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    Plus dure sera la chute
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    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 011 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 mars 2018
    Mark Robson commença sa carrière à la RKO comme monteur-assistant de Robert Wise sur "La splendeur des Amberson" (1942). Il rejoint l'équipe de Val Lewton pour assurer le montage de la fameuse trilogie fantastique que Jacques Tourneur réalisa pour le studio ("La féline", "Vaudou" et "L'homme léopard"). Très impressionné, Val Lewton le propulse très rapidement vers la réalisation. Ses quatre premiers films tout à fait dignes de la "Lewton's touch", resteront selon certains critiques comme ses meilleurs ("La septième victime", ""Le vaisseau fantôme", "L'île des morts", "Bedlam"). Il quitte provisoirement la RKO pour rejoindre Stanley Kramer qui outre son activité de réalisateur était aussi producteur indépendant. "Champion" avec Kirk Douglas, sorti en 1949 sera son premier film sur la boxe. De retour à la RKO, il est alors un réalisateur reconnu qui enchaine les projets (onze films en six ans). Les budgets à sa disposition augmentant, Bertrand Tavernier dans son livre de référence "50 ans de cinéma américain", affirme que le propos de Robson s'est rapidement affadi. Le jugement est sans doute sévère car quelques films intéressants et à tout le moins divertissants comme "Phffft!" (1954), "Du haut de la terrasse" (1960) et "L'express du colonel Von Ryan" (1965) méritent d'être relevés au sein d'une production il est vrai, un peu touffue. Mais par dessus-tout, surnage ce qui est sans aucun doute le film le plus fort de Mark Robson avec "Plus dure sera la chute". Tout d'abord parce qu'il constitue le dernier film d'Humphrey Bogart déjà fort malade quand il accepte le projet mais aussi parce qu'il dresse un portrait sans concession et très réaliste du milieu de la boxe des années 1920 à 40 quand la mafia et les hommes d'affaires véreux se servaient des athlètes comme de simples marchandises à exploiter sans vergogne. Le plus bel exemple de ce système fait de pots-de-vin et de matchs truqués demeure sans aucun doute celui du boxeur italien Primo Carnera, pauvre bougre venu du Frioul (Sequals) à qui sa seule stature de géant (1,97 m pour 122 kg) avait permis de taper dans l'œil de managers européens puis américains désireux de l'amener jusqu'au titre de champion du monde des poids lourds en 1933 contre Jack Sharkey. Titre qu'il perdra à sa troisième défense contre Max Baer qui le ridiculisera en l'envoyant onze fois au tapis. Tous les gains de ses matchs ayant été aspirés par la mafia, Carnera récupéré par le fascisme tournera dans quelques films obscurs à Cinecitta avant de rejoindre Sequals où il mourra alcoolique en 1980. En 1947, l'écrivain Budd Schulberg surtout connu le scénario de "Sur les quais" (Elia Kazan en 1954), écrit un roman ("They harder they fall") largement inspiré de la vie de Primo Carnera. Produit pour la Columbia par Philip Yordan aussi crédité au scénario (une polémique existe à ce sujet, Yordan étant supposé n'avoir jamais écrit le moindre scénario ayant usurpé le travail de scénaristes de métier), le film introduit le personnage d'Eddie Wills (Humphrey Bogart) journaliste en perte de vitesse recruté par Nick Benko (Rod Steiger) un homme d'affaires sans scrupules pour "faire monter la sauce" autour d'un colosse argentin inconnu (Mike Lane) qu'il entend faire monter jusqu'au sommet de la hiérarchie des poids lourds. Mark Robson qui souhaite donner un ton politique à son film, utilise en pleine harmonie avec Bogart le personnage de Wills pour dénoncer à travers le dilemme de conscience qui l'agite, toute l'hypocrisie des protagonistes qui interagissent auprès des boxeurs. Y compris le public montré comme enragé et semblant vouloir en revenir aux jeux du cirque pour exprimer sa frustration et son ressentiment vis-à-vis d'une société de consommation qui ne tient pas toutes ses promesses. Wills dont le sens éthique vacille tout au long du film doit régulièrement affronter le regard désapprobateur de son épouse, point d'équilibre du film, très sobrement interprétée par Jan Sterling venue du film noir. Il faudra malgré tout attendre, la mort d'un homme sur le ring pour que Wills reprenne ses esprits. Mark Robson en parfaite maitrise de tous les aspects de son film, utilise à merveille l'opposition de style entre la retenue torturée de Bogart et la grandiloquence contenue d'un Rod Steiger parfait, pour exprimer toute la violence des rapports qui régissent un milieu où le combat se déroule autant en dehors que sur le ring. Le grand chef opérateur Burnett Guffey contribue à rendre la violence des combats sans en faire le point central d'un film qui se refuse au spectaculaire. Jamais manichéen ou caricatural, "Plus dure sera la chute" est sans aucun doute un des films les plus noirs sur un sport qui fascine autant qu'il révulse par certains de ses aspects les plus brutaux. On sera aussi ravi de retrouver au casting, les anciens champions Joe Jersey Walcott et Max Baer ancien vainqueur de Carnera qui relie par sa présence un peu plus le film à la réalité. Pour ce petit chef d'œuvre et pour ses quatre films avec Val Lewton, Mark Robson mérite sans aucun doute d'être réévalué.
    chrischambers86
    chrischambers86

    12 049 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 juillet 2013
    La boxe est une grosse affaire! Ouvrez le bec dans le film de Mark Robson, on vous le fermera! Au coeur de "The Harder They Fall" se place avant tout une confrontation formidable entre le nouveau jeu d'acteur quasi rèaliste de Rod Steiger et l'approche plus tranquille et dècontractèe d'Humphrey Bogart! C'est un peu le choc de deux styles diffèrents: la vénalité de l'un, la lassitude de l'autre! Aussi à l'aise dans les scènes dramatiques que sur un ring, Mike Lane / Toro Moreno (inoubliable poids lourd argentin) laisse parler son coeur lorsqu'il s'agit de dialoguer! Robson sait installer une ambiance et sa mise en scène est souvent remarquable avec une camèra à l'èpaule qui se mêle au corps à corps dans des scènes de combat rèalistes et d'une violence inouïe, comme nous le montre âprement le combat final. « Plus dure sera la chute » (Bogart est bien plus haut que le titre) où la boxe devrait se dèbarrasser des organisateurs et des managers marrons même s'il faut que le Parlement vote une loi! Un film superbe et le dernier rôle de Bogart au cinèma, car si l'alcool et les cigarettes qu'il fumait à la chaîne ont causè sa mort prèmaturèe des suites d'un cancer, son jeu l'a rendu immortel! En interprètant le journaliste sportif Eddie Willis, Bogey nous fait vivre son mèlange de duretè et sa sèduisante vulnèrabilitè une fois de plus! Plus dure est la carapace, plus fragile et prècieux sont les sentiments qu’elle vise à protèger...
    Plume231
    Plume231

    3 497 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 décembre 2011
    Sortie de scène pour le mythique Humphrey Bogart sur ce film dans lequel il était très bon comme à son habitude même si ce n'est pas le plus grand rôle de sa carrière. Bon le scénario du film tourne autour du monde de la boxe et inévitablement de ses grosses magouilles. Le sujet ayant été traité maintes et maintes fois au ciné, ce film n'apporte absolument rien de nouveau. De plus, des oeuvres de plus grands réalisateurs comme "Sang et Or" de Robert Rossen et "Nous avons gagné ce soir" de Robert Wise dégagent une puissance que le film de Mark Robson ne trouve véritablement que sur la fin. Mais sans être transcendant, on a tout le même droit à un travail solide et plus qu'honorable il faut le reconnaître.
    Hotinhere
    Hotinhere

    423 abonnés 4 755 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 décembre 2022
    Inspirée de l'histoire vraie de Primo Carnera, un champion pipé fabriqué par ses managers, une
    plongée saisissante dans les coulisses du monde sans scrupules de la boxe et ses combines, portée par l'interprétation impeccable d'Humphrey Bogart pour son dernier rôle. 3,25
    selenie
    selenie

    5 469 abonnés 6 025 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 août 2010
    6 ans après son déjà superbe film "Le champion" Mark Robson retourne au noble art... Pas si noble après avoir vu ce film qui dénonce les dessous de table et trucages divers qui gangrènent ce sport. Humphrey Bogart y joue un de ses meilleurs rôles ; journaliste qui va faire de faux papiers afin de faire croire au talent d'un poulain ridicule. Dure et sans concession Robson y montre les magouilles des managers et autres dirigeant pour se faire un maximum de pognon sur le dos de pauvres bougres (l'interview d'un ex-champion est en cela très démonstratif). Un des meilleurs films de boxe du cinéma sur l'envers du décor. Un chef d'oeuvre trop méconnu.
    Loïck G.
    Loïck G.

    287 abonnés 1 634 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 août 2022
    Il n’est surtout pas question de faire la promotion de la boxe dans ce film qui bien au contraire met en lumière toutes les magouilles possibles et imaginables d’un sport que l’on baptise parfois noble art. Ce qu’il est sûrement dans la plupart des cas, mais avec ses dérives ici surlignées à travers l’exploitation d’une bête de foire , colosse transformé en champion des rings, et qui à force d’enchaîner les victoires, va croire en son destin. Ce que le réalisateur conduit avec une parfaite connaissance des mœurs pugilistiques semble-t-il, et une passion certaine pour les hommes qui en vivent. Rod Steiger en filou de première tient les cordes de bout en bout ( il fait parfois réellement peur) devant ce grand escogriffe que Mike Lane joue à la perfection. Un peu ahuri, toujours surpris, et parfois abruti. Entre les deux Humphrey Bogart rafle la mise du succès de ce film un peu original dans la filmographie du ring.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    CH1218
    CH1218

    157 abonnés 2 765 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 août 2020
    Magouilles, mensonges, corruptions et matchs truqués sont les composants véreux de « Plus Dur sera la Chute ». Un bon film de boxe plutôt bien rythmé mais aux personnages un peu trop caricaturaux, dirigé par Mark Robson à qui l’on doit également « le Champion », un autre et tout aussi réussi film du genre. Celui-ci vaut surtout pour l’immense Humphrey Bogart dont ce fut l’ultime rôle.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 10 mars 2014
    Excellent film sur les coulisses de la boxe, la meilleur réalisation de Mark Robson qui a une carrière honnête et une belle sortie pour Bogart pourtant très atteint par la maladie.
    loulou451
    loulou451

    107 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 avril 2011
    Un film à voir surtout pour l'interprétation de Humphrey Bogart, encore bien au-dessus du lot dans un film qui ne brille pas particulièrement par la qualité de son scénario... On a vu de bien meilleurs films traitant du sujet de la boxe et de ses coulisses mafieuses...
    Y Leca
    Y Leca

    21 abonnés 909 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 février 2022
    Dans la série des films sur les magouilles de la boxe, ce film trop caricatural ne vaut pas " Nous avons gagné ce soir". Il vaut pour la dernière performance de Bogart en homme intégre tenté par l'argent et pour Rod Steiger qui lui donne une superbe réplique.
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    252 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 octobre 2008
    Un beau film !
    Benjamin A
    Benjamin A

    651 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 février 2018
    The Harder They Fall demeure une oeuvre assez particulière, la dernière tournée par Humphrey Bogart qui décèdera peu de temps après la sortie du film, d'une saleté de cancer, soit l'acte final de celui qui a accéléré ma passion pour le cinéma.

    Bogie, ce sont des collaborations inoubliables avec Howard Hawks, John Huston et Michael Curtiz, ayant fait quelques tours mémorables chez Walsh, Delmer Daves ou Joseph Mankiewicz et restant encore aujourd'hui, et éternellement, la figure du détective privé, alors qu'il a fait ses premières classes comme petite frappe. Son allure, son regard, son look ou sa clope au bec restent ce qu'il y a de plus mémorables dans le film noir, et on lui associe ces ambiances uniques, à la fois fumeuses et romantiques, sombres et mystérieuses et des descentes en enfer inévitables pour ceux ayant trop trempé dans des magouilles ou voulant sauver leur belle.

    Sa dernière descente aux enfers sera donc The Harder They Fall où il se retrouve dans la peau d'un journaliste sportif qui va se mêler à une combine de match truqué. Sans être impérial, il démontre une nouvelle fois une vraie justesse dans son rôle, sachant faire vivre son personnage et surtout, le rendre fascinant. Il paraît plutôt honnête mais va peu à peu perdre ses convictions et voir l'étau se refermer autour de lui, le milieu est pourri et corrompu, ce qui va déteindre sur lui, et sa chute n'en sera que plus forte.

    Mark Robson nous entraîne dans le milieu de la boxe, qu'il présente comme corrompue, où finalement personne n'est tout blanc, et chacun s'y mêlant doit automatiquement s'asseoir sur ses principes. Cet aspect-là ne représente que le contexte du film, ce qui compte ici, c'est le portrait du journaliste, comment il va vendre son âme au diable après avoir résisté durant de nombreuses années, puis la façon dont ses principes vont s'écrouler les uns après les autres, au contact de la crème des salauds de la pire espèce.

    L'une des forces du film, c'est aussi de ne pas négliger les personnages tournant autour de Bogart, que ce soit l'épouse, qui restera la part angélique de ce dernier, le manager, qui sera son démon ou encore le colosse argentin. Tous vivent et existent devant la caméra de Robson, bénéficient de solides interprétations, Rod Steiger en tête, et rendent cette plongée en enfer authentique et participe à sa dimension âpre, sèche, désabusée et brutale, de quoi faire oublier une oeuvre qui ne surprendra pas dans son schéma.

    Le metteur en scène se montre à son aise derrière la caméra, que ce soit pour l'aspect dramatique ou celui sportif, à l'image de combats où l'on sent la sueur et les giclées de sang venant du ring. La construction du récit est assez simple mais sublimée, on voit la chute progressive de cet homme, celle d'un milieu corrompu, l'opposition entre les deux protagonistes, jusqu'à un final sans surprise mais cohérent avec les personnages, de quoi offrir à Bogie un chant du cygne digne de son talent et de sa classe.

    The Harder They Fall nous permet d'admirer une dernière fois Humphrey Bogart, dans un rôle taillé sur mesure pour son talent, et il nous fait remarquablement vivre la descente aux enfers d'un homme ayant longtemps refusé de pactiser avec le diable, une oeuvre âpre, brutale et désabusée.

    Adieu Bogie, intemporel privé, Rick Blaine, Philip Marlowe ou autre Fred Dobbs , tu meurs mais le 7ème art t'aura rendu éternel.
    Topaze87
    Topaze87

    6 abonnés 310 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juin 2023
    Un très bon film qui évoque la face sombre de la boxe, Humphrey Bogart y est criant de vérité pour ce qui demeure son dernier film.
    marc sillard
    marc sillard

    4 abonnés 143 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 avril 2024
    Ce film date de 1956, soit deux ans après "sur les quais" pour Rod Steiger et quatre ans après "bas les masques" pour Humphrey Bogart. Ces deux là sont les piliers de "the harder they fall". Steiger en méchant mafieux, mais chef cette fois-ci, et Bogart de nouveau justicier dans la cité, après quelques tergiversations en cours de scénario. Le metteur en scène n'est pas au même niveau que Kazan, et, malgré quelques belles images de New-York et quelques magnifiques gros plans du visage expressif de Bogey, se laisse aller à des facilités comme de filmer à moultes reprises la caravane publicitaire de Toro Molina. Cela raconte le milieu corrompu de la boxe, les boxeurs exploités, les matchs truqués, les morts sur le ring, l'emprise de la mafia. Autre erreur du réalisateur, il a cru bien faire en embauchant Max Baer pour un remake fictif de sa victoire contre Primo Carnera, le modèle de Toro Molina. Trop vieux, 47 ans, pas crédible. Même chose pour Gus qui fait le combat de trop, joué par un contemporain de Baer qui l'avait mis k.o. au premier round à l'époque de leur confrontation de boxeurs. Cela dit la boxe, même professionnelle, peut être un noble art. Tous les combats, y compris ceux de Carnera, ne sont pas truqués, mais on voit encore aujourd'hui des vieux champions de 57 ans à la réputation sulfureuse tenter d'abuser un public crédule dans des matchs bidon. Une des scènes du film que je préfère c'est celle ou un Jersey Joe Walcott de 42 ans, ancien champion du monde poids lourds, devenu entraîneur de cinéma, envoie une beigne à son protégé Toro pour lui faire comprendre qu'il n'est qu'un tocard. Pour conclure, c'est un film à voir, sauf si on est allergique à la boxe, le dernier de Bogart, face à l'excellent comme toujours Rod Steiger.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 septembre 2015
    GÉNÉRAL : spoiler: Un ancien journaliste sportif s’investit dans une entreprise sportive pour en faire la promotion tout en se doutant qu’il recevra une compensation en échange d’une publicité truquée.


    ASPECTS POSITIFS : spoiler: Plus le film avance, plus on sent qu’Eddy, interprété par Bogart, est déchiré entre ses besoins personnels et ceux des autres devant les faits qui se présentent devant lui.


    ASPECTS NÉGATIFS : spoiler: La nature des personnages est parfois caractérisée à l’extrême.


    PISTES DE RÉFLEXION : spoiler: Le film nous permet de voir de l’intérieur le milieu du sport, et plus particulièrement celui de la boxe. L’aspect légal y est très peu effleuré. Mais par contre, il s’arrête davantage sur les magouilles et les intérêts personnels. Eddy est un être franc et loyal qui a de la difficulté à composer avec les injustices. Il finira par laisser de côté ses intérêts personnels au profit du boxeur. Comme il semble démuni à la fin de cette expérience et suite aux pressions des promoteurs qui veulent encore le manipuler, il va se ressaisir et utiliser ses talents de journaliste pour entreprendre une campagne de dénonciation sur ce milieu corrompu dans le film.
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