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    Lola
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    73 critiques spectateurs

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    soulman
    soulman

    67 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 juillet 2017
    Un des films importants de la nouvelle vague, où l'univers de Demy est déjà complètement présent : naïf et profond, triste et mélancolique, doux et cruel. Anouk Aimée est sublime, son élocution si particulière, si enfantine et sincère, la rend très émouvante. C'est aussi un bel hommage à la ville natale du cinéaste, admirablement filmée (on passe devant le cinéma Le Katorza où Demy, jeune, devint cinéphile, et qui reste une des salles nantaises de référence).
    Newstrum
    Newstrum

    30 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 avril 2017
    Un premier film plein de vie et de mouvement, charmant et mélancolique, qui annonce par plusieurs scènes et thèmes les chefs-d’oeuvre en couleurs du tandem Demy/Legrand qui vont suivre : Les Parapluies de Cherbourg et Les Demoiselles de Rochefort. Voir ma critique complète sur mon blog.
    Thomas P
    Thomas P

    25 abonnés 507 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 août 2012
    Jacques Demy nous a offert sans le savoir un fabuleux voyage dans le temps. Tant cinématographique qu’historique, la découverte de cette ville et de ses habitants aux destins croisés subjugue notre intérêt. Souvent drôle, on se demande si cela est vraiment voulu. La sensation d'un surjeu de certains acteurs rend le film ambigu sur sa légitimité. On est avant tout séduit par le charme cette Lola et de la nostalgie que par le scénario assez simple en fin de compte.
    Christoblog
    Christoblog

    741 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 décembre 2009
    Premier film et premier bijou. Nous sommes en 1961 et la nouvelle vague vient juste de démarrer, A bout de souffle est sorti en 1960, les 400 coups en 1959. Godard a présenté son copain Jacques Demy au producteur De Beauregard qui va financer Lola (comme le raconte Agnès Varda dans Les plages d'Agnès). Le film est totalement inséré dans son époque : Demy y paye un tribu direct à Max Ophuls auquel Lola est dédicacé (en souvenir de Lola Montés ?), l'actrice Elina Labourdette renvoie au cinéma de Bresson, le directeur de la photo (Raoul Coutard) est celui d'A bout de souffle, le personnage principal masculin de Lola dit qu'il avait un seul ami , Michel Poiccard, qui s'est fait descendre (A bout de souffle encore !), etc...

    A la fois dans son époque donc, et déjà porteur de tout l'univers Demy. Dialogues ciselés, mise en scène élégante et virtuose, importance des femmes.
    Marc Michel joue clairement un alter ego de Demy, désanchanté mais/et enthousiaste. Mais ce sont surtout les personnages féminins qui emplissent le film. Lola d'abord, extravertie, légère, dont on se dit que le destin va être tragique et puis non, car Demy à l'art de la pirouette heureuse (ou qui semble heureuse pour être plus précis), Cécile ensuite, qui est Lola jeune, et enfin la mère de Cécile, qui est Lola plus vieille, ou disons une autre Lola qui aurait évolué différemment si les circonstances de la vie s'y étaient prêtées (elle fut danseuse comme Lola)....la suite sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/chris666-212797-lola.htm
    Tanezir
    Tanezir

    26 abonnés 583 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 janvier 2010
    Très intéressant ce chassé-croisé de personnages. Anouk Aimée est une véritable cruche à certains moments dans le film ce qui renforce bien son personnage. Tous les personnages sont intéressants et intriguants. Un très bon moment passé.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 21 août 2012
    Un film ancien comme je les aime : décalé, poétique et bourré de charme ! Les intrigues sont simples mais le ton est si léger que le spectateur de laisse porter par le film .
    MSM
    MSM

    4 abonnés 96 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 février 2011
    Lola, 1960. Il y effectivement quelque chose de très "nouvelle vague" dans le film de Demy: Un héros désabusé et fatigué de vivre une vie insignifiante (Comme si vivre sa vie était du ressort des autres?!)... Une "gourgandine" qui vit dans l'instant en espérant le retour de son amour perdu... La culture de l'aparté (la scène de la fête foraine filmée au ralenti est très belle mais déconnectée du reste...). Au final, tout ça pourrait passer pour déprimant s'il n'y avait la qualité des plans et de la lumière. Assurément, Demy peut se targuer de savoir filmer. Au contraire de Godard... Il y a aussi, prémices de la touche Demy, le chassé-croisé des personnages... Mais à ce stade, nous n'en sommes qu'à l'ébauche de ce qui sera magistralement orchestré dans les Demoiselles de Rochefort. À voir, ne serait-ce que pour connaître l'œuvre complète d'un réalisateur hors norme. Mais gare à l'ennui...
    GéDéon
    GéDéon

    54 abonnés 444 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 avril 2023
    En plein mouvement de la « nouvelle vague », Jacques Demy signe son premier long-métrage. On est en 1961. Le scénario raconte l’histoire d’un homme qui tombe amoureux d’une danseuse de cabaret qui malheureusement en aime un autre. Bref, du grand classique pour un film ennuyeux compte tenu des multiples bavardages qui nuisent au rythme. En outre, les deux acteurs principaux (Anouk Aimée et Marc Michel) transmettent peu d’émotion et manquent de consistance. Bref, seules les images de Nantes en noir et blanc offrent une note poétique.
    Yetcha
    Yetcha

    745 abonnés 4 292 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 février 2016
    Demy, nouvelle vague, militaire US, soif de changement des jeunes, blocage moral des plus anciens, Anouk Aimée, on est en plein dans la nouvelle vague, et je trouve que ça à plutôt très mal vieillit, tant par le jeu souvent grotesque d'Anouk Aimée que par le montage mou au rythme inconstant et aux scènes inutiles. Néanmoins, cette balade à travers Nantes est un plaisir historique et nous porte pour le deuxième volet de ce triptyque vers Cherbourg et ses parapluies...
    norman06
    norman06

    298 abonnés 1 598 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 août 2012
    Le premier long métrage de Demy est déjà une merveille de poésie enchanteresse et mélancolique, qui annonce toute son œuvre. Les travellings sur les rues
    de Nantes, les quelques numéros musicaux, les jeux de l'amour et des coïncidences ou la grâce de la musique de Legrand permettent de reconnaître d'emblée le style du maître. Les références sont aussi bien internes et annonciatrices (Cherbourg, "Une chambre en ville") qu'externes ("À bout de souffle", Bresson, Ophuls...) et le film s'inscrit pleinement dans le courant de la Nouvelle vague. Anouk Aimée, magique, trouve son meilleur rôle et compose l'un des plus beaux personnages féminins du cinéma français. Et il faut saluer les excellentes prestations d'Elina Labourdette et Margo Lion. Une date dans l'histoire du cinéma français.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 décembre 2010
    Un peu lent à démarrer mais dévoilant déjà de larges aperçus du talent de Jacques Demy.
    Prad12
    Prad12

    77 abonnés 1 085 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 août 2016
    Lola est un film de la nouvelle dite vague..... cette vague avait la prétention de filmer la vraie vie en extérieur, certes bien après le cinéma italien qui avait déjà sorti le néoréalisme..... bon mais pourquoi faut-il que les gens parlent comme s'ils avaient 12 ans ? jouent comme s'ils avaient 5 ans ? et dans des situations qui ne correspondent absolument pas à la vraie vie et avec des dialogues totalement irréalistes et faux ? En gros la seule actrice qui vaut le coup d’œil est la Cécile de 13 ans qui est complètement raccord..... après, Demy nous fait le coup du marin américain, l'apologie des bordels, un doigt de pédophilie et les chansons qui n'en finissent pas..... Anouk Aimée joue plus que mal et récite un texte d'une voix énervante..... un beau gâchis.....
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 2 mai 2013
    "Ah, que le monde est petit". Tout le film est résumé par cette réplique. Entre chassés-croisés, déclarations, retrouvailles ; Jacques Demy orchestre une jolie fable à l'amour dans un décor magnifique. Le film (qui aurait dû être une comédie musicale) est tourné en Noir et Blanc (très bon choix) dans la ville magnifique de Nantes d'après guerre. Un des points captivants est le scénario ; entre rencontres et retrouvailles, il est assez captivant et nous amène à la rencontre de différents personnages qui vont se rencontrer à la fin. Les acteurs ont tendance à surjouer mais on n'en tient pas compte dans le résultat final. Les personnages sont de natures diverses entre lola, danseuse, cécile, jeune fille rêvant d'être danseuse, roland, intelligent déprimé et michel, un marin riche. Ainsi, un film moyen appréciable par sa beauté (du décor et du N&B).
    mazou31
    mazou31

    80 abonnés 1 263 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 septembre 2019
    Pour son premier long-métrage, dédié à Max Ophuls, Jacques Demy réussit certes un sacré film, que l’on peut considérer comme un chef-d’œuvre pour sa réalisation, son élégance, mais qui, pour ma part, me semble très surrané. Le noir et blanc – les producteurs lui ont refusé la couleur – est superbe, lumineux, la grâce est partout et surtout autour d’Anouk Aimée, la musique parfaite. Mais l’on s’ennuie et on est peu transporté dans ce conte romantique, Marc Michel,, le héros masculin, n’a aucune présence et les dialogues sonnent faux. Un film qui en a enchanté beaucoup, moi bien peu à part la merveilleuse Anouk Aimée qui a toutefois – volonté du réalisateur ? – un jeu très vieillot.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 008 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 décembre 2017
    La comédie musicale et ses déclinaisons seront la grande passion de Jacques Demy qui en fera l'axe central de son œuvre. Un genre auquel il imprimera une tonalité très particulière. A la fin d'une carrière écourtée, Demy aura été porté aux nues par les uns conquis par sa façon radicale d'inscrire le chant dans la totalité des dialogues pour "Les parapluies de Cherbourg" et décrié par les autres atterrés devant tant de mièvrerie et de vide scénaristique. "Lola" son premier film avait déjà pour ambition d'être une comédie musicale ambitieuse, premier volet d'une trilogie. C'est par l'intermédiaire de Jean-Luc Godard qu'il rencontre Georges de Beauregard à qui il présente "Un billet pour Johannesburg", le scénario d'un film en cinémascope et en couleurs avec pour vedette principale Jean-Louis Trintignant. Le producteur fétiche de la Nouvelle Vague qui vient de ramasser la mise avec "A bout de souffle", film réalisé avec des bouts de ficelle, n'envisage bien sûr pas une seconde de confier un budget pharaonique à un réalisateur novice à fortiori pour une comédie musicale, genre typiquement hollywoodien boudé par les français. Les ambitions sont donc immédiatement revues à la baisse. Le noir et blanc s'impose très vite et Jean-Louis Trintignant est remplacé par Marc Michel, l'acteur du "Trou" de Jacques Becker (1960). Se pose alors à Demy le problème de surmonter sa frustration tout en donnant l'illusion au spectateur que "Lola" (le nouveau titre du film) revêt bien les atours d'une comédie musicale. Michel Legrand qui rejoint Demy pour une longue collaboration sera un atout précieux dans la réussite de cette tentative. On a coutume de dire que "Lola" porte en lui tous les films à venir de Jacques Demy. Personnages qui se prolongent tout au long de la filmographie, image négative du père, rapports mère fille, refus d'affronter le quotidien et rêves d'ailleurs inaccessibles. Cette assertion parfaitement valide dénote en sus une affirmation stylistique qui forgera le statut d'artiste accordé au réalisateur mais aussi les limites de son expression. "Lola" dédié à Max Ophüls ne peut se parer de la magnificence de "Madame de..." (1953) ou de "Lola Montès" (1955) faute de moyens, c'est donc au "Plaisir" que Demy se réfère en premier lieu, nous introduisant à l'intérieur de l'Eldorado sorte de Maison Tellier (conte de Maupassant) où Anouk Aimée se présente en réplique gracile et un peu nunuche de l'inoubliable Lola-Lola (Marlène Dietrich) de "L'ange bleu" de Josef Von Sternberg (1931). La musique omniprésente de Michel Legrand qui convoque Beethoven (la 7ème symphonie), Bach (clavier bien tempéré) et Mozart (concerto pour flûte en ré majeur) scande les destins des six personnages principaux figés dans le passé en attente d'un amour perdu (Lola, Roland Cassard, Madame Desnoyers, Michel) ou en quête d'un ailleurs prometteur (Frankie, Cécile Desnoyers). La vie selon Demy est rythmée par les hasards de l'amour symbolisés dans "Lola" par le manège (la plus belle scène du film ?) qu'emprunte la toute jeune Cécile en compagnie d'un marin américain. Manège enivrant dont vous êtes parfois éjecté, vous invitant à vouloir y remonter. Ainsi les personnages de "Lola" sont tous amoureux mais jamais aimés au bon moment de la bonne personne. Rendez-vous manqués et espoirs déçus forment un ballet incessant contrôlé par le hasard qui redistribue les cartes à tout moment selon son bon vouloir. Une vision de la vie partagée avec Lelouch dont le duo musical formé avec Francis Lai présente quelques analogies avec celui non moins prestigieux qui prend forme à partir de "Lola". Demy plus pessimiste que Lelouch pense que la roue qui tourne ne redonne par forcément une seconde chance et il laisse certains de ses personnages comme Roland Cassard et Madame Desnoyers face à un avenir sans horizon. Amoureux des villes portuaires où se dérouleront beaucoup de ses films (Nice, Cherbourg, Rochefort), il profite de l'occasion pour rendre un hommage appuyé à la ville de Nantes berceau de son enfance. "Lola" malgré quelques imperfections notamment au nouveau de la synchronisation des voix (le film à entièrement été postsynchronisé) demeure un film attachant pour le portrait tout en nuances d'une femme qui n'a pas renoncé pas à ses illusions de jeunesse et pour la chronique intimiste qui est proposée de la vie en province. Pour les deux films musicaux suivants, la forme sera résolument privilégiée pour le plus grand plaisir de certains qui crieront au génie notamment pour la fameuse audace de "l'en-chanté" (tous les dialogues sont chantés) des "Parapluies de Cherbourg". Pas sûr que l'art de Demy y ait vraiment gagné au change. Ce débat ne sera sans doute jamais tranché.
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