puissance émotionnelle rare, qui nous fait voir l’horreur avec des yeux d’enfant et où plane brillamment l’ombre de Chaplin. Un film incontournable de l’année 1998.
    Vincent J.
    Vincent J.

    1 abonné 19 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 septembre 2017
    Je cherche les mots... ah mer... je trouve pas ! Un film d'un optimisme surnaturel. Le jeu d'acteur arrive à donner un regard d'enfant sur les camps de concentrations. C'est un champ d'amour, d'enfance, de naïveté magnifique.
    Shephard69
    Shephard69

    281 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 septembre 2017
    Une véritable idée de génie de la part de Roberto Benigni que de traiter à la fois de l'Italie fasciste des années 40 et des camps de concentration pendant la Seconde Guerre Mondiale à la manière d'une fable décalée et farceuse. Sur un sujet d'une gravité absolue, un film qui réussit l'exploit sensationnel de rester résolument et irrémédiablement positif, frais et aérien. Un long-métrage qui repose bien évidemment sur le charisme et la gouaille du réalisateur, ici également acteur mais aussi sur une écriture magistrale, riche et pleine de rebondissements. Sur le même thème et dans un style diamétralement opposé, une oeuvre d'une puissance narrative exceptionnelle à classer au même niveau que "La liste de Schindler". Grandiose.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 août 2017
    C'est un chef d'œuvre signé Roberto Benigni avec des émotions très prenantes et une histoire très émouvante d’un père qui cache la réalité de la souffrance des déportés à son fils. Une fable inoubliable à la fois drôle et bouleversante, d’une puissance émotionnelle rare, qui nous fait voir l’horreur avec des yeux d’enfant et où plane brillamment l’ombre de Chaplin. Un film incontournable de l’année 1998.
    Victor A.
    Victor A.

    53 abonnés 388 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 décembre 2017
    Comment ne pas aimer ce film ! Tout est formidable à commencer par l'acteur principal qui est d'un optimisme et d'une énergie sans égal. Ce film a su prendre le thème de la seconde guerre mondiale de façon surprenante et singulière.
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