Derniers Avis sur The War Zone

Ce film est une arnaque... le néant absolu !! Ou comment choquer pour choquer ! Le réalisateur prend le thème de l'inceste pour heurter les mœurs ms le contenu est ridicule, creux et malsain. On voit juste des scènes sans queue ni tête, avec des personnages pas réalistes pour deux sous et voilà tout !! Rajoutez un peu de sexe pour contenter et voilà un rendu bien décevant et surtout très agaçant !! Moi je n'ai pas aimé du tout et j'en suis ressorti fâché et saoulé

Tim Roth réalise ici son premier et seul film jusqu'ici et quel film! Un film qui me restera longtemps en tête car ce qu'il nous fait observer met vraiment mal à l'ais. Peu de musique, peu de dialogue, l'ambiance froide et glauque de la région du Devon qu'on ne voit que sous le vent et la pluie etc... Bref, rien de bien réjouissant et l'histoire de cette famille l'est encore moins! Tim Roth aura pris le temps de nous installer dans cette ambiance afin de nous préparer à la tragédie que vit cette famille au premier abord tout ce qu'il y a de plus normale... A travers les yeux du jeune ado, on se rend compte que tout ne va pas si bien et lorsqu'on découvre ce qui se passe vraiment, on se redresse dans son fauteuil, abasourdi et écoeuré ! Jamais on ne pourrait soupçonner que ce père "modèle" (impeccablement interprété par Ray Winstone) puisse être aussi monstrueux mais justement: s'en rend-t'il vraiment compte ??? On se le demande lorsqu'il pète son plomb lors de la scène dans la cuisine... L'acteur est vraiment convaincant, on en viendrait presque à douter ! Cette impression perturbe et reste en durablement en tête grâce à l'interprétation plus que convaincante des acteurs Ray Winstone en tête. Le jeune Freddie Cunlife est aussi très bon mais son personnage est complexe (un ado quoi !), j'ai eu beaucoup de mal à le cerner malheureusement... notamment sur cette dernière image où il ferme la porte du Bunker.. celle-ci m'a laissé un peu perplexe (je ne sais pas vraiment su comment l'interpréter...)... Peu importe, le film est une réussite et doit absolument être vu !

Tim Roth réalise son premier et seul film avec "The War Zone". Film difficile avec un sujet compliqué, à savoir l'inceste. Mais Tim Roth arrive à montrer, sans être pervers, en mettant une distance. Le reste de sa réalisation est plutôt classique, avec quelques jolis plans. La photographie, pâle, fait très films d'auteur anglais. Quant aux acteurs, ils sont bons, on sent une alchimie entre les deux jeunes. Ray Winstone colle parfaitement à un rôle difficile et Tilda Swinton est bonne, comme toujours, même si son rôle ne montre pas tout son talent.

Si je m'attendais à ça.. Ce a une puissance époustouflante, et je pèse mes mots.. Déjà pour le thème choisi, c'est vraiment un sujet à prendre des pincettes avec lequel il est difficile de parler.. La prestation des acteurs est incroyable, surtout Lara Belmont qui tient un rôle vraiment peu évident à jouer.. Freddie Cunlife est également très convaincant, c'est dommage qu'il n'ait pas fait d'autres films car franchement il m'a bluffé. J'ai tout de même regretté les dialogues pas très bien écrits et certains plans pas très bien cadrés, mais sur ce film le plus important est le fond, qui est vraiment dérangeant et qui fait réfléchir.. Un film à voir.

Un film sur un sujet épineux, à savoir l'inceste, thème peut exploité par le cinéma. Les acteurs sont bons, mais la réalisation est extrêmement lente, et n'est pas parvenu à me captiver complètement.
Dommage, car cet horrible sujet est plutôt bien traité.

Pour son premier (et donc seul à ce jour) passage derrière la caméra, Tim Roth a pris le pari de traiter d'un sujet âpre et difficile, à savoir l'inceste. Et son long-métrage colle parfaitement à l'image dudit sujet. Sans esbroufe, le réalisateur novice, montrant au passage une belle disposition dans la direction d'acteurs, filme avec beaucoup de pudeur, mais sans la moindre concession. L'objectif de sa caméra n'est jamais voyeur, il est même d'une grande sobriété, bien que celui-ci colle au plus près des acteurs et vive littéralement avec eux au cœur de la maison familiale, véritable zone de guerre pas encore déclarée. Il y a un côté hyper-réaliste qui se dessine alors, chaque image saisit semble d'une incroyable véracité. Le point traité par le film, ravageant bien des familles à cause de l'omerta régnant autour de ce cruel fait de société, est ici exploré avec un silence terrifiant, métaphore de l'incapacité qu'il ressort d'en parler, d'avouer, de ne pas vivre dans le déni, piégé entre la honte, la peur, et le respect de la figure paternelle. Jamais Roth n'en fait trop, jamais il ne veut tomber dans un misérabilisme malsain avec lequel il tenterait de faire du spectaculaire. Non, c'est avec justesse, mais aussi force et rage, qu'il signe son œuvre. Totalement inconnus et venant de l'amateurisme, les deux jeunes acteurs jouant les adolescents de cette famille en apparence comme les autres mais déchirée de l'intérieur sont épatants dans des rôles ardus ; mention spéciale à Lara Belmont, absolument bluffante.
Le résultat est un coup d'essai transformé en coup de maître, chose rare pour être soulignée, surtout lorsqu'elle vient d'un acteur à la réputation déjà faite. "The War Zone" est à ne pas mettre entre toutes les mains, il est brut, cru et dérangeant, parfois glacial et abstrait, voire même amoral ; mais c'est un long-métrage puissant, intense, et rempli de l'amour que les protagonistes de l'intrigue ont bien du mal à se prodiguer les uns et les autres. Un uppercut au menton qui vous sonnera longtemps.

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On sent d'emblée que Tim Roth prend le sujet de son film très à coeur, réalisant un premier long métrage puissant et tragique. Si la mise en scène reste assez traditionnelle, parfois même légèrement pataude c'est pour mieux mettre à nu un propos d'une terrifiante réalité : adéquation remarquable entre forme et contenu. Certes The War Zone n'est pas exempt de défauts : une histoire qui met nécessairement longtemps à démarrer, une photographie rébarbative et typique du cinéma britannique ( couleurs froides, contours floutés, cadrages plaqués ) et une écriture dialoguée souvent peu inspirée... Mais Tim Roth cherche avant tout la sincérité, et il la trouve admirablement en son quatuor de comédiens ( notamment la jeune Lara Belmont et l'excellent Ray Winstone, déjà vu dans le viscéral Scum de Alan Clarke ) qui parvient à instaurer un sentiment de tristesse peu banal. Voilà qu'avec peu de moyens et un bon sujet entre de bonnes mains le cinéma peut encore réserver de très belles surprises. Un film déprimant, dérangeant et qui fait réfléchir.

Si l'angle du film d'auteur psychologique (donc un peu chiant) est pris à bras le corps par Tim Roth, impossible de rester de marbre face à l'excellence de l'ensemble du casting, d'une implication époustouflante. Cette famille est crédible, le drame est prégnant, et l'immersion complète jusqu'à son final. De plus, l'histoire est d'une clarté telle qu'aucune longue critique n'est nécessaire, tout trouve son sens dans l'instant, preuve de l'envie d'aller à l'essentiel...

L'histoire d'une famille anglaise dans laquelle le père viole sa fille. Le fils, plus jeune que sa soeur, voudra la venger, en tuant le père.
Sur ce sujet assez pénible, Roth fabrique un film assez bien réalisé techniquement, mais trop souvent il se complaît dans le sale et le sordide. Ici, il ne s'agit pas d'une famille normale, mais plutôt caricaturale : désordre, saleté dans la maison, des habits, isolement de la maison, désœuvrement des enfants, mère enceinte, comportement aberrant des personnages, du père en particulier ; et par-dessus vient se greffer l'inceste du père sur sa fille. Le film paraît assez manipulateur pour être crédible.
Pauvreté n'inclue pas forcément laideur et violence. Ce film se veut une démonstration et l'émotion ne parvient pas à émerger. Néanmoins le problème de l'inceste est bien posé (père attentif au bébé mais viole la fille, la mère ne voyant rien). Mais tout semble plaqué, les relations entre les gens ne semblent pas vraies. C'est l'artificiel qui prédomine alors que le sujet ne le demandait pas. (plaquer de belles images de la nature ne fait pas un beau film !) Mais il y a parmi cette artificialité quelques moments de vérité parmi d'autres moments d'ennui. La fin est attendu.

Une oeuvre d'une puissance rare porté par des interpretations magnifiques(les pseudos stars hollywoodienne devraient en prendre de la graine).
Un chef d'oeuvre qui laisse des traces longtemps apres le générique de fin.

Film difficile sur un sujet des plus délicat a traiter ,cette 1ere oeuvre de l'acteur Tim Roth dégage un sentiment de mal être qui s'accentue au fur et a mesure d'un scénario sombre et glacial comme les cotes balayés par les éléments qui tiennent lieux de décors a ce drame intimiste.Paysages gris ,musique mélancolique ,dialogues minimalistes ,ambiance froide et absence de rythme caractérisent cette lente plongée vers le terrible secret qui uni 1 père a ses enfants.Roth brosse de manière efficace le portrait d'un homme très "ordinaire" et semblant pétri d'attention pour les siens jusqu'a ce que l'on ne découvre (scène du bunker très glauque) la triste verité a travers le regard de son fils ( Cunlife convaincant dans 1 rôle basé sur ses expressions faciales).Moins réussis et surtout inutiles sont la sequence de sado maso entre frère et soeur ou la tentative de depucelage du même frere ainsi que le final assez attendu du meurtre du père.Casting efficace dont 1 jeune débutant : Colin Farell

Premier essai et réussite cinématographique indéniable malgré un côté sombre et dépouillé qui laisse le spectateur trop en surface.

Un drame qui touche beaucoup. Quelques lenteurs, mais le film parvient à apporter beaucoup d'émotions, donc on en sort marqués.

Film super glauque et trash qui vous laisse sans une parole. Si vous avez besoin d'un gros coup de plomb dans le moral, ce film est fait pour vous.

Dès le départ, on ressent l'atmosphère glauque du film : il pleut tout le temps, tout est gris, maison morbide où le silence est roi, accident de voiture loin d'être rassurant. On sait que cette impression de torpeur va empirer, et quand on découvre le secret de famille (par la scène du bunker particulièrement perturbante), on pense atteindre le climax. Mais non, cela va de pire en pire (le bébé). Bref, on a une impression de mal-être du début à la fin, et je félicite Tim Roth pour avoir installer une ambiance appropriée au sujet. Le personnage du père est très bien joué, on sent toutes les nuances de sa personnalité, entre le monstre et le père et mari affectueux. Le personnage du fils m'a moins plu, il est très complexe mais pas forcément intéressant. C'est un film qui peut perturber, et on détourne les yeux plus d'une fois.