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    Derrière le miroir
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    JoeyTai
    JoeyTai

    18 abonnés 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mai 2011
    Nicholas Ray dénonce les effets secondaires de certains médicaments prétendument miracles. Dans le cas présent, il s'agit de la cortisone. James Mason, qui incarne un professeur heureux tant professionnellement que personnellement, est atteint d'une maladie grave nécessitant la prise de cortisone. Ce médicament, pris en trop grande quantité car addictif, provoque chez lui un changement de personnalité : hyperactivité, nervosité, mégalomanie, etc. Nicholas Ray met bien en lumière ces changements progressifs. On voit peu à peu la tension et la peur s'instaurer au sein de cette famille américaine autrefois si normale. James Mason est convaincant. Toutefois, le film a quand même vieilli. Le rythme est lent, l'enchaînement des faits est assez prévisible. La mise en scène est correcte, mais pas spécialement inventive, entretenant une certaine routine, sans jamais casser le rythme par des coups de théâtre ou des scènes "fortes". Du coup, le film, pourtant réussi, s'oublie assez vite.
    Akamaru
    Akamaru

    2 818 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 juin 2014
    Je suis assez surpris que beaucoup de critiques citent "Derrière le miroir"(1956) comme étant le meilleur film de Nicholas Ray. Car ce n'est certainement pas celui qui a le mieux subi l'épreuve du temps. Un professeur victime d'un mal mystérieux accepte un traitement expérimental à la cortisone. À partir de ce moment,ses réactions changent radicalement. Il devient irascible,menaçant,et profère des injures mystiques. James Mason y a vu un tel potentiel,qu'il en fut à la fois le scénariste,le co-producteur et l'interprète principal. Le film critique gaiement la société de consommation(la maison familiale est une publicité vivante),la confiance aveugle envers la médecine et aussi cette velléité bien humaine de n'avoir aucune faiblesse visible. Le problème,c'est que Ray se moque d'une narration progressive. Il oublie des règles tels que des scènes marquantes ou un peu d'attachement pour ses personnages. Et le final est complètement hors-sujet,probablement pour satisfaire la Paramount. Le Technicolor très contrasté rappelle fortement les films de Douglas Sirk.
    loulou451
    loulou451

    108 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 août 2007
    Pas le meilleur film de Nicholas Ray. Mais une oeuvre qui tient beaucoup à la performance d'acteur de James Mason, qui a lui-même participé au scénario. Dans le rôle de ce professeur mégalomane, accro à la cortisone, qui sombre brusquement dans la folie et la démence, James Mason réalise une prestation forte et étonnante. Derrière la caméra, Nicholas Ray, qui a lui-même connu des problèmes de drogue, s'accroche comme il peut pour tenir son acteur. Une fois encore, les scènes de collège sont géniales, hélas, les scènes conjugales ne sont pas du même acabit, pâlissant de la prestation un peu mièvre de Barbara Rush. Un petit bémol pour la scène finale qui vient conclure le film comme un cheveu sur la soupe.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 15 septembre 2008
    Un film efficace qui joue sur le contraste avant/après. Alors que la première partie présente cette famille typiquement américaine, heureuse et idéale, voilà que le modèle familial vole en éclats. Parce que le père est malade, il doit subir un traitement à la cortisone et la drogue s'introduit dans cette famille parfaite. Le contraste est saisissant, et aussi inattendu que la dépendance du père à la drogue, la folie dans laquelle il sombre ou la violence dont il fait preuve. Le film joue sur l'évolution du personnage à partir d'un élément qui n'est pas des moindres dans cet environnement parfait. L'acteur James Mason est impeccable dans le rôle de cet homme respectable devenant fou. Mais dommage pour la fin happy end, où tout rentre dans l'ordre.
    chrischambers86
    chrischambers86

    12 100 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juin 2014
    Bien que le gènèrique de "Bigger Than Life" mentionne Cyril Hume et Richard Maibaum pour le scènario, ce drame psychologique d'un professeur qui s'adonne à la drogue en menant sa famille au naufrage a ètè presque entièrement rèècrit par Clifford Odets, Gavin Lambert et surtout Nicholas Ray qui signe cette oeuvre de crise en dèroutant la critique de l’èpoque! Victime de surmenage, James Mason est magistral en instituteur! Ce dernier a tellement ètè passionnè par le sujet d'un film tout entier qui èpouse la logique interne de la folie, qu'il a tout simplement dècidè de produire lui même le mètrage! Comme souvent chez Nick Ray, la vulnèrabilitè du hèros se retrouve dans son oeuvre! Et "Bigger Than Life" ne dèroge pas à la règle! La drogue et cette douleur qui apparaît tantôt ici, tantôt là, tout contribue à affaiblir le personnage principal et il fallait un acteur du calibre de James Mason pour le faire exister à l'ècran! L'èvolution de Mason est caractèristique de ce qu'il y a de plus « raynien » dans les films de Nick Ray des annèes 50! Côtè actrice, Barbara Rush a beaucoup de charme mais surtout beaucoup de courage à supporter les crises de Mason entre dosages de cortisone et èchelles de douleur! Vèritable cri d'alarme, "Bigger Than Life" est une oeuvre implacable parce qu'elle met remarquablement en avant les dangers de l'accoutumance aux produits pharmaceutiques! En 1956, c’ètait plutôt courageux! Emouvant de voir dans film le jeune Christopher Olsen avec le même blouson rouge que Jimmy Dean (qui venait de mourir) portait dans "Rebel without a Cause". Ce gamin de dix piges est juste formidable et tient la dragèe haute au grand Mason dans les scènes dramatiques...
    didbail
    didbail

    23 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 août 2007
    Voila un film de Nicholas Ray qui a mal vieilli. La construction est très classique :
    - une première partie nous montre une famille américaine modèle typique de "l'american way of life": papa travaille dur pour nourrir sa famille, maman est une parfaite ménagère, attentionnée et le fiston est sage comme une image.
    - deuxième partie : papa tombe gravement malade. Il est sauvé grâce à un traitement révolutionnaire (cortisone !) mais de redoutables effets se font rapidement ressentir et le gentil Ed devient un monstre qui terrorise son entourage.
    - troisième partie : au paroxysme de sa folie, Ed est arrêté juste à temps avant de commettre l'irréparable. Le bon docteur le sauve et dans un happy ending quelque peu ridicule la belle petite famille retrouve son bonheur initial.
    Si la mise en scène est exemplaire, le propos semble un peu dépassé. Difficile de croire à cette transformation radicale, même si l'on connaît les effets que peuvent avoir certains médicaments sur l'humeur et le caractère des patients. Toutefois, la critique du mode de vie américain, sous jacente à l'histoire, présente encore un certain intérêt.
    ferdinand
    ferdinand

    12 abonnés 452 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 juin 2014
    Scénario impossible qui fait de ce film honnêtement réalisé un navet. A l'époque ce mélange de psy et de médocs pouvait séduire, J. Mason pouvait être attiré par un rôle à Oscar, mais tout ça a terriblement vieilli, d'autant plus que ça se voulait mode ! Quand on apprend que les critiques de l'époque furent enthousiastes, cela fait réfléchir sur certains engouements actuels...
    velocio
    velocio

    1 180 abonnés 3 041 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 juin 2014
    Que ce film a mal vieilli ! On y retrouve tous les défauts du cinéma américain (scènes du collège, le fils, etc.).
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 016 abonnés 4 093 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 avril 2013
    Cinéaste maudit, Nicholas Ray est dans sa décennie créatrice (1949 à 1959) quand il réalise « Derrière le miroir »sous l’égide de James Mason qui pour l’occasion s’est improvisé producteur. L’idée lui est venue de traiter conjointement de la dépendance aux médicaments et de l’institution familiale en lisant un article dans le New Yorker sur les effets néfastes de la cortisone sur le psychisme de certains patients. Dans un style visuel qui rappelle celui de Douglas Sirk, Ray brosse en creux un portrait peu flatteur de la société américaine. Pour appuyer cette parenté avec Sirk on peut constater que Ray fait appel à Barbara Rush qui a tourné quatre films avec Sirk dont « Le secret magnifique » (1954). Le thème de la dépendance s’il nous interroge sur la confiance aveugle que nous accordons trop souvent à la médecine semble n’être qu’un prétexte pour montrer l’accès momentané du héros à la lucidité face à l’asservissement de l’homme au progrès et aux convenances sociales qui l’empêchent de se réaliser. La substance toxique qui coule dans les veines de Mason va mettre à vif un malaise qui était déjà en latence et clairement affirmé par Ray dans l’exposition de la vie quotidienne du héros dévorée par l’accomplissement d’un double travail pour subvenir aux besoins matériels de sa famille et la réplique sans illusion de Mason à sa femme qui se moque de la platitude des propos de leurs invités, lui rétorquant : « Nous aussi nous sommes ternes ». L’état de supra vigilance provoqué par la cortisone génère en premier lieu une phase extatique suivie d’une autre de dépression et de rejet où le professeur autrefois amène tient des propos nietzschéens devant une assemblée de parents médusés. Le tout se clôt par un délire mystique où le patient se croit investi du pouvoir suprême de décider du bien et du mal et s’arroge au final le droit de vie et de mort. C’est là une façon adroite mais très efficace de tendre un miroir à la société américaine endormie par le consumérisme. Cette noirceur du propos éloigne Ray de l’optimisme qui irrigue toute l’œuvre de Sirk et ne demeure dès lors en commun que le technicolor flamboyant. Après une telle purge, Ray en revient aux conventions hollywoodiennes en livrant un happy end sans doute destiné à lui assurer l’imprimatur de la Fox pour le compte de laquelle Mason produit "Bigger than life" . Un grand film à réhabiliter dans l’œuvre de Ray.
    TCovert
    TCovert

    63 abonnés 383 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 septembre 2010
    Derrière Le Miroir est un véritable chef-d’oeuvre des années 50 signé Nicholas Ray que j’ai découvert encore une fois grâce à Scorsese qui parle du film dans son voyage à travers le cinéma américain. Le titre original Bigger Than Life est plus explicite et nous montre déjà les ambitions exacerbés dont va souffrir notre personnage principal. Celui-ci est incarné par un James Mason magistral qui signe une des ses meilleurs performances en incarnant cet homme sombrant dans la folie. La réalisation est superbe, le travelling d’entrée de film donne le ton avec un cinemascope pourtant peu utilisé pour les drames psychologiques à l’époque, on retiendra également les plans du traitement à la cortisone à l’hopital et d’autres. La bande originale n’est pas mémorable mais souligne bien l’image grâce au travail de David Raksin. Certains regretteront peut-être une fin trop positive mais c’est un détail par rapport à la qualité du reste du film qu’il serait dommage de porter préjudice au film pour cela.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 2 juillet 2009
    Un classique de l'age d'or d'Hollywood.Mais 2 étoiles car il a un peu vielli mais reste un film que vs devez quand meme voir.James Mason joue très très bien.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    676 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 juin 2014
    James Mason était vraiment un comédien talentueux et il l’aura prouver dans ce drame psychologique où il interprète avec une grande intensité un professeur malade et qui deviendra un tyran pour sa femme et son enfant après avoir tester un nouveau médicament à la cortisone. L’histoire est évidemment assez dure et le long-métrage se suit avec une grande attention d’autant que la réalisation de Nicholas Ray comporte bon nombre de séquences marquantes. Une œuvre forte ou se distingue aussi la charmante et adorable Barbara Rush.
    AMCHI
    AMCHI

    5 091 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 septembre 2014
    Derrière le miroir réalisé par Nicholas Ray et produit par l'acteur James Mason qui tient le rôle principal et qui a aussi participé au scénario suite à la lecture d'un article sur les méfaits de la cortisone mais c'est aussi à travers cette histoire un film qui égratigne l'american way of life de la middle-class pourtant malgré un sujet intéressant et une interprétation excellente de James Mason (oui je sais "interprétation excellente" ça paraît un pléonasme avec cet acteur) Derrière le miroir reste engoncé par une mise en scène trop classique qui empêche pleinement le récit de s'affirmer.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    933 abonnés 4 849 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 février 2020
    Derrière le miroir brisé..... un homme en morceaux !!!!
    La scène était facile!!!
    Voilà un film qui a bien vieilli mais dont le sujet est toujours d'actualité. L'homme commence à être un peu énervé au bout d'une heure.....
    Oh mais pourquoi t'énerves tu comme ça.
    Ça paraît presque gentillet........
    Charlotte28
    Charlotte28

    94 abonnés 1 748 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 octobre 2022
    Avant-gardiste dans sa volonté de prévention, ce drame psychologique souligne comment l'usage abusif de la cortisone révèle des failles intimes chez un instituteur frustré de sa vie petite bourgeoise qui va tomber dans la mégalomanie et l'aigreur qui couvaient jusqu'alors. Porté par un inquiétant James Mason et une lumineuse Barbara Rush, ce suspense atteint son dessein grâce à une intelligente mise en scène malgré une fin assez simpliste. Efficace.
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