Derniers Avis : Les Dix commandements - Page 8

Si on vous dit "The Ten Commandments" ? On pense tout de suite à la gigantesque et spectaculaire superproduction de Cecil B. DeMille, rèalisèe en 1956! Ce merveilleux conteur possèdait incontestablement le sens du grand spectacle, connaissait bien Hollywood et savait comment captiver le public sur plus de 3h30 de projection! Tout le savoir faire de ce cinèaste d'exception rèside dans sa manière de raconter sous une forme èpique (dans tous les sens du terme) une histoire où s'affrontent le Bien et le Mal! Difficile d'oublier l'eau du Nil qui devient rouge sang, la mer Rouge qui s'ouvre en deux, la sèquence où Moïse reçoit les Tables de la Loi [...] Les dialogues sont extrêmement bien ècrits et la musique de Bernstein est excellente! Et quel casting prestigieux avec, en tête de distribution, l'inoubliable Charlton Heston dans le rôle de Moïse! En conclusion un incontournable du 7ème art dont on ne se lasse pas de revoir à la tèlèvision! Cette grande version de 1956 arrive même à surpasser celle de 1923 du même Cecil B. DeMille, ce qui n'est pourtant pas facile...

Ce film sur la vie de Moïse possède des atouts et des défauts assez évidents. Tout d'abord, Les Dix Commandements est un trésor de références bibliques qui a un intérêt à la fois historique et religieux (même si l'on est athée). Les décors sont également de bonne qualité pour l'époque. Néanmoins, l'interprétation de ces événements par Cecil B. De Mille n'est pas très intéressante car elle manque parfois d'objectivité. Presque tout est caricaturé pour servir une vision très manichéenne, sans nuances, dans laquelle les Egyptiens sont démoniaques et où la parole sacrée de Dieu est un prétexte pour cautionner tout et n'importe quoi (je pense par exemple aux événements qui entourent les 10 plaies d'Egypte). Pour un messager de Dieu, j'ai également trouvé que Moïse tuait pas mal de personnes... Ensuite, j'ai trouvé la première moitié du film beaucoup plus captivante que la seconde (la dernière heure est carrément soporifique). Pour conclure, je trouvais qu'il était intéressant de se poser la question : la loi a-t-elle rassemblé les hommes autant qu'elle ne les a divisé? Pour moi, admirer la loi comme Monsieur De Mille c'est déjà glisser dangereusement vers l'autoritarisme. Après ce bref hors-sujet, je dirais que Les Dix Commandements est un film à voir mais sûrement trop partisan et moral pour être un chef d'oeuvre.

Inspiré de La Bible, Les Dix Commandements, de Cecil B. DeMille, retrace la vie de Moïse, celui qui selon le livre sacré délivra les esclaves égyptiens de leurs dures conditions sociales, aidé de Dieu et de ses pouvoirs divins. Fresque de 3h40, le métrage oscille entre péplum et aventure, et reste fidèle à l'histoire. De l'enfance à la mort, la vie de cet homme mythique prend place au sein d'une production gargantuesque, qui inclue un casting de grand talent (Charlton Heston, Yul Brynner, Edward G. Robinson), une photographie décapante ainsi qu'une mise en scène à la hauteur des événements. Et comme tout bon film qui s'assume, les protagonistes sont travaillés, ne font pas dans la demi-mesure et crèvent l'écran. Sans longueurs, si l'on ose dire, l'exode égyptien mené par Moïse est dignement représenté, tant les costumes et les maquillages leur sont fidèles et tant le scénario ne faiblit pas.

Film culte de Cecil B. DeMille. Un grand spectacle de 3h30 pour une belle reconstruction de la vie de Moïse. Oscar des Meilleurs Effets Spéciaux. Charlton Heston est incroyable dans le rôle de Moïse et le reste du casting est excellent : Yul Brynner, Anne Baxter, Edward G. Robinson, Yvonne De Carlo, Debra Paget et John Derek. Les costumes et les décors sont magnifiques. La scène de la mer Rouge est inoubliable.

Un film pareil n'aurait certainement jamais pu voir le jour aujourd'hui étant donné son impact religieux.

En tout cas l'histoire de Moise est totalement respecté c'est sympa à suivre bien que la mise en scène soit trop théâtrale et parfois les acteurs en fond des tonnes.

C'est vraiment très kitch.

epoustoulante reconstitution signée cecil.b.De Mille, les dix commendements est l'un des purs joyaux du cinéma hollywoodien des années 50',ce film ne laisse personne indifférent quant a la qualité des décors, des efeets spéciaux grandioses, musiqueenvoutante deH.Bernstein,et u sens extraordinaire du détail.c.b.De Mille fait la un film divertissant pour tout le monde envoutant et majestueux comme son sujet universel;la lutte de la liberté des peuples,nullement ennuyant de par sa durée plus de 3h30,on suit dans une successions de scénes a la dimension théatralela destinée de moise et ses fidéles.porté par un casting impressionant C.Heston,Yul Brynner,Anne Baxter....(mention spéciale pour anne baxter meilleur acteur du film pour moi),malgré un certain nombre de défauts(conservatisme sous-jacent,critique du communisme...),ce film est la confirmatin de la domination de Hollywood en termes de rconstitutions historiques.un film a voir revoir et rerevoir sans jamais se lasser sûrement a cause de sa dimension humaniste et universelle.

Cecil Blount De Mille est un auteur dont les films sont bien moins manichéens qu'on ne l'imagine. "The Ten commendments" est remarquable par son utilisation éblouissante de la couleur, son sens du détail hérité du cinéma muet et sa dramaturgie plus subtile qu'il n'y parait. On y ressent l'antagonisme entre Ramsès II et Moîse (interprétés par Yul Brynner et Charlton Heston), deux hommes qui auraient pu s'aimer en frères. Le Personnage incarné par Brynner a quelque-chose d'un rebelle, son père lui préférant Moise (au début, du moins). On Comprend sa jalousie et sa volonté de bannir ce frère qui n'en est pas un, au propre comme au figuré. Les Personnages féminins sont tout aussi passionnants, capables d'aimer, d'éprouver des sentiments forts et dignes. Anne Baxter, Yvonne De Carlo, et la belle Debra Paget sont sublimes. De Plus, on sent Moise constamment tiraillé entre ses désirs humains et la présence d'un Dieu finalement plus terrifiant que pacifique, plus proche des films d'horreur de la Hammer que des bondieuseries mièvres : La Scène du décès des premiers nés Egyptiens est à la fois fascinante et horrible, la couleur verte accompagnée de brume symbolise la mort et la déchéance. On Entend hurler, pleurer les mères désespérées et désemparées.
On le sait, De Mille était extrêmement puritain et raciste. C'Etait un républicain pur jus qui avait une conception des choses de la vie assez spéciale (pour être poli). Mais c'était un immense cinéaste, et il est toujours passionnant de "décrypter" ce qui se cache derrière ce conservatisme borné, les multiples zones d'ombre qui finissent par se révéler au travers de ses oeuvres, de "L'Odyssée du Docteur Wassel" à "Samson et Dalilah" en passant par "Une Aventure de Buffalo Bill" ou "Les Tuniques écarlates". Il y a souvent un érotisme Hollywoodien exacerbé, fruit d'une éducation d'une grande austérité. Prenant des libertés par rapport aux écritures, il a voulu donner une dimension géopolitique a son film : "Les Dix commandements" est un pamphlet anticommuniste à peine déguisé.
Ce monument cinématographique que l'on est en droit de contester idéologiquement révèle les obsessions d'une âme tourmentée.
Il est a noter que De Mille a tourné davantage de westerns que de péplums. On Trouve aussi un grand nombre de comédies dans son abondante filmographie. "Les Dix commandements" est son dernier film.

Une énorme déception, je m'attendais vraiment à adorer ce film, mais malheureusement je le trouve simplement bon. Les deux premières heures passent rapidement, mais l'heure et demie suivante est ennuyante au possible. Toute la partie des dix plaies d'Egypte m'a ennuyé en fait, alors que ça n'aurait pas dû être le cas. Pour moi ce film ne peut-être comparé à l'exceptionnel film de William Wyler, Ben-Hur, qui est un chef-d’œuvre époustouflant et qui pour moi est supérieur à tous les niveaux à ce film de Cecil B. DeMille. Les acteurs sont très bons, pas de soucis, la musique d'Elmer Bernstein est bonne, mais c'est loin d'être la meilleure de ce grand compositeur, ce qui est dommage car un film épique mérite une bande originale sublime, Ben-Hur ou Lawrence d'Arabie sans leurs musiques ne seraient pas aussi grandiose. Si ces deux derniers ne pourront jamais connaitre de remake tant ils sont parfaits, celui-ci pourrait largement en avoir un aujourd'hui.

Les dix commendements film qui marqua toutes une generation sur un fait historique de notre histoire. Remake (et oui déjà à l'époque) de son propre film Cecil B.DeMille réalise ici un film éblouissant avec des décors majestueux et de toute beauté. L'histoire de la libération des hébreux en Egyptes. Les acteurs sont tous aussi talentueux avec des préstations (surtout Charlton heston en Moises) de grande facture. On peu déploré les effets spéciaux qui aujourd'hui ont assez mal viellis et la longueur du film près de 3h40. Un peplum épique et gigantesque que tout cinéphile doit avoir vue dans sa vie.

entre effets spéciaux et ridicule...De Mille nous gratifie du tout et du n'importe quoi mais on finit par en redemander (un peu)

Projet qui - par l'ampleur colossale de son sujet et sa valeur historique - relève presque encore aujourd'hui de la gageure, Les Dix Commandements version 1956 est certainement l'un des films religieux les plus fous jamais tournés. En bon démiurge talentueux Cecil B. DeMille s'offre ainsi le luxe de réaliser le remake de son propre film du même nom, en faisant la part belle à un casting des plus prestigieux : ainsi Charlton Heston, Yul Brynner ou encore Edward G. Robinson prêtent respectivement leurs traits à Moïse, Ramsès et Dathan au coeur d'une foule de milliers de figurants et de décors pour le moins pharaoniques. La partition d'Elmer Bernstein est superbe également, accompagnant quelques unes des scènes les plus mythiques du cinéma d'hier et d'aujourd'hui : l'arrivée du panier en osier dans les bras de Bithia, le départ en reconnaissance de Moïse dans le désert du Sinaï, la rébellion de Josué et bien sur la fameuse ouverture majestueuse de la Mer Rouge... Il importe peu d'être entièrement concerné par le judaïsme pour apprécier ce grand film en costumes tourné en plein âge d'or du Technicolor, valeur sûre doublé d'un beau spectacle de cinéma. Un incontournable.

Ainsi donc voici le légendaire prequel aux "avanturiers de l'arche perdue". Non je déconne.
Certes il y a beaucoup de bons sentiments américains dans ces "10 commandements", mais vu les moyens colossaux pour retranscrir un univers, plongé le spectateur à l'intèrieur je fais pas la fine bouche, on s'en prend plein la tronche, c'est un film épique, du pur cinéma vaec un script en béton armé,une mise en scène classique old-school enfin en bref un grand film.

Une superproduction américaine exceptionnelle pour l'époque et qui n'a pas beaucoup vieilli, certes quelques décors et quelques effets spéciaux frôlent gentiment aujourd'hui l'amusant, sans empêcher ce film d'être une œuvre intemporelle et culte. Film assez long, mais sans excès et sans provoquer l'ennui... Après, dans sa bande-originale, ses acteurs, ses décors et surtout son histoire, sans jamais être ne serais-ce qu'un tantinet mauvais, il est un peu classique, mais quelque part c'est ce qui fait son charme.

Nous n'avions pas les moyens de fréquenter les salles d'exclusivité parisiennes et , à sa sortie, j'ai dû me contenter des affiches dans le métro. J'avais quatorze ans quand j'ai vu ce film pour la première fois, en 1959. C'était dans une station balnéaire vendéenne, en matinée, par un pluvieux jour d'été.

Il y avait deux séances l'après-midi (pluie oblige): à 13 heures et à 17 heures. J'ai tellement été fasciné que je me suis arrangé pour ne pas sortir de la salle après la première (l'ouvreuse bonne fille n'allait pas jusqu'à inspecter le pipi-room) et je me suis "enfilé" les 3 h40 de la seconde séance dans la foulée, au grand dam de mes parents qui se sont fait un sang d'encre, bien que l'actualité des faits divers de ces années-là ne soit pas aussi sanglante que l'actuelle.

Conclusion, une engueulade sévère. Sauf que mes parents sont allés le voir un autre jour sur la foi de ma "critique". Avec moi, of course !


Bien sûr, j'ai vu ce film au premier degré, à l'époque. Le seul qui marque pour la vie. Depuis, je l'ai bien revu une bonne douzaine de fois, puisque c'est le second DVD de ma vidéothèque , acheté pour remplacer ma cassette VHS à bout de souffle.

Bien sûr, avec l'âge, il y a d'autres lectures possibles:

- l'exaltation de l 'installation des Hébreux en Terre Promise (Produit, réalisé et joué par une majorité d'Israëlites , ce film a été tourné quelques années seulement après la création de l'Etat d'Israël dans les conditions difficiles que l'on sait). C'est un plaidoyer "ad majorem Judei gloriam" qui renvoie à un autre film: "Exodus", de Preminger, sorti 4 ans plus tard.

- L'aspect moralisateur typique du protestantisme d'outre Atlantique.

Certes, il y a quelques anachronismes. Le principal étant que l'Exode s'est produit sous le règne de Séqenenrê Taa, l'avant-dernier souverain de la XVIIe dynastie et non sous celui de Ramsès II.

On peut sourire devant le manichéisme primaire: Les Egyptiens y sont traînés dans la boue, alors que l'Histoire a établi que c'était un peuple pacifique et bon vivant. Les Juifs, eux, sont tous bons et gentils, sauf le vil collabo Dathan (excellent Edward G. Robinson), qui sera - cela va de soi- châtié.

Dans la réalité historique, la sortie des Juifs d'Egypte, pays qui les avaient accueillis comme réfugiés venus de leurs plein gré, ressemble beaucoup plus à une expulsion en masse d'immigrés allogènes devenus trop nombreux, et qui avaient fini par inquiéter les Egyptiens.

Pas un mot sur la manière brutale dont les Hébreux ont chassé de leur Terre promise les premiers occupants, bien que ce soit clairement démonté dans l'ancien testament. Mais bon, il s'agit de la vie de Moïse et rien d'autre.

Tout cela , on l'apprend en devenant adulte.

Mais qu'importe, on ne nous demande pas d'adhérer aveuglément aux thèses de Cecil B. de Mille. Et qui respecte encore chacun des 10 commandements de nos jours !

Il nous reste le plus grandiose peplum de l'Histoire du Cinéma avec Ben Hur .

Une distribution absolument éblouissante, des premiers rôles aux derniers (dominée par le quatuor Charlton Heston, Yul Brynner, Anne Baxter, Sir Cedric Harwick), une mise en scène rigoureuse qui ne laisse rien au hasard, de somptueux décors, une photographie remarquable magnifiquement restaurée par le DVD, une musique que l'on n'oublie plus jamais, des effets spéciaux révolutionnaires pour l'époque d'avant l'informatique, mais surtout et avant tout, un souffle épique de la première à la dernière image, qui nous balaye et nous emporte. Les 220 minutes du film passent comme un rêve.

Une belle histoire d'amour qui finit mal sur un fond d'évènements historiques, le tout conté de façon magistrale, comme sait si bien le faire le cinéma américain (cf: Ben Hur, Autant en emporte le vent, Le Docteur Jivago, Spartacus, Guerre et Paix, Cléopâtre...).

Un film culte, comme on dit maintenant. Un chef d'oeuvre immortel au même titre que les Nymphéas de Monet , l'anneau du Niebelung de Wagner, le Taj Mahal ou le David de Michel Ange.

Le péplum ultime... Des décors gigantesques, des figurants à perte de vue, des effets spéciaux révolutionnaires pour l'époque, un budget colossal et un projet pharaonique... Celui qui aime le cinéma épique sera ravi devant cette œuvre magnifique, empreinte de lyrisme, et qui restitue de façon exceptionnelle la vie de Moïse et l'exode du peuple hébreu. Que l'on soit croyant ou pas, on ne peut qu'admirer le savoir faire de Cecil B. De Mille, qui s'y connait en péplum et en épopées, et la qualité technique exceptionnelle de l’œuvre. Rarement dépassé, toujours impressionnant, ce film devait être une vraie claque visuelle à l'époque. Un budget colossal pour une épopée d'une qualité exceptionnelle. C'est beau, c'est culte, et c'est à voir absolument!