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soniadidierkmurgia
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3,5
Publiée le 6 novembre 2012
Encore un western nous narrant l’avancée vers l’Ouest des pionniers toujours à la recherche de la terre promise. Le film est moins réussi que « Je suis un aventurier » en partie à cause des rapports entre les personnages moins crédibles et d’une psychologie des seconds rôles moins fouillée. Là encore le voyage révélera la véritable nature de chacun. On verra aussi que l’appât du gain gâte tout y compris les meilleures amitiés et les plus nobles sentiments ; thème récurrent chez Mann. Encore une fois les paysages sont magnifiques et la présence de l’eau est constante.
Les pionniers américains vus par la caméra d’Anthony Mann. Un western conventionnel, mais plutôt bien filmé et assez intéressant vu la complexité qui entoure certains personnages, ceux-ci révélant peu à peu leur vraie nature. A ce petit jeu-là, Arthur Kennedy vire en tête face à James Stewart, qui signe avec « les Affameurs » son deuxième volet du cycle qui le lie au réalisateur au début des années 50.
Bonne petite histoire de colons avec les péripéties banales, mais c'est un petit plaisir quand même. Régler une histoire de triche au poker en tirant sur son adversaire ça fait plaisir, la dialogue du début du film aussi, et la création d'une ville en territoire inconnu ça fait rêver.
Bon western avec un casting très classe Stewart/Kennedy/Hudson. Le scénario est trépidant avec pas mal de rebondissements fins. Les paysages de l'Oregon sont splendides.
Un très grand western « classique » par un maître du genre, avec bon nombre de ses codes, mais qui les dépasse par l’intelligence de la narration et la richesse du propos. Ce film raconte un itinéraire collectif : La marche et l’installation de colons dans une nouvelle contrée, dans un Ouest à défricher, en construction, par conséquent instable, sans règles, sans lois, dans une nature à la fois belle, rude et parfois hostile. Il raconte parallèlement des itinéraires individuels, en particulier celui du personnage principal, finement joué par James Stewart, dont on comprendra progressivement le passé. Les différents comportements peuvent être produits par l’appât du gain, des pulsions momentanées, ou le respect de valeur morales. Le fil linéaire du film reposant sur une question fondamentale: « Un homme peut-il réellement changer ?». Cette quête de la rédemption donne au film une résonance biblique, comme le convoi de colons guidé par le « héros » renvoie au peuple hébreu marchant vers la terre promise, guidé par Moïse.
Il y a une différence entre une pomme et un homme, comme entre un western qui résiste mal au poids du temps et un plus solide. Car "Les Affameurs" est avant tout l'utilisation de nombreux archétypes du western (le hors-la-loi gentleman, les bandit, le truand, les innocents citoyens et la belle) dans une mise en scène qui rend l'histoire guère crédible (les scènes d'actions sont la plupart du temps grotesques et les seconds rôles ne jouent pas très bien), et peu envoutante. Ça se laisse suivre, épisodiquement, tout de même.
C'est l'un des 5 westerns dirigés par Anthony Mann dont James Stewart fut la vedette, et c'est probablement ce que le genre a donné de plus parfait et de plus pur. Comme John Ford, Mann apporta une contribution décisive au mythe de l'Ouest dans les années 50. Avec ce film, il s'attache tout autant à ses personnages qu'à la nature qui les entoure, les hommes y sont soumis à des passions brutales (rage, haine, vengeance) en évoluant dans des paysages somptueux que le réalisateur filme avec une ampleur qui rappelle John Ford. Les péripéties sont nombreuses, les scènes d'action parfaitement dirigées, le personnage de Julie Adams est magnifique, la traîtrise rageuse d'Arthur Kennedy et la violence contenue de James Stewart complètent le tableau pour un western d'une perfection exemplaire.
C'est en 1950 que « Les affameurs » voit le jour, sous la direction du grand cinéaste Anthony Man... à qui l'on doit quelques grands « Westerns » traditionnels US comme « Wincherster 73 » ou « L'homme de l'ouest ». Le scénario nous fait vivre le long et laborieux voyage vers l'ouest d'une caravane de pionniers, confrontés aux habituels dangers que tous les amateurs du genre connaissent bien. Ainsi, les vilains indiens, puis les pillards et enfin l'inévitable trahison qui peuplent la plupart des westerns de cette époque sont une nouvelle fois présents... sans grande surprise susceptible de déstabiliser le spectateur. Pour autant, les paysages sont jolis, le charme d'antan opère toujours et le trio d'acteurs formé par James Stewart, Arthur Kennedy et Rock Hudson fonctionne à merveille. Si l'on y ajoute la splendide Julie Adams on obtient un divertissement tout à fait honorable... même si, pour ma part, je préfère nettement les westerns des années 1960, nettement plus modernes dans leur ton et leur construction. A vous de voir !
Les Affameurs (1952) - Avec ce premier film (et premier Western) en couleur, Antony MANN réalise surement à mon gout son plus grand film.Tout en conservant son souci du cadre ; avec le thème du Convoi Mann choisit d’investir à son tour l'une des grandes figures épiques du genre et se placer ainsi dans les pas des grands Maîtres: Ford , Walsh et Hawks . A ce titre les premiers plans du convoi et la musique rappelle immédiatement La Rivière Rouge. Les personnages féminins évoqueraient plutôt quant à eux les femmes à la fois intraitables et passionnées que l'on retrouve plutôt dans l'univers de Walsh voire de Ford. Reste l’ambiguïté de certains personnages masculins ,marque de fabrique tout à fait personnelle cette fois.
« La seule chose qui m'appartient dans ce film, ce sont les trois premiers mots du titre, "Bend of the..."(titre anglais). En dehors de cela, oubliez-le. » — Bill Gulick {qui écrivit le livre dont est issu ce film}. Pourtant, il y avait de quoi faire car l’œuvre était riche mais à vouloir concilier par le menu de nombreuses aventures [on dirait un récit de voyages] et l’évolution psychologique des personnages [spoiler: Glyn McLyntock (James Stewart) passant du méchant au bon, après quelques soubresauts d'accès de violence, Emerson Cole (Arthur Kennedy)faisant le chemin inverse par appât du gain ; Julie Adams (Laura Baile) passant du désir pour Glyn à celui d'Emerson puis de nouveau au premier... Son père, Jeremy pensant qu'un homme ne peut pas changer, quand il a une mauvaise nature, pour au final changer d'avis! pour concentrer tout ça en seulement 1h30 ! On en fait un film saucissonné et un cinéphile contrarié... Pourtant, je le redis, il y avait quoi faire, de quoi faire une œuvre formidable sur les trajectoires humaines, celles qui varient au cours des événements et celles qui suivent leur volonté coûte que coûte.
Un western hors du commun sur la conquête de l'ouest. Au travers des péripéties d'un convoi de pionniers américains pour s'installer dans des territoires encore vierges, Anthony Mann réunit avec brio des fermiers en quête d'une nouvelle vie, des bandits, des indiens, des marins, la fièvre de l'or avec son urbanisation et ses dérives. James Stewart est magistral.
Western moyen mais pas ennuyeux. Paysages magnifiques, magnifiquement filmés. Psychologie primaire. Scénario classique. Excellents acteurs. Quand on pense au James Stewart filmé par Hitchcock comparé au méchant repenti qu'il joue ici, on se dit qu'il a bien évolué. Mais il monte bien à cheval. Arthur Kennedy est le méchant type de western, sauf un an après dans l' "ange des maudits" où il est gentil, exception qui confirme la règle, on n'échappe pas à son destin d'acteur. Dialogue savoureux et prémonitoire quand Kennedy dit à Rock Hudson : "tu as une délicatesse de femme". Hudson dont on se demande à quoi il sert, à part faire le partenaire au poker, servir de relais dans les bagarres, ou séduire la jeune soeur de l'héroïne.
Un western très classique avec un mélange de grosses ficèles scénaristiques et de moments de bravoure. On s'étonne au début de voir Arthur Kennedy dans un rôle de sympathique garçon prenant le parti des faibles mais cela peut-il durer jusqu'au bout ? James Stewart est aussi bon que d'habitude et Julie Adams totalement craquante.
Excellent western d'aventure et d'amitié. Traîtrise, suspense et longue traversée dangereuse avec JS comme chef c'est vraiment parfait. Un western où l'honnêteté et la parole vont compter plus que l'argent.