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    Jôi-uchi: Hairyô tsuma shimatsu
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    16 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 29 juillet 2018
    Un beau film, surtout dans sa première partie où la réalisation est superbe, bien qu’un peu trop statique et esthétisante à mon goût. L’histoire n’est pas d’une originalité folle, mais se laisse suivre avec plaisir. La suite m’a déçu par ses scènes d’action expéditives, comparées à la montée en tension dramatique qui précède. Mais ce qui est surtout intéressant, c’est la peinture d’une société totalement verrouillée et d’un individu qui fait soudain voler en éclats sa propre existence : sa famille, puis sa maison et enfin son obéissance au prince, par un acte de résistance qui passe essentiellement par la parole. Face à lui, toutes les strates du pouvoir viennent et reviennent le convaincre, comme si la nécessité de la brutalité physique était l’ultime frontière que tous refusent de franchir, et comme si ce type de société reposait exclusivement sur une menace tacite qui n’a jamais besoin d’être mise à exécution. Tout ça donne des conversations solennelles et un peu répétitives où l’on veut s’assurer du refus d’obéir du personnage principal. Mais c’est ce refus répété qui fascine par son obstination et sa faculté de retourner complètement l’appareil du pouvoir pour l’obliger à révéler au grand jour sa nature intrinsèquement violente. Une sorte de Michael Kohlhaas nippon, moins puissant mais intéressant.
    Sergio-Leone
    Sergio-Leone

    161 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 juin 2011
    Sans doute le meilleur film de samouraïs non réalisé par le grand Kurosawa. "Rebellion" possède tous les atouts du maître avec une panoplie de superbes plans épurés et la mystification de l'intensité précédant le combat éphémère. Toshiro Mifune est comme toujours grandiose dans une œuvre qui traite de la dureté des usages de l'ère féodale du Japon, laissant encore des traces dans la culture contemporaine.
    Plume231
    Plume231

    3 496 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 janvier 2012
    Je me demande si le cinéaste Masaki Kobayashi n'est pas en pole position pour rentrer dans mon trio de mes cinéastes asiatiques favoris avec Kurosawa et Ozu. En tous les cas, il manque juste peut-être encore un grand film pour cela et c'est bon. "La Condition de l'homme", première oeuvre que j'ai découvert de ce réalisateur, malgré quelques défauts m'avait beaucoup convaincu. Là avec "Rébellion", je suis encore plus convaincu. Le film dure deux heures. On ne les voit pas du tout passer. Pourtant, mise à part les trente dernières minutes, ça fait pratiquement que parler. Mais on ressent tellement sous chacun des dialogues la tension qui monte au fur et à mesure que l'intrigue avance que l'on sait que la violence va éclater à un moment ou à un autre et ceux dans une pleine mesure. Et il est impossible d'être déçu car à ce niveau-là on a deux séquences d'anthologie qui déchirent grave. Ben autrement, une élégance dans la mise en scène est présente, le côté subversif de Kobayashi aussi, le grand Mifune est comme à son habitude magistral, le reste de l'interprétation l'est tout autant. Seule petite faiblesse à mon sens mais elle est pas très grave, le fait que le personnage humain, habile mais ambigu de Tatsuya Nakadai ne soit pas plus développé. Mais ça ne fait pas du tout passer à côté de l'essentiel, c'est lourd, du très lourd, qui faut absolument consommer sans modération.
    ApacheBoy LT®
    ApacheBoy LT®

    1 abonné 43 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 novembre 2020
    Mais que c'est bavard !!! Ça n'arrête pas de parler pour rien dire (pire pour tourner en rond!)... 50x ils ont du lui demandé "êtes-vous sûr de ne pas vouloir retourner au château?" MAIS OUI BORDEL ! Ça fait 2h qu'elle vous le répète ! Donc très très lourd au niveau de l'écriture, et enfin j'ai compris ce que les critiques de l'époque lui reprochaient ; Kobayashi se regarde filmer, il est affreusement complaisant envers lui-même. Il esthétise ses plans sans raison, ni intention derrière ses mouvements de cam. HaraKiri était déjà très bavard, mais le scénario était tellement bien ficellé, que les défauts de Kobayashi étaient palliés et trouvaient même un juste équilibre avec les éléments dramatiques de Shinobu Hashimoto...
    Bref, courez-voir Kwaïdan, HaraKiri et les Condition de l'Homme, celui-ci est en deçà du reste (malgré ses qualités esthétiques....)
    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    61 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 janvier 2016
    Drame. Le film raconte comment le chef d'un clan, peut, à sa guise, prendre femme, la rejeter, la forcer à être admise dans une autre famille, en épouser le fils, et encore par la suite vouloir reprendre cette femme. Mais la famille d'adoption n'acceptera pas l'ordre du chef du clan... et il y aura beaucoup de morts...

    C'est ici une vraie tragédie à l'antique. Le père de famille refusera la fatalité cruelle du "Seigneur". Cela ne pourra se terminer que par la mort. Il mettra le sentiment humain d'amour avant les caprices d'un"Seigneur".

    Très belle réalisation de Kobayashi. Plaisir des yeux devant une mise en scène irréprochable, très stylisée, cadrages, décors, photographie en noir et blanc, mouvements de caméra, musique, tout concourt à faire de ce film un chef d'oeuvre. Le combat de la fin, (seul contre des dizaines) sacrifie au film de chanbara, mais n'enlève rien à la qualité artistique de l'ensemble.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 30 octobre 2010
    Correct mais des passages trop longs surtout qu'on n'a tout de même pas le style ni la folie d'un Kurosawa. Sinon au niveau de la comédie du pourvoir rien de très nouveau, c'est faites ce que je dis mais pas ce que je fais, il suffit de changer le mot chateau par élysée.
    Redzing
    Redzing

    928 abonnés 4 300 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 juin 2023
    A la suite d'un caprice, un seigneur local va provoquer une cascade d'événements au sein d'une famille vassale. Qui commencera à en avoir assez de la tyrannie... Je n'en dis pas plus sur le récit, qui est l'un des atouts majeurs de ce film de samouraïs.
    En effet, l'intrigue mêle histoire d'amour, statut social, et surtout politique ! Ou comment le devoir et le respect des règles ne sont que des outils pour qu'un tyran puisse assouvir ses désirs & besoins, au mépris des sentiments de ses sujets. Tout est finement mené, avec d'excellents dialogues et des situations aussi subtiles que tragiques. Si bien que l'on ne s'ennuie jamais, alors même que les sabres ne sont croisés que dans les 20 dernières minutes !
    Outre cet excellent scénario, la mise en scène de Masaki Kobayashi est très inspirée. Le bonhomme offre quelques idées affutées (dont ce plan d'introduction, parvenant se focaliser tantôt sur le protagoniste, tantôt sur sa lame). Et des combats sauvages dans le dernier acte.
    Mais de manière générale, c'est tout le film qui apparait pleinement maîtrisé. Un peu comme chez Akira Kurosawa, il y a un énorme travail dans les compositions et les postures des personnages, symétriques et picturales, qui renforcent (voire assurent) toute la narration. C'est d'autant plus important ici que les trois quarts du film sont constitués de discussions en intérieur.
    Question acteurs, Toshiro Mifune pète la classe, comme souvent (toujours ?). Il incarne un protagoniste particulièrement intéressant. Une fine lame, endormi par un mariage arrangé, un statut pépère et une épouse mégère. Il se réveillera peu à peu de manière inattendue...
    Tatsuya Nakadai, habitué de Kobayashi et des films de samouraï en général, voit sa prestance utilisée à bon escient dans un rôle court mais important pour l'intrigue. Yoko Tsukasa n'est pas en reste, ayant quant à elle un rôle fondamental.
    Bref, du tout bon.
    Acidus
    Acidus

    623 abonnés 3 653 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 janvier 2018
    "Rébellion" illustre très bien cette période de transition qu'à connu le Japon au début de l'époque d'Edo au commencement du XVIIème siècle. Dans ce film s'opposent une famille de samouraïs à l'ancienne, aux valeurs guerrières déjà presque désuètes sous les Tokugawa, à une bureaucratie seigneuriale. S'affrontent surtout le code d'honneur du bushi et les lois et règlements administratives et judiciaires. Les deux parties sont caricaturés au sein d'un scénario romancé et d'une mise en scène théâtralisée. Visuellement beau et poignant, Masaki Kobayashi pond une nouvelle fois une perle du cinéma japonais après "Hara-Kiri" et "Kwaidan". La lenteur du rythme contribue à instaurer une ambiance particulière au film et ceci malgré quelques rares longueurs. De plus, avec Toshiro Mifune en tête du casting... c'est la cerise sur le gâteau.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    129 abonnés 675 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 août 2018
    « Rébellion » est un long métrage typique de Masaki Kobayashi, un magnifique jidai-geki (ou film historique) politique, sec et douloureux, pendant de son chef-d’œuvre « Harakiri », réalisé 5 ans plus tôt. Ici, l'intrigue est plus linéaire, plus simple et le long métrage est plus lent, moins fiévreux, tout en retenue. Si « Harakiri » possède l'un des meilleurs scénarios jamais écrits et une cohérence qui en fait un sommet du 7e Art, « Rébellion » pèche un peu par son didactisme appuyé et une absence de réelles péripéties.

    Pour autant, tout comme « Harakiri », il s'agit d'une vive et intense dénonciation des travers du Bushido, des codes parfois inhumains de la société féodale japonaise. Et c'est à travers cette dénonciation que se révèle le long métrage, comme un cri d'indignation qui résonne encore bien des années après l'époque où sont censés se dérouler les faits ou même après la réalisation de ce film, tant son propos reste d'actualité. En effet, la société japonaise actuelle n'est pas un modèle d'égalité entre hommes et femmes, tout comme la société occidentale d'ailleurs, où il reste tant à faire.

    « Rébellion » c'est l'histoire d'un homme simple, Isaburo (excellent Toshiro Mifune), habile sabreur devenu maître d'armes et marié à l'héritière d'un clan relativement important, Suga Sasahara, une femme irascible et avide de pouvoir. Ils ont deux fils, l'effacé Yogoro, aîné et futur héritier du clan, plus proche de son père par son caractère respectueux et humain, et l'impétueux Bunzo, cadet plus proche de sa mère par sa duplicité et son ambition. Alors qu'Isaburo compte prendre sa retraite en cette période de paix, son suzerain répudie sa concubine favorite et propose (ordonne en fait) à Isaburo que son fils Yogoro la prenne pour épouse, insigne honneur qu'il lui « vend » comme gagnant-gagnant : Isaburo, petit vassal local, ne pouvait prétendre à un tel « cadeau » de la part de son suzerain, et ce dernier se « débarrasse » d'une concubine devenue trop encombrante.

    Le seul hic, c'est que si Dame Ichi s'est vue répudiée, c'est en raison d'un accès subit de violence envers son puissant époux. La proposition du suzerain sent donc le souffre, et accepter Ichi comme belle fille pour Isaburo c'est en réalité déshonorer sa famille et tout le clan Sasahara pour satisfaire son maître. La femme d'Isaburo voit donc d'un très mauvais œil l'arrivée d'Ichi au sein de son clan... Mais sous la pression sociale, Yogoro et Isaburo finissent par accepter : Yogoro et Ichi s'unissent alors, et, surprise, Ichi se révèle une femme formidable, calme, travailleuse, courageuse, aimante et aimée par Yogoro. Ils filent le parfait amour et Ichi donne naissance à une petite fille qui illumine le foyer de joie.

    Mais tout paraît trop beau pour être vrai. Le prince héritier meurt un jour, et c'est alors le fils qu'a eu Ichi avec le suzerain qui devient héritier. Dès lors, impossible que la mère du nouveau prince héritier soit mariée à un petit vassal : Ichi doit revenir au château et redevenir l'épouse du suzerain. Le titre complet du film prend alors tout son sens et toute son horreur : « Jôi-uchi: Hairyô tsuma shimatsu » soit « Rébellion : Une femme prise et reprise ». Isaburo et Yogoro, soumis et dociles jusque là, ne peuvent rester de marbre, cette fois c'en est trop. Ils n'ont pas d'autre choix : l'honneur leur intime de lutter contre les codes de l'époque, leur âme de samouraï les fait réagir justement contre cette éthique du samouraï, l'esprit se révoltant contre la lettre. Bien entendu, leur rébellion sera tragique...

    Kobayashi s'est fait une spécialité de scruter les travers de son peuple en dotant ses films de plusieurs niveaux de lecture. Le premier propose des histoires intenses, héroïques, où les personnages principaux doivent se battre contre l'injustice. Le deuxième niveau de lecture est la nature de cette injustice : les drames historiques matérialisent des enjeux contemporains. Contrairement à Kurosawa, qui proposait d'un côté des films historiques intemporels, presque métaphysiques à l'image de son maître John Ford, et de l'autre des drames contemporains effectivement préoccupés par la société japonaise d'alors, Kobayashi utilise ces films historiques pour rejouer des drames contemporains : chez lui tout est mêlé et le jidai-geki devient un moyen de subvertir le genre, ses longs métrages deviennent des pamphlets politiques sous le couvert de films de divertissement.

    L'actrice Yoko Tsukasa, talentueuse interprète de Dame Ishi, disait, dans une interview de l'impeccable édition DVD Wild Side, que les héros des films historiques de Kobayashi pouvaient être joués par des salary men contemporains. Et c'est tout à fait vrai : le contexte historique, les costumes, les combats au sabre, ne sont qu'un prétexte. Le cœur de ses longs métrages c'est la dénonciation des injustices d'hier et d'aujourd'hui. Cet aspect politique est ce qui fait la force des longs métrages de Kobayashi, mais aussi peut-être leur faiblesse. Notamment pour « Rébellion » : les personnages sont assez stéréotypés et tranchés, le propos un peu trop caricatural, il leur manque justement l'universalité des personnages de Kurosawa.

    Néanmoins, le talent de Kobayashi est bien réel, et si « Rébellion » se révèle en deçà de « Harakiri », s'il souffre de quelques longueurs et s'avère moins percutant, il s'agit d'un film fort, beau et prenant, excellemment interprété par Mifune, tout en sobriété, Yoko Tsukasa, toute en colère contenue, et bien sûr Tatsuya Nakadai, qui une fois de plus joue l'antagoniste de Mifune, mais également son ami, ce qui ne rend leur confrontation que plus déchirante. Après un premier visionnage décevant, je ne peux que saluer Kobayashi, maintenant que j'ai donné à « Rébellion » une seconde chance.
    "CHUUUT"
    "CHUUUT"

    19 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 avril 2012
    L'avis du Cat's : Œuvre traitant des us et coutume de l'ère féodale, dure et complexe voici un excellent film de sabre signé Masaki Kobayashi et qui pour moi est de loin son film le plus aboutit, le film dure un peu plus de 2 heures et jamais a aucun moments on ne s'ennuie, comme dans tous film de Chanbara qui se respecte la tension monte crescendo et l'essentiel du film est basé sur l'opposition des personnages avec un Toshirò Mifune charismatique apportant tout son talent qui est ici encore un fois magistral et aussi à souligner un excellent Tatsuya Nakadai dont on aurai aimé voir le personnage un peu plus développé , amateurs d'action il vous faudra attendre le final pour voir le film exploser au travers de deux séquences d'anthologie. Un indispensable a toute bonne collection. "2 thumps up"
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Qui a dit qu’un samouraï devait se soumettre aux ordres de ses supérieurs quels que soient les ordres et quelles qu’en soient les motivations ? La loi. Mais c’est pourtant l’un des moins ambitieux de ces samouraïs, lui-même soumis à une femme tyrannique, qui va faire preuve d’un refus total de collaborer à des ordres qu’il trouve injustes et égoïstes, quitte à se mettre à dos tout son clan et à encourir la mort. Ce samouraï c’est, forcément, Toshiro Mifune dont on ne répétera pas une énième fois tout le talent, et qui met son charisme au service de Kobayashi dans cette critique acerbe de l’autorité et de ses intérêts purement égocentriques. Autorité que les gens n’hésitent aucunement à servir aveuglément en courbant l’échine dans l’espoir d’en grappiller des miettes clamant sans honte qu’ils font partis d’un monde « où les sentiments n’ont pas leurs places ». C’est contre cette horrible réalité bien plus contemporaine que l’on pourrait le penser, que Kobayashi se révolte avec une inflexibilité immuable. Véritable tragédie voyant se dresser un héros frappé par la fatalité, le nombre relativement bas de décors accentue la théâtralisation de ce film à laquelle Kobayashi ajoute une mise en scène dynamique, parfois trop, apportant une touche particulière à ce type de film.(+de critiques sur http://www.guillaumetauveron.com/Textes/chroniques_films.htm)
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 mars 2013
    Que dire de ce film, si ce n'est qu'il est incroyablement moderne, par son sujet, et plastiquement d'une beauté époustouflante. Le noir et blanc est superbe, bénéficiant d'une très belle photographie. Les cadrages d'une grande précision, et de toute beauté, participent à la beauté de ce chef-d'oeuvre.
    Quant au scénario, il est écrit par Shinobu Hashimoto (Les Sept Samourais, Rashomon :)
    Voilà un film féministe, mais aussi critique sur l'arbitraire du pouvoir et de ses agissements, et franchement, c'est aussi étonnant que rafraîchissant. Pas question ici, d'être nostalgique de l'empire chinois...
    Bien sûr, le film est assez lent, mais j'avoue que je m'y suis laissé prendre facilement, et à moins de regarder cela avec son iphone dans la main, ou son ordi sur les genoux, il ne sera pas facile de vous en détourner le regard ^_^
    Pensez-y avant de regarder un film. Pour mieux les apprécier, coupez vos écrans, et laissez-vous embarquer, cela vaut le coup !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 février 2014
    Chef d'oeuvre absolu. Une tragédie sublime interprétée avec une finesse exceptionnelle. Le jeu des acteurs est saisissant et le film permet de comprendre parfaitement toute la subtilité qui caractérise la caste des samouraï. Incontournable !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 26 novembre 2012
    Un pur bijou du cinéma japonais. Vraiment excellent. L'histoire du film est vraiment excellente et la tension montre crescendo au fil du film pour assister à la fin à de magnifiques scènes de sabres. Les scènes de sabres sont très bien réalisés et Mifune assure dans ce film par sa prestance et son charisme. Vraiment un film culte du cinéma japonais avec les deux grands monstres du cinéma japonais Mifune et Nakadai. Pour tout fan de vieux bons film japonais, ce film est à regarder absolument !
    PERMIS de CRITIQUER
    PERMIS de CRITIQUER

    4 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 mars 2020
    J'ai découvert le cinéma japonais il y a un an. J'ai débuté mon apprentissage avec les plus grands chefs-d'œuvre de Akira Kurosawa : "Les 7 samouraïs", "Le Château de l'Araignée", "la Forteresse cachée", "Yojimbo", "Sanjuro", "Kagemusha" ou encore "Ran". C'est alors que je me décide à franchir le pas, sortir de l'univers du "tenno" et me confronter à d'autres réalisateurs. Je découvre donc ce film au nom plus qu'explicite: "Rebellion", de Masaki Kobayashi dont j'avais vaguement entendu parler, avec pour têtes d'affiche rien moins que le grand Toshiro Mifune et le remarquable Tatsuya Nakadai. Dans son film, Kobayashi, dans sa traditionnelle ligne contestataire dénonce l'emprise du pouvoir tyrannique des Shoguns et de la société féodale japonaise du XVIIIe siècle qui annihile toute ambition ou sentiment pour laisser place à la seule obéissance aux ordres et désirs, même absurdes, du suzerain. L'histoire de "Rebellion", c'est celle d'un petit vassal sans prétentions, qui défie, en vain, un système monstrueux qui broie les hommes, une rébellion qui le mènera à sa perte. Incrédule, je me disais, à juste titre, qu'avec ce titre et ce casting il fallait s'attendre, à la manière de maître Kurosawa à voir s'entrechoquer les sabres pendant deux heures de temps ! Il n'en fut rien. A ma grande surprise, je découvre un film au rythme extrêmement lent, mais à la beauté inégalable, le noir et blanc est enchanteur, les plans sont d'une perfection inatteignable, la symétrie est omniprésente. Bref, la réalisation est impeccable. En revanche, durant la diffusion, j'étais plus sceptique sur le déroulé du film, au bout d'une heure, pas de sabre ! Il fallut passer les trois quarts du film pour enfin voir se profiler une lame de katana. Mais à partir de ce moment là, le film gagne en relief, le rythme s'accélère, la tension monte fortement, et enfin, se fait entendre le tintement des sabres. "Rebellion" devient alors captivant, Toshiro Mifune, jusque là soumis et impuissant semble renaître, sa puissance, sa dextérité, son charisme, ses talents de bretteur et d'acteur explosent à l'écran, le combat final est d'une rare violence, et ses interprétations de la souffrance, et de la mort sont d'anthologie. De plus, dans ce film l'interprétation de Mifune contraste avec ses anciens personnages bourrus à l'image du ronin Sanjuro de Kurosawa, à l'inverse il interprète à la perfection les rôles d'un père de famille et d'un grand-père, aimant, prévenant et attentionné, dont le seul plaisir est de voir son fils heureux, un type de personnage que l'on retrouvait déjà cinq ans auparavant dans un autre chef-d'œuvre de Kobayashi: "Harakiri"; interprété par l'éternel antagoniste du samouraï Mifune: le fiévreux Tatsuya Nakadai. Finalement, ce film me semble parfait, à l'exception de la scène la plus attendue. En effet, lorsque que le casting du film comprend Mifune et Nakadai, on s'attend logiquement à un duel, inoubliable, comme le fut celui du film "Sanjuro" de Kurosawa, "Rebellion" de Kobayashi ne fait pas exception à la règle, duel il y aura bien. Mais si la mise en scène, comme celle du reste du film ne peut susciter qu'applaudissements, le combat en lui même s'avère être décevant, en effet, les premiers coups apparaissent plus maladroits qu’à l'accoutumée et le coup fatal porté à Asano Tatéwaki (Tatsuya Nakadai) s'avère très opaque pour le spectateur. En somme, ce combat, trop succinct, me laisse un impression d'inachevé et ne répond pas totalement à mes attentes. En revanche, si le film peut paraître long à se lancer, c'est à la fin que l'on comprend que ce déchaînement de violence est en réalité le fruit de cette longue période de prétendue inactivité au cour de laquelle, en vérité, la tension ne cesse de grimper, le rythme de s'accélérer, ce sentiment étant renforcé par la bande originale tout simplement géniale de l'inimitable Toru Takemitsu. Ainsi, "Rebellion" est un film surprenant, assez différent des œuvres plus connues de Kurosawa, mais qui n'en reste pas moins un grand classique à faire entrer au panthéon du septième art, remarquablement porté par deux monstres sacrés du cinéma japonais, sous les ordres de celui que je nomme maintenant maître Kobayashi.
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