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    L'Amour à mort
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    3,2
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    22 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 décembre 2008
    Une réflexion d'une puissance inouie sur la mort,le couple et l'amour.
    Film brillant,déroutant au premier abord,mais d'une grande pureté,esthétiquement très réussi.
    Interprétation excellente des 4 acteurs,Ardant,Azéma,Dussollier et Arditi.Le plus beau film de Resnais,le moins accessible aussi sans doute.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 mars 2008
    Un des rares chefs-d'oeuvre du cinéma français.Bien des choses sont dites notamment par Fanny Ardant à son pasteur de mari : " je te pose une question et je t'interdis de me répondre en citant un verset de la bible". Il serait effectivement temps que les gens apprennent à penser par eux-mêmes.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    212 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 février 2008
    Comme pour «Je t’aime, je t’aime», Alain Resnais construit le titre de «L’amour à mort» (France, 1984) sur une même répétition. Il y a dans l’un comme dans l’autre, les turpitudes de l’amour et la tentation de la mort. Resnais, dans «Je t’aime, je t’aime», ciselait sa narration pour la recoller en mosaïque vertigineuse. Il s’agit d’un procédé très différent pour «L’amour à mort» mais le vertige du malaise conservé. Ce trouble est d’autant plus étouffant qu’il est présent dès la première séquence, où l’on voit Pierre Arditi suffoquer, agoniser avant que de mourir. La mort apparaît pour la première fois. Resnais, comme souvent dans son cinéma, base l’expérience de ses films sur des fabulations construites à partir du temps. Simon veut vivre sa seconde vie en faisant ce qu’il n’aurait pas pu faire s’il était mort, c’est donc déjà les «Ou bien» de «Smoking». D’autant plus que ce n’est pas le personnage d’Arditi qui revit, c’est son personnage décédé qui renaît. Resnais croirait-il à l’amour plus fort que la mort ? C’est sans compter l’attraction dangereuse et implacable de la mort sur les êtres du film. L’œuvre est hantée par la mort. La finitude des choses est nécessairement impliquée dans la cinétique cinématographique mais Resnais la rend formelle par ses cartons noirs ou enneigés. La neige de «L’amour à mort» n’a rien de semblable à celle de «Cœurs». Dans le film de 2007, il neige sur Paris, il neige sur les gens. La neige est protagoniste, elle est matérielle. Dans le film qui nous concerne, la neige est abstraite, elle incarne le tumulte de la vie sur le néant de la mort, sur le noir profond du carton. Autre que la mort, il y a l’amour dans ce film. Et cette terrible accointance qu’elle lit avec la mort en fait une émotion passionnelle. Cette passion est réfléchie, discutée, vécue et subie, tout cela dans des intervalles, dans des scénettes entrecoupées par ces cartons mystérieux. Fomenté dans la flamme des hommes, ce film de Resnais est de ses plus grands.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 août 2007
    L'amour à mort est une oeuvre lunaire, obsédée et pleine d'intensité. La réalisation artistique est portée très haut avec de superbes jeux de lumières, de clait/obscur, les mouvements de caméras entraînent une luminosité chaque fois différentes. Certains plans inoubliables montrent les acteurs dans des moments d'émotion d'une intensité visuelle terrassante. La musique de Henze est l'écho de la sensiblité des personnages, leur perception d'un Monde absurde sans leur amour. L'univers a un côté désolé et abandonné, la vie semble gigotter comme un tétard dans une tasse à café, la croyance religieuse est omniprésente, le travail est un passe-temps sans intérêt vital. La seule chose qui fait vivre ce couple est l'amour physique et métaphysique qu'il se porte. Resnais montre un amour qui pousse aux limites du réel puisqu'il est capable de redonner la vie. C'est par la découverte de cet amour que Simon retrouve un second souffle vital. Le désir qui les réunie est leur condition d'existence, un pacte transcendantale. La religion est montrée sous deux images, l'une est sclérosée et dogmatique, l'autre est ouverte et humaniste. Il ne s'agit pas d'analyser cet amour comme une destruction mais comme une résurrection, un contrat d'existence, un lien vital qui ne peut être rompu sans la déchance de l'autre. La foi religieuse apparait comme une faiblesse puisqu'elle ne peut offrir un amour à mort dans sa vision dogmatique.L'amour ne peut être compris que pas celui qui le vit. L'amour n'est pas une croyance mais un savoir, c'est une conception en adéquation avec nous-même. C'est un existencialisme, une définition de nous-mêmes, dans cet amour même la fatalité est une espérance puisqu'elle permettra la réunion de l'inséparable.C'est cet amour qui a façonné leur goût de la vie et celui-là même qui façonnera le goût de leur mort.Resnais cherche à nous exposer une vision positive de l'amour qui permettrait une connaissance et une résurection de notre âme.
    leparrainz
    leparrainz

    10 abonnés 192 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 juillet 2007
    L'amour à mort, film de 1984, réunissant toujours les mêmes acteurs c'est à dire Arditi, Azema, Dussolier et surprise Fanny Ardant.
    Film qui traite de deux thémes : l'amour et la mort.
    L'amour pour la relation entre Simon et Elizabeth ( qui va s'amplifier une fois qu'il reveindra de la mort ) et la mort qui concerne Simon qui est selon son medecon mort et qui s'est mis à revivre.
    Deux thémes vastes qui finissent donc par être traité de facon simple et limité. Qui plus est, aucune solution, aucune réponse ne provient de ce magama ce qui renforce l'indigence au niveau du scénario. Mis à part quelques phrases avec un contenu simili philosophique, on retombe sur la bible Dieu et toutes ces banalités.
    Les acteurs sotn tout de même formidable, avec une mention spéciale pour Ardant qui excelle dans son rôle de pasteur.
    Pourtant, on finit pas ne plus supporter le film à cause de l'anaphore continuelle du noir avec la poussiére qui vole servis par un violon, ça va quelques fois mais tout le long du film, ça n'était pas une chose à faire. Même si n retrouve cet aspect dans coeur par exemple avec la neige sur Paris, mais cela est nettement moins désagréable que le violon qui hurle dans la nuit profonde.
    Ti Nou
    Ti Nou

    421 abonnés 3 387 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 juillet 2010
    Vouloir utiliser la musique pour faire avancer l'intrigue et non pour amener l'émotion était original, mais les plans musicaux qui coupent un récit déjà lourd et bavard sont difficilement compréhensibles et rendent le film ennuyeux.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Aussi long et désagréable qu'une après midi dans la salle d'attente d'un dentiste. Du n'importe quoi intello mou entrecoupés par des plans inutiles de la neige qui tombe (certainement que l'on va venir me trouver un intérêt à ces plans toujours est-il qu'ils cassent sans cesse le rythme du récit déjà pas passionant... Franchement je me demande comment l'on peut qualifier ce genre de films de chef d'oeuvre alors qu'a côté de cela d'autres se cassent réelement le cul à faire du cinéma un art... Agaçant.

    Il en reste pas moins des thèmes abordés intéressants, le reste est bien vide...
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