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    L'Avventura
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    62 critiques spectateurs

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    Ti Nou
    Ti Nou

    439 abonnés 3 395 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 juillet 2010
    Comment peut-on être aussi peu synthétique sur des thématiques aussi pauvres ? S'intéressant plus à ses décors qu'à ses personnages Antonioni réalise un joli film plein de belles images mais terriblement ennuyeux.
    Photo-cineaste
    Photo-cineaste

    42 abonnés 572 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 mai 2009
    Quant on regarde un film d' Antonioni, il ne faut pas s'attendre à un rythme très haletant. C'est long et très lent, sans pour autant être mauvais, Loin de là. Mais, il faut vraiment être accroché pour ne pas s'endormir et tenir jusqu'au bout du film.
    C'est un style qu'il faut arriver à apprécier. Le scénario est très intéressant, les acteurs sont très bon. Mais voilà, le reste ne suit pas. C'est dommage.
    Je ne vais pas plus annalyser un film qui a dut l'être plus de cent fois...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 février 2010
    D'un ennui mortel! Les péripéties sentimentales des personnages ne m'ont pas du tout intéressées. C'est lent, très lent, très long....zzzzzzz. A quoi bon bien filmer si c'est pour ne rien raconter? On a l'impression de regarder un diaporama powerpoint de photos de voyage. A utiliser comme soporifique!
    SebD31
    SebD31

    79 abonnés 553 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 avril 2009
    Les relations amoureuses sont complexes, et le cinéma d'Antonioni les montrent telles qu'elles le sont dans la vie de tous les jours. Un très beau film, avec une photographie magnifique.
    Nelly M.
    Nelly M.

    83 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 avril 2009
    Peinture de moeurs italiennes à travers des histoires de couples croisées, desquelles il ressort une infinité d'angles offerts à la réflexion du spectateur. La photographie d'abord, en noir et blanc, particulièrement élaborée, d'un esthétisme constant mais jamais gratuit, chaque plan de la caméra soulignant le désir de co-dépendance sans cesse contrecarré par l'envie d'être soi-même, le piège étant le besoin de séduire. Tous sont majoritairement des nantis un peu pourris par la facilité matérielle, sauf Claudia (Monica Vitti) censée apporter une note plus généreuse : qu'elle incarne une jeune femme issue d'un milieu populaire est imperceptible, tout aussi racée, élégante, et même plus à l'aise que celle qui l'invite, Anna (Léa Massari), une maniaque du cache-cache. On nage dans ce que Beauvoir commença à nommer "le malentendu entre les sexes". Antonioni tâche de "franchir le seuil de l'alcôve", direction la félicité à deux. Il sonde le mystère féminin comme rarement au cinéma, que ce soit l'absence à l'autre (en sa présence pourtant) qui débouche sur la disparition... Ou le poids des regards mâles permanent qui fait de toute jolie femme sans homme une proie... Et le summum : l'attente du partenaire, ces petits gestes affolés, la terreur d'une fin. L'Avventura, c'est l'âme féminine doucement démasquée (on sent l'amour porté par le cinéaste à Monica Vitti) : ce qui fait qu'on lui pardonne de faire de ses acteurs mâles des chats en quête perpétuelle de souris ou presque.
    NicoMyers
    NicoMyers

    51 abonnés 302 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 juillet 2009
    Chef d'oeuvre réalisé par l'esthète Antonioni, qui réalise à la fois un travail de photographe (dans la partie sur l'île, il capte couchers de soleil, tourbillon dans les nuages, vent sur les falaises) et celui de peintre. Dès les premières scènes, l'héroïne se promène dans un musée. L'art influence ensuite les plans, hyper stylisés, et repris à Chirico. Le film, âpre et parfois ennuyant pour le spectateur qui le découvre, s'avère fascinant et envoûtant lors d'une deuxième vision. Antonioni parvient à créer une atmosphère magique lors de la première partie, sur l'île, puis à faire disparaître tel un illusioniste son héroïne.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 février 2009
    Ce film connu pour avoir été hué à Cannes pendant la projection, avant d’être largement défendu par les critiques et les cinéastes, est considéré comme une œuvre fondatrice du cinéma moderne du fait qu’elle désoriente le spectateur en bousculant les règles de la narration et de la réalisation, ce qui peut déconcerter certains. L’histoire débute avec des gens oisifs et fortunés qui font une croisière en méditerranée sur un yatch mais lors d’une escale sur une île volcanique quasi déserte, Anna qu’on pouvait croire qu’elle est le personnage principale, disparaît mystérieusement. Alors contrairement à ce qu’on pouvait penser à ce moment du récit, le film ne s’apparente pas à un policier, ni à un triller psychologique notamment lors des recherches de la disparue par sa meilleure amie Claudia et son futur mari, Sandro mais au lieu de cela, l’intrigue concernant « l’évaporation » d’Anna se dilue peu à peu, en se centrant de plus en plus sur l’attraction entre Claudia et Sandro, sans pour autant que le réalisateur explique le pourquoi du comment de leurs comportements, comme si l’événement de la disparition devient révélateur d’un désir « inacceptable » puis qui s’impose lentement comme une évidence. Néanmoins si Antonioni n’explique rien dans son film qui peut être ressenti comme une œuvre conceptuellement ennuyeuse, il donne quand même les explications après l’avoir réalisé. Et ce n’est pas tant le fait que le réalisateur se fiche un peu de la disparition d’Anna en n’explicitant pas son mystère, ce qui rompt avec des codes narratifs et visuels, ni le fait qu’il n’explique pas ce qui nous est donné à voir à propos de la dérive des sentiments de ses personnages, en donnant à son film une orientation très introspective, ce qui peut être éventuellement une source de désaccord ce sont les explications qu’il donne pour la compréhension de son film si elles s'avèrent comme un unique mode de fonctionnement humain. On peut comprendre la démarche du réalisateur concernant par ex
    Spiriel
    Spiriel

    30 abonnés 318 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 novembre 2008
    Souvent comparé à la Dolce vita (1960, italien, bourgeois oisifs...), L'avventura est LE film qui projeta le cinéma vers l'avenir, tellement plus que la nouvelle vague... Antonioni quitte définitivement le néoréalisme pour tourner ce film, qui veut rendre compte de la peur de l'inconnue morale dans laquelle s'enferment ces gens sans soucis apparents. Pour cela, le réalisateur ne recule devant rien et fait de L'avventura l'un des films les plus ambitieux qu'on ait pu voir, déconcertant, allant dans le sens contraire de ce qu'en attendrait le spectateur (ce qui rejoint le thème central). Rarement une substitution de personnage principal se sera passée aussi subrepticement. Car Monica Vitti n'était pas encore la muse d'Antonioni à l'époque, et pour cette raison sa présence quasi invisible au début du film n'intrigue pas. La séquence sur l'île est irréelle. Les personnages sont perdus, plus proches de se perdre que de trouver la disparue. Le film prend alors le sens inverse de ce qu'il devrait, contre le gré des personnages, contre le gré du spectateur. Il faut le reconnaître, l'ennui peut poindre lors du visionnage du film. L'atmosphère est étouffante, les personnages se débattent en vain. La scène finale est bouleversante. Une véritable baffe, une des dates les plus importantes du cinéma. L'audace d'Antonioni n'aura malheureusement fait que peu d'émules. Admirable en tout point.
    vadorbane93
    vadorbane93

    15 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 septembre 2008
    Un très beau film signé par l'un des maîtres italiens. Monica vitti que j'ai découvert avec ce film, est resplendissante .C'est une sorte de love story assez dérangeante sur le fond, immoral et parfaitement filmée. A découvrir pour les plus jeunes , à revoir pour les autres.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 septembre 2008
    Chef d'Oeuvre !. C'est le premier Antonioni que je vois, et je suis épaté par la mise en scène. Je vais pas écrire une tartine de critique, y en a qui font ça bien.. J'attends avec impatience la suite de cette trilogie, l'Eclipse et la nuit.
    stebbins
    stebbins

    469 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 août 2008
    Le premier grand coup de maître d'Antonioni. Hué au festival de Cannes 1960 en raison de son caractère novateur et dérangeant, L'Avventura y remporta pourtant le prix spécial du Jury. Avec ce chef d'oeuvre antonionien ( pléonasme, étant donnée la délicieuse filmographie du réalisateur...), le spectateur d'aujourd'hui redécouvre le cinéma : utilisation ingénieuse du hors champ, cadrages proches de la perfection ou encore panoramiques imposants. Monica Vitti excelle dans le rôle de la meilleure amie d'Anna, les décors naturels sont magnifiques ( au passage, Antonioni développe avec une certaine liberté de ton la séquence de la disparition d'Anna sur l'île ), la musique est jolie...Au final, L'Avventura se déguste comme le bon vin : plus le temps passe et plus il prend de l'ampleur. Mais plus qu'un simple bon film, L'Avventura est une oeuvre d'Art, certainement l'une des réussites majeures d'Antonioni et du cinéma italien des années 60. Léger sans être superficiel, profond sans être lourd. Un plaisir pour les yeux et pour l'âme. Antonioni, repose en paix...
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    266 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 février 2008
    Encore une de ces nombreuses descriptions par le Maître du cinéma-vérité - à voir absolument si vous n’en avez pas vu une … - de ce milieu contenant ces gens & notamment ces couples aussi riches qu’affectivement immatures ; ici un peu longue et penchant bien sûr vers le malsain tant les situations burlesques que provoquent ces enfants gâtés ( Gabriele Ferzetti : extraordinaire dans son rôle de séducteur-prolétaire enrichi, et la blonde définitivement stupide avant l’heure : l’exemplaire Monica Vitti … ) peuvent irriter les + francs d’entre nous, ainsi que cette scène du jeune garçon au dessin odieusement détruit …
    nastygobs
    nastygobs

    17 abonnés 785 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 octobre 2007
    Marre des gens qui se masturbent sur des plans séquences où on voit des cailloux,des cheveux dans le vent,des gens qui s'habillent ou se déshabillent,où le seul intéret et de donner un style et une atmosphére qui pourtant est plombée.Il y a enormément de façon de raconter ce genre d'histoire,la façon dont il implicite ces evenements c'est très intelligent mais il se casse souvent la gueule par trop de prétention dans la mise en scéne.
    Backpacker
    Backpacker

    61 abonnés 780 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 septembre 2007
    Le charme absolu de la sublime Monica Vitti, les images très esthétiques en noir et blanc, une histoire pleine de mystère et de passion. Autrement dit, un envoûtement de tous les instants... "L'avventura" est sans doute LE chef d'oeuvre de Michelangelo Antonioni. Un film inoubliable...
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    139 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 août 2007
    Film atypique et puissant, brillamment mis en scène par le grand Michelangelo Antonioni, "L'Avventura" fit sensation à Cannes en 1960 la même année que "La Dolce Vita". Il est amusant de noter que les deux oeuvres sont diamétralement opposées et que l'inspiration du cinéaste puise dans différents courants mais aboutit pourtant à un résultat extrêmement personnel. Le réalisateur s'attache effectivement à construire ou plutôt déconstruire un long-métrage explorant les contraintes de l'amour tout en s'éloignant de toute trame classique possible et ce parfois à la limite de l'abstraction. Eliminant de façon similaire à Hitchcock (là encore en 1960) son héroïne au bout d'une demie-heure, il opte pour une sorte d'anti-polar vite transformé en un voyage initiatique des sentiments peuplant l'âme humaine. Les grands couloirs vides du château en sont l'explicite métaphore et l'on pourrait à la fois mettre en parallèle et distancier "L'Avventura" du néo-réalisme et plus particulièrement du fameux "Viaggio In Italia" de Rossellini. Le premier est l'anti-thèse du second, optant pour un crescendo du désespoir à l'inverse de son prédécesseur. L'un comme l'autre sont en tous les cas une plongée profonde et émouvante d'un couple entouré de l'Italie, elle-même peuplée par une histoire ancienne constamment exhibée. Monica Vitti, muse d'Antonioni est une fois de plus superbe, habitant littéralement l'oeuvre d'un bout à l'autre, d'une présence physique stupéfiante, jouant avec son corps et sa façon de le présenter avant son visage et sa voix. L'introspection va chercher loin, la solitude et l'humiliation étant les principaux thèmes récurrents d'un homme triste essayant d'évacuer ses sombres pensées à travers les travaux qu'il offrit au septième art. Le petit plus provient de sa technique irréprochable, à l'esthétique visuelle et notamment la photographie remarquable. On pourra toujours lui reprocher d'être nombriliste voire prétentieux, n'empêche que l'impact exercé est incontestable.
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