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tomPSGcinema
664 abonnés
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3,5
Publiée le 24 février 2018
Un hors-la-loi , comdamné à mort, se rachète en sauvant un convoi de pionniers... Sur un très bon scénario concocté par James Edward Grant ( scénariste en autres du "Alamo" de John Wayne ), Delmer Daves nous propose un western bien sympathique à suivre, car son histoire est centré sur le personnage que possède Richard Widmark, à savoir celui d'un homme mi-Blanc et mi-Comanche, prénommé Todd. L'acteur est une fois de plus bien brillant dans son interprétation d'homme blessé et en quête de vengeance par rapport à la mort de sa femme et de ses enfants. A ses côtés, nous retrouvons quelques actrices bien charmantes comme Felicia Farr, Susan Kohner ou encore Stephanie Griffin et il est inutile de préciser que la participation de ces comédiennes apportent pas mal de légèreté au récit. Ajouter à cela une photographie très réussi et une mélodieuse partition musicale de Lionel Newman (" Rivière sans Retour " ) et vous obtenez un western des années 50 bien palpitant et intéressant à suivre.
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4,0
Publiée le 28 novembre 2007
Un excellent western de Delmer Daves qui signera dans la même pèriode des classiques comme "3.10 pour Yuma","L'or du hollandais" ou bien encore "La colline des potences"!Le film conserve tout son charme avec un Richard Widmark impressionnant en trappeur blessè par la vie!On ne peut oublier son personnage de comanche mètis qui veut venger la mort de sa femme indienne et de ses enfants et qui sera une bonne partie du film,attachè comme un vulgaire chien à une roue de wagon de caravane!Les pèripèties de l'histoire sont filmèes avec une force qui leur donne un relief et il faut voir "The Last Wagon" comme un plaidoyer contre le racisme,une rèflexion sur la violence!Un grand classique...
Un bon petit western réalisé par l'inusable Delmer Daves. Certes, celui-ci ne verse pas forcément dans l'originalité, mais sa "Dernière Caravan" vaut avant tout pour sa vision plutôt moderne de l'histoire américaine. Tout le monde sait aujourd'hui que les Indiens ont fait l'objet d'un des plus grands holocostes de la planète, mais dans les années 50, il fallait encore le répéter et le répéter encore pour le faire comprendre aux gentils Américains du middle West. Pour l'aider dans sa tâche, Delmer Daves a la très bonne idée de s'attacher les services d'un Richard Widmark au sommet de son art. Sa prestation est tout simplement époustouflante. Et même si le casting auprès de lui peine à se hisser à sa hauteur, sa performance permet à l'ensemble de trouver sa cohérence et sa percussion. Un bon western.
Delmer Daves est un des grands du Western. Voire peut-être le plus grand. Par rapport à un John Ford ou un Howard Hawks, ses westerns vieillissent beaucoup mieux. Probablement parce qu'ils ne contiennent aucun élément d'humour ou de comique (qui vieillissent très mal chez Ford ou Hawks). Ici nous avons un film passionnant. L'histoire commence par un meurtre de sang-froid. Sans explication. Elle viendra à la fin du film. Le meurtrier est Richard Widmark (qui est un blanc élevé par les Commanches), qui va se retrouver à aider des pèlerins racistes (pas tous) mais appliquant la Bible et se voulant de bons chrétiens, donc accueillants. Ils vont être massacrés. Et il va les guider à travers le territoire hostile des apaches. La grande qualité du film est de cadencer par de petites scènes positives (ou des scènes d'intimité entre deux personnages), puis des scènes de violences, avec un crescendo. Avec une première grosse surprise qui réoriente l'histoire pour la rendre plus dramatique (le massacre). Bien que tous les chromos du western avec caravane et Indiens soient présents, le film est passionnant à suivre, grâce à la richesse de ses personnages et par la beauté des images. En évoquant la beauté, coté personnages, la distribution féminine est très riche et magnifique: Felicia Farr, le love interest, Susan Kohner, la métis, demi-soeur de Stephanie Griffin, troisième personnage féminin clef, qui elle est raciste et bigote.Tout ce beau monde évoluera au gré des évènements dramatiques auxquels ils vont être confrontés.
Delmer Daves était un bon cinéaste qui nous épatait de film en film et c'est le cas avec ce réussit "La dernière caravane" sortit en 1956 !! Ca commence presque sans dialogues avec une chasse à l'homme suspecté de meurtres avec une rançon de bonne paye. Le fugitif se fait prisonnier et traité strictement avec une corde et sans manger. Sur le chemin, ils croisent des voyageurs négligeant l'impunité en nourrissant le rénéguade jusqu'à une attaque d'Indiens qui fera des victimes laissant quelques femmes et enfants plus le prisonnier qui se fera justice et solidaire en les aidant dans des paysages hostiles peuplé d'Apaches à sortir vivants. Dans sa globalité, j'ai bien aimé ce long métrage qui se suit. On reconnait les mèmes paysages rocheuses et forestières ensoleillés dans un coin d'Amérique ou le cinéaste Delmer Daves devait aimer tourner dans ces lieux. Le scénario est riche en rebondissements et l'on s'interroge sur la nature humaine du personnage central. Richard Widmark est une fois de plus exceptionnel de même que les acteurs jouant les seconds roles. Un Western à découvrir.
Sept ans après "La Flèche brisée", considéré un peu à tort comme le premier western pro-indien, Delmer Daves a réalisé un autre film humaniste, qui aborde des thématiques comme le racisme, le massacre gratuit par les blancs des indiens, les représailles de ces derniers.. et où il met en scène le grand Richard Widmark dans le rôle d'un métisse comanche.L'acteur de "Le Carrefour de la mort" y donne une fois de plus une performance subtile et forte. Quand au cadre du scénario, il n'est pas sans rappeler celui de l'excellent "Jardin du diable". Quelques personnages dans un milieu hostile, désertique et où sans les voir ou presque on sent la présence dangereuse des indiens, le même Richard Widmark au casting aussi... Une grande différence tout de même, les personnages du Daves sont plus typés et beaucoup moins ambiguës que dans le Hathaway. Mais le réalisateur réussit à maintenir un très bel équilibre entre tension et émotion tout au long du film.On peut regretter une facilité scénaristique quand au moyen par lequel les personnages parviennent à s'en sortir et un happy-end un peu trop happy-end pour être pleinement convaincant, même si on est content que tout est bien qui finit bien. Mais à part cela, "La Dernière Caravane" est un beau et sincère western.
. Dominé par un Richard Widmark en pleine forme et éclairé par la beauté de Félicia Farr, ce film est très bon, empreint d'humanisme avec un scénario intelligent et des personnages intéressants (quoiqu'un peu schématiques). La fin, hélas, ne tient pas debout : on se demande pourquoi la spoiler: cavalerie ramène Widmark pour être jugé alors qu'il vient de les sauver, et puis on comprend pourquoi, c'est pour nous imposer ce médiocre préchi-précha choral au tribunal ! Une fin plus subtile eut été la bienvenue.
Un bon western classique, avec des paysages à couper le souffle, des Apaches bien méchants, des blancs capables du pire pour donner la mesure, peu enclin à accepter les différences, et toujours prêt à en découdre avec les envahisseurs. Du traditionnel, un western de belle facture, avec Richard Widmark qui tient son rang et qui livre une belle prestation, indignation, colère, cruauté, amour, toute la panoplie des sentiments y passent et avec brio s’il vous plait !
Un excellent western comme on n'en fait plus (et n'en fera plus malheureusement). Richard Widmark (le Jim Bowie de "Alamo") a un charisme de dingue et même si le tout manque un peu d'action (batailles ou combats), les paysages et la musiques sont grandioses et les 1h30 passent à une vitesse folle.
" La Dernière caravane" est une combinaison de tout ce que j'aime dans le genre "western" : des paysages splendides, des personnages avec des identités bien marquées, des situations cocasses et une intrigue rudement bien construite. Tous les ingrédients sont alors parfaitement réunis pour faire de cette oeuvre, une petite réussite visuelle et narrative. A commencer par ses personnages dont Richard Widmark, en tête, parvient à combiner une personnalité dure et complexe en quelque chose d'humain et d'attachant. Tout au long du film, la carte du méchant et du gentil est brouillée afin de maintenir le spectateur aux aguets que ce soit pour la figure du shérif, du bandit, des chrétiens ou encore des indiens. C'est particulièrement brillant sous l'oeil du réalisateur Delmer Daves qui nous pond une beauté visuelle sans précédent avec une profondeur de champ unique. Chaque plan permet d'atteindre un niveau de lecture cinématographique favorisant les plans serrés pour les actions imminentes à un plan panoramique pour montrer "la petitesse" de l'homme et de ses problèmes face aux paysages. Probablement, l'un des meilleurs westerns que j'ai vu, accompagné de sa musique et d'une ambiance si particulière. Coup de coeur !
Western de transition entre classicisme et modernité. Paysages majestueux à la Ford, éthique des pionniers, mais aussi réalisme novateur, pour l'époque, notamment au niveau des combats, et virtuosité formelle avec quelles belles prises de vue en plongée. Le film vaut aussi pour l'opposition entre quelques fermiers racistes et Todd le Commanche. Richard Widmark est au sommet de sa forme, on peut seulement regretter le reste du casting, un peu lisse à mon goût. Quelques années plus tard, Martin Ritt dans son "Hombre" reprendra la même thématique, avec Paul Newmann dans le rôle de l'indien, mais avec un casting plus étoffé ! Un beau western dans les somptueux paysages de l'Ouest américain.
Tourné intégralement en décors naturels (sauf lors de la scène finale), la Dernière Caravane bénéficie d'une grande beauté plastique, mise en valeur par une mise en scène impeccable. Richard Widmark tient ici probablement le plus beau rôle de sa carrière dans le western. Le couple que lui et la belle Felicia Farr forment est un des plus attachants qu'on ait pu voir au cinéma. Le film s'attarde sur les relations qui vont s'établir entre les différents protagonistes à travers un véritable voyage initiatique. La totalité des membres du groupe luttant pour leur survie auront ainsi changé et mûri pour certains (Valinda). Et comme il l'avait fait pour la Flèche Brisée, Delmer Daves dénonce le racisme ainsi que le rejet de l'autre. Il met également en valeur l'amitié, l'amour et le soutien mutuel. Un grand western comptant parmi les meilleurs qu'ait pu réaliser Delmer Daves aux côtés de la Flèche Brisée et de la Colline des Potences.
Delmer Daves nous a habitué à d'excellents westerns (La flèche brisée, 3H10 pour Yuma, L'aigle solitaire, L'homme de nulle part…). "La dernière caravane" en fait partie. Les rapports entre les personnages sont bien abordés, même si le manque d'action peut en chagriner certains. Les décors du Colorado sont superbes et les couleurs magnifiques, notamment de nuit. La scène avec l'aigle, dans la grotte, est palpitante. Richard Widmark porte le film sur les épaules et nous offre une prestation exceptionnelle. Ses relations avec le jeune Billy sont teintées d'affection. La morale est constamment présente dans les propos. En revanche, la scène de tendresse entre Todd et Jenny n'était pas franchement utile, dans un concert de tambour apache. La fin est particulièrement chargée d'émotion, même si elle paraît conventionnelle. Mais souhaiterions-nous vraiment un autre épilogue ?
Heureusement qu'il y a Widmark. Il tient tout le film mais coté humain quel gâchis ! Je ne comprends pas comment un réalisateur du niveau de Delmer Daves ait pu accepter de tels dialogues. Sur le fond,c'est proche de la nullité,il n'y a absolument rien à retenir de ces bavardages sans intérêts et qui se veulent bien pensants. C'est d'une lourdeur incroyable. Sil n'y avait pas les scènes d'action, je crois que cela serait carrément insupportable. Pourquoi 3 étoiles alors ? Parce que il y a de très belles choses. Daves sait utiliser l'espace du cinémascope ainsi que les couleurs éclatantes et variées, il sait nous montrer comment survivre dans un espace hostile et il a su diriger parfaitement Todd le comanche. Quelques séquences sont marquantes comme la sortie du ravin de Widmark attaché à la roue du fourgon, l'ouverture du film bien mystérieuse et la scène intimiste, lorsque Jenny, persuadée que la mort est proche, rejoint Todd sur le rocher. Un western qui aurait pu être magnifique mais qui se veut si édifiant qu'il en perd tout crédit.